L'existence des sujets protestants à l'intérieur du royaume lui apparait comme un danger pour la monarchie absolue ; en effet les protestants par leur pratique religieuse sont enclins à la discussion, à la critique, à une organisation "démocratique" et "révolutionnaire", ce que ne peut tolérer un roi absolu.
Louis XIII signe l'édit de Montpellier confirmant l'édit de Nantes avec l'extension de la liberté d'exercice de culte des catholiques et protestants, et la limitation à deux du nombre de leur places de sûreté (La Rochelle et Montauban).
Ils croient au Purgatoire et vénèrent la Vierge Marie comme figure sainte. Cela constitue une autre différence importante avec l'Eglise protestante qui refuse les Saints et ne voue aucun culte à Marie. Pour cette branche, le risque est de détourner le croyant du seul Christ ou de tomber dans une forme d'idolâtrie.
Les protestants ne font pas appel à des intercesseurs comme Marie ou les saints dans leurs prières. Selon eux le croyant est seul responsable devant Dieu et ne doit pas passer par des intermédiaires pour dialoguer avec Lui. Ils croient que Jésus est le seul intermédiaire entre Dieu le Père et eux-mêmes.
Émigration en Europe. De nombreux huguenots ont fui pour échapper aux galères du Roi vers « l'Arche du Refuge », c'est-dire les Provinces-Unies des Pays-Bas et l'Angleterre, ainsi qu'en Suisse et en Prusse.
Désignant les calvinistes français, le vocable « huguenot » est doublement d'origine genevoise, puisqu'il est apparu dans cette ville dans les années 1520-1525 par une double dérivation-altération du mot allemand Eidgenossen (les compagnons du serment, désignant les confédérés suisses) et du prénom personnel Hugues ...
Le 18 octobre 1685, en son château de Fontainebleau, le roi Louis XIV révoque totalement l'Édit de tolérance signé à Nantes par son grand-père Henri IV en 1598. Par ce nouvel édit, le Roi-Soleil signifie qu'il n'y a plus de religion autorisée en France en-dehors de la religion catholique.
Pour la premièer fois, une femme, la pasteure Emmanuelle Seyboldt, prend la tête de la principale Eglise protestante française, qui regroupe 250 000 fidèles. La pasteure Emmanuelle Seyboldt devient la représentante de la plus important Eglise protestante de France.
Bien que le signe de croix soit antérieur au concile de Nicée, il fut rejeté par quelques-uns des Réformateurs comme étant une pratique catholique, et cela en dépit de la vision positive qu'en avait Martin Luther, de la prescription faite par le Livre de la prière commune et le Code de droit canonique anglican de 1604.
Dans la religion protestante, pas de représentation telle que la crèche ; le 25 décembre, le culte est célébré au temple pour exprimer par la prière et fêter dans la joie, mais avec sobriété, Noël.
La croix huguenote ou croix des protestants reprend la forme de la croix de Malte ou croix de Saint Jean, avec quatre branches de taille égales dessinant un total de huit pointes. Entre chacune de ces branches sont insérées des fleurs de lys.
On appelle Bible dans l'usage chrétien un recueil d'ouvrages considérés comme inspirés par Dieu et formant deux collections : l'Ancien et le Nouveau Testament.
Nom donné d'abord aux luthériens, puis aux calvinistes et aux anglicans. 2. Adj. La religion protestante.
Baptisé catholique, le futur Henri IV est pourtant élevé dans la religion protestante par sa mère. Lorsque Charles IX monte sur le trône, Henri vit avec son père à la cour de France, ses deux parents sont alors en désaccord sur la religion à laquelle leur fils devrait adhérer.
L'Église protestante unie de France est gouvernée selon le régime presbytérien-synodal. Jésus, le Christ, est à proprement parler le seul chef de l'Église ; son autorité n'est déléguée à personne.
Depuis le Moyen Âge, il est fréquent de voir les rois, dont les mariages sont habituellement politiques, entretenir une ou plusieurs maîtresses royales appelées aussi favorites. Le fait est même prétexte de gloire ; les monarques sans maîtresse suscitent davantage de moqueries que de respect comme pour Louis XVI.
ÉCLAIRAGE - Considérant la dévotion catholique à Marie comme étant excessive, les protestants rejettent la notion d'une montée au ciel de la Vierge. Une statue de Martin Luther, un des initiateurs du protestantisme, en Allemagne.
Le culte individuel consiste généralement en louanges, lecture personnelle de la Bible et en prière qui lui répond, prière généralement spontanée. Il existe des listes de lectures quotidiennes et des livrets de commentaires brefs pour aider le croyant dans ce culte.
Pour les catholiques et les protestants, la Fête de Pâques commence dès le Mercredi des Cendres, cela intègre le Carême dans les fêtes de Pâques. La fête de Pâques chrétienne comprend le Mercredi des Cendres, les Rameaux, le Vendredi Saint et le jour de Pâques lui-même.
Le dernier et plus vaste cercle est estimé à 2,6 millions de personnes (dont 750 000 évangéliques et 1 850 000 luthériens et réformés), ou 2,8 millions en incluant les DOM-TOM, tandis que le premier ne regroupe que 600 000 personnes dont 460 000 évangéliques et 140 000 luthériens et réformés.
La divergence fondamentale tient dans le principe édicté par Luther «sola scriptura», «seule l'Écriture» compte. À savoir la Bible et non pas l'Église catholique dont l'un des objets est d'interpréter la Bible pour ses fidèles.
Différences entre évangélisme et protestantisme
La principale différence des évangéliques est la doctrine de l'Église de professants qui insiste sur la nouvelle naissance et la profession de foi individuelle, bien qu'il existe aussi une « tendance évangélique » au sein des églises protestantes traditionnelles.
Cependant les catholiques doivent s'interdire de faire des conversions forcées. La même interdiction est faite aux protestants. Cette liberté de conscience est cependant incomplète. Les protestants doivent se plier à certaines règles traditionnelles imprégnées de catholicisme.
Cet édit est la conséquence de la victoire remportée par le cardinal Richelieu au terme du siège de la Rochelle en 1628. L'édit d'Alès interdit les assemblées politiques et supprime les places de sûreté protestantes, mais maintient la liberté de culte dans tout le royaume, sauf à Paris.
En 1685, mal informé des réalités, Louis XIV décide la révocation de l'édit de Nantes de 1598 devenu, croit-il, sans objet. L'édit de révocation est signé de façon solennelle à Fontainebleau le 18 octobre 1685 en présence de la cour.