Sa puissance, son orgueil démesuré, son attitude rappellent le comportement de Louis XIV. A l'image de l'animal qui le symbolise, le roi règne en maître sur sa Cour. Jaloux de son pouvoir, méfiant d'une Noblesse remuante de nature, il convoque régulièrement auprès de lui les princes de sang pour mieux les surveiller.
Cette fable est une critique de la cour et du Roi. En effet, le Lion est la représentation du roi Louis XIV et les autres animaux de la cour. À la question du Lion, l'Ours et le Singe font dans l'excès : le premier est trop sincère, lorsque le second est trop flatteur.
Célèbre fabuliste du XVIIe siècle, Jean de La Fontaine est proche du surintendant des Finances de Louis XIV, Nicolas Fouquet. Resté à l'écart de la cour royale, il entre, en 1684, à l'Académie française.
La Fontaine, à travers ses fables, a marqué le 17ème siècle. Il critique la cour et surtout Louis XIV. Louis XIV est représenté par le lion qui symbolise la brutalité. Il tire de ses fables une morale qui est valable aussi bien au 17ème siècle qu'à notre époque.
La Fontaine réussit enfin – malgré l'hostilité du roi (qui suspend d'abord une première élection, en 1683) – à se faire élire définitivement à l'Académie française (1684), à la succession de son ennemi Colbert.
Titre : Épitaphe d'un paresseux
Jean s'en alla comme il était venu, Mangea le fonds avec le revenu, Tint les trésors chose peu nécessaire. L'une à dormir et l'autre à ne rien faire.
En avril, Maucroix avait acheté une prébende de chanoine à Reims. Il restera l'ami de La Fontaine jusqu'à la mort de celui-ci.
La FONTAINE aime à critiquer le Roi et sa Cour, l'Eglise et les grands Seigneurs, il dénonce leurs abus et leur irrespect. Les Fables, ce sont aussi des tonalités différentes où le comique est présent dans les 2/3 des poèmes. Mais il emploie également les tonalités dramatiques et tragiques.
Inspirée principalement d'Esope, mais aussi d'Epicure et des Stoïciens, Jean de La Fontaine donnera ses lettres de noblesse à la fable, genre populaire et rustique par excellence car "plaire" et "instruire", telle est sa devise.
La Fontaine, à travers ses fables, a marqué le 17ème siècle. Il critique la cour et surtout Louis XIV, qui est représenté par le lion qui symbolise la brutalité. Il tire de ses fables une morale qui est valable aussi bien au 17ème siècle qu'à notre époque.
Louis XIV veut donner de lui l'image du plus grand roi, qui tire son pouvoir absolu de Dieu. Il veut montrer que lui seul a le pouvoir qui lui est donné par Dieu, et qu'il est comme le soleil : il rayonne sur son royaume et le monde.
La Fontaine se sert ainsi d'un court apologue ludique pour peindre un portrait négatif et satirique de la Cour de Louis XIV : les courtisans sont hypocrites, menteurs, arrivistes.
À l'époque, on s'essuie avec du linge qui est parfois imbibé d'acide pour mieux libérer les pores de la peau, des sortes de lingettes primitives ! Quant aux chemises, on les change très régulièrement. Par exemple, Louis XIV change de chemise dans la nuit parce qu'il transpire.
Dans les 240 Fables, c'est le loup qui est l'animal le plus représenté. Il est cité 26 fois par Jean La Fontaine. Vient ensuite le renard, évoqué 25 fois, puis le chien, mentionné à 24 reprises.
Résumé de l'histoire : « On a toujours besoin d'un plus petit que soi », et même le roi des animaux peut un jour être sauvé par un modeste rat ! Explication de la morale : il ne faut pas mépriser les plus petits, ou les plus faibles ; chacun a ses qualités et apporte quelque chose aux autres.
S'introduisant dans les affaires, Ils font partout les nécessaires, Et partout importuns devraient être chassés.
La fable raconte une histoire courte et drôle qui a pour but d'apprendre quelque chose au lecteur tout en le distrayant. Les personnages sont typiques, parfois incarnés par des animaux.
Ainsi, La Fontaine montre que la supériorité sociale ne fait pas tout, et critique la vanité humaine. À l'époque de Louis XIV où la flatterie était un art, dans sa fable, Le Corbeau et le Renard, La Fontaine critique celui qui accepte ces flatteries. La Fontaine critique ainsi la vanité humaine.
Dès cette première Préface, La Fontaine expliqua aussi au Dauphin pourquoi il avait choisi de mettre les animaux sur le devant de la scène de ses fables : « Les propriétés des animaux et leurs divers caractères y sont exprimés ; par conséquent les nôtres aussi, puisque nous sommes l'abrégé de ce qu'il y a de bon et de ...
Les fables de La Fontaine les plus connues sont : Le Corbeau et le Renard. Le Lièvre et la Tortue. La Cigale et la Fourmi.
Charles Perrault écrit plus tard une version du Renard et des Raisins (fable 27 du Labyrinthe de Versailles), en 1677, d'après Ésope. Cette fable est la plus courte écrite par La Fontaine.
La fable de La Fontaine la plus belle et la plus connue est La Cigale et la Fourmi (1re fable des Fables de La Fontaine - 1668). C'est une adaptation d'une fable antique d'Ésope.
Qui d'eux aimait le mieux, que t'en semble, Lecteur ? Cette difficulté vaut bien qu'on la propose. Qu'un ami véritable est une douce chose. De les lui découvrir vous-même.
Cette fable est un apologue. Ici la morale de la fable se place à la fin des vers 24 à 31 et est la suivante : un ami véritable se doit d'être généreux, attentionné et prévenant.