Le 25 décembre 2021 marque le 30ème anniversaire de la dissolution de l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS). Souvent réduite à la seule présidence de Mikhaïl Gorbatchev, elle résulte en fait d'un processus de désintégration politique, économique et ethnique interne.
Le 8 décembre 1991, Boris Eltsine et les présidents de Biélorussie et d'Ukraine se réunissent à Minsk. À l'issue de leurs échanges, ils concluent la dissolution de l'URSS. Le 21 décembre 1991, ce sont 11 pays de l'Union soviétique qui décident de mettre un terme à l'État fédéral à Alma-Ata.
La Fédération de Russie issue en 1991 de l'éclatement de l'Union soviétique demeure le plus vaste pays de la planète (17 millions de km2) mais aussi l'un des moins denses (7 habitants au km2) !
Aussi URSS. Cet ensemble a existé de 1922 à 1991. Constituée dans les années qui suivent la révolution bolchévique (Octobre 1917), l'URSS était composée de la Russie, de l'Ukraine, puis de la Biélorussie et de la Moldavie.
En août 1991, les militaires liés au clan des conservateurs tentèrent de renverser Gorbatchev : c'est le putsch de Moscou. Le complot échoua grâce à l'intervention de Boris Eltsine, dirigeant de la principale république formant l'URSS, la République socialiste fédérative soviétique de Russie.
L'autonomie de l'Ukraine est supprimée à la fin du XVIIIe siècle, sous le règne de Catherine II. À la suite de la révolution de Février 1917 en Russie, l'Ukraine connaît sa première indépendance qui tiendra jusqu'en 1921. À la suite de la dislocation de l'URSS en 1991, l'Ukraine retrouve son indépendance.
À la fin de la guerre, l'URSS conserve la partie orientale de la Pologne de 1921-1939. En contrepartie partielle de cette perte, la Pologne reçoit de l'Allemagne vaincue les territoires de la Poméranie orientale, de la Prusse-Orientale du Sud et de la Silésie, peuplées en majorité d'Allemands depuis cinq siècles.
En novembre 2015, l'Association internationale des fédérations d'athlétisme (IAAF) suspend la Russie indéfiniment de toutes manifestations sportives internationales en raison de la généralisation du dopage. L'agence antidopage du Royaume-Uni aide ensuite l'AMA en effectuant des tests en Russie.
Vladimir Poutine, le président russe, s'est justifié en expliquant que son armée devait défendre deux régions dans l'est de l'Ukraine, les républiques de Donetsk et de Lougansk, dans le Donbass. Il calomnie le gouvernement ukrainien en l'accusant d'y commettre un “génocide”. Ces régions sont favorables à la Russie.
La Rus' de Kiev ou principauté de Kiev (dite aussi Russinie, Russynie ou Ruthénie) est le premier État organisé à s'être formé dans la région occupée aujourd'hui par l'Ukraine, la Biélorussie et une partie de la Russie occidentale (862).
l'Ouzbékistan qui est un territoire créé par l'URSS en 1924. Il devient un véritable Etat indépendant le 1er septembre 1991 en se séparant de l'union soviétique.
La création de l'URSS, le 30 décembre 1922, fait de l'Ukraine la deuxième République du pays après la Russie. La langue ukrainienne en devient la langue officielle.
Affaiblie par les atteintes américaines, et notamment par l'IDS, l'Union soviétique perd progressivement de sa suprématie. Malgré les nombreuses réformes russes mises en place par Gorbatchev, l'URSS s'effondre et éclate en 1991. La chute du communisme soviétique marqua la fin d'une ère qui opposait deux systèmes.
Les aspirations à la liberté, longtemps contenues par les régimes communistes dans les pays du glacis soviétique et en URSS même, se manifestent irrésistiblement à la faveur des réformes tentées en Union soviétique par Mikhaïl Gorbatchev et par sa politique d'ouverture vers l'Occident.
L'ÈRE DE LA BIPOLARISATION DE 1947 A 1991
La dislocation de l'URSS et la disparition du bloc communiste auront de nombreuses conséquences sur la scène internationale : La fin de la bipolarisation du monde et de la guerre froide. Le Pacte de Varsovie puis le CAEM sont dissouts en 1991.
Le Kremlin avait fait de la conquête du Donbass, en vue de son annexion, son principal objectif dans son “opération militaire spéciale”. Officiellement, il s'agissait de “libérer” cette région industrielle, au cœur d'un conflit sanglant entre l'Ukraine et la Russie qui dure depuis près d'une dizaine d'années.
Que veut faire Poutine, selon vous ? Il veut détruire d'abord l'Ukraine, et à travers cette agression, détruire l'Europe. D'ailleurs, il n'a jamais caché cet objectif. Aujourd'hui, il est devenu absolument clair pour le monde entier, concernant l'Ukraine.
L'Assemblée générale des 193 États membres réunie en urgence depuis lundi a adopté cette résolution avec 143 voix pour, face à 5 pays contre et 35 qui se sont abstenus, parmi lesquels la Chine, l'Inde, le Pakistan et l'Afrique du Sud, malgré des efforts diplomatiques des États-Unis.
Principal obstacle : depuis 1946 et la victoire de la Seconde Guerre mondiale, la Russie fait partie des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (avec la Chine, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni). De ce fait, elle bénéficie, comme les autres puissances, d'un droit de véto.
Les Soviétiques intervinrent car, selon eux, les populations ukrainiennes et biélorusses de Pologne étaient victimes de discrimination, bien que la raison officieuse était l'intention de Staline d'annexer des territoires polonais et ainsi d'agrandir l'URSS.
Les Allemands ont inventé de toutes pièces un prétexte pour déclencher l'invasion de la Pologne. Ils ont fait croire que des soldats polonais avaient attaqué un poste de radio allemand. Les attaquants étaient en fait des criminels affublés d'uniformes polonais.
La langue polonaise est une langue slave, comme le russe par exemple, mais appartient à une sous-famille particulière (le groupe des langues slaves occidentales, avec le cachoube, le tchèque, le slovaque, le haut sorabe et le bas sorabe).
“Vladimir Poutine veut faire la jonction entre la Crimée et les territoires conquis autour de la Crimée.”(...), détaille Emmanuel Dupuy, président de l'Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE) . “Il va, petit à petit, grignoter le territoire pour aboutir à une sorte de cohérence géographique”, ajoute-t-il.