Une pâte qui n'est pas suffisamment hydratée peut avoir tendance à être très élastique et à se rétracter. Il faut prévoir au moins 60% d'hydratation pour une bonne pâte à pizza.
Une petite astuce à peu près similaire pour alléger considérablement une pâte à gaufres : remplacer une partie - voire la totalité, au diable l'avarice ! - du lait par de l'eau. Et oui, de l'eau, tout simplement. La raison est simple : le lait, il rend les pâtes onctueuses.
La cystéine (une molécule naturellement présente dans les protéines) empêche les protéines de la farine de trop s'attacher entre elles. Le résultat est une pâte qui s'étire mieux et ne revient pas sur elle-même comme un élastique.
Le pétrissage permet de bien répartir le gluten, une protéine qui se forme lorsque de l'eau est ajoutée à la farine. C'est l'assemblage de ces protéines qui confère à la pâte son côté élastique.
Il faut toujours pétrir une pâte à pain le moins possible. Juste assez pour lui donner son élasticité, mais pas trop pour ne pas l'échauffer ou l'oxyder outre mesure.
Une pâte à pain doit être pétrie pour favoriser le développement du gluten en longs brins entrelacés. Ce processus complète l'absorption de l'eau dans la farine, permettant au gluten de continuer à se développer.
Fariner légèrement le plan de travail (on dit qu'on le « fleure ») pour éviter que la pâte, riche en beurre, ne colle. Déposer la pâte sur le plan de travail, la travailler un peu avec les mains pour former une galette aplatie et homogène, puis la saupoudrer elle aussi de farine, sans excès.
On jette un peu de farine sur la boule de pâte et sur le plan de travail afin que la pâte ne colle pas quand on l'abaisse. N'en mettez pas trop, il vaut mieux en rajouter au fur et à mesure du travail. Ensuite, il faut appuyer et étirer avec les doigts tout en faisant faire à la pâte une rotation sur elle-même.
Hypothèse n°3 : la pâte à pizza a été pétrie juste avant d'être étalée. Lors de la préparation d'une pizza maison, on effectue des rabats entre deux temps de repos de 15 minutes. Cela permet de donner plus de corps à la pâte, de la rendre bien élastique.
Le lait sert surtout à la confection de pains moelleux comme la tresse ou les viennoiseries. Dans les pâtes riches, l'eau est souvent remplacée entièrement par du lait.
Une pâte bien pétrie est élastique, ni trop dure, ni trop collante. Pour connaître à coup sûr que la pâte est assez pétrie, enlevez une petite portion sur le coin de la pâte et étirez-la entre les doigts. Si la pâte s'étire en une membrane très fine sans casser, elle est parfaite.
Une pâte trop ferme ou trop chaude. Une hydratation trop faible. Un manque ou un excès de pétrissage.
Piquez votre pâte
Bien sûr, cela dépend des recettes mais pour la plupart, il faut piquer la pâte pour éviter qu'elle ne gonfle à la cuisson. Le gonflement de la pâte vient des bulles de vapeur qui se forment sous la pâte et qui ne peuvent s'échapper. La pâte gonfle alors sous l'effet de la pression.
Tout simplement, si cela n'arrive que pendant la cuisson, votre four n'est pas assez chaud et par conséquent, la pâte n'est pas saisie. 180° est la température la plus souvent utilisée sauf pour la pâte feuilleté qui doit être cuite à 210° pendant le premier quart d'heure.
Quelle farine utiliser pour réussir ma pâte à pizza ? Il faut choisir une farine de blé tendre (T45) qui est riche en gluten et supporte bien les temps de levée longs. Regardez bien les paquets de farine, l'indication T45 est indiquée en général sur les côtés du paquet. En Italie on utilise la farine « manitoba ».
Grâce au dégazage, la pâte gonfle mieux lors de la deuxième pousse ou de la cuisson. Enfin, en dégazant la pâte vous répartissez uniformément les gaz, ce qui permet d'obtenir des bulles d'air et des alvéoles bien régulières.
Ce qu'il ne faut surtout pas préparer à l'avance pour une pizza. La pâte ne doit pas être étalée à l'avance : une fois étalée, elle va coller au plan de travail et se déchirer en essayant de l'enfourner. La pizza doit être garnie au dernier moment : sinon, la garniture va humidifier la pâte et l'empêcher de gonfler.
Le papier sulfurisé évite aux aliments de coller sur une surface. Il est donc parfait pour étaler la pâte qui ne s'enroulera plus autour du rouleau. En plus, ça évite de devoir utiliser de la farine, ce qui change un peu sa consistance.
Pâte trop granuleuse, cassante ou qui s'effrite ? Si votre pâte n'est pas parfaitement homogène, c'est sans doute que vous l'avez trop travaillé. Dans ce cas, ajoutez un peu de beurre mou à la préparation, pétrissez la et laissez la reposer encore un instant.
Aplatir à la main la boule de pâte en forme de rectangle. Saupoudrer la pâte avec de la farine et l'abaisser en un rectangle. Plier les coins de la pâte vers l'intérieur pour former un vrai rectangle. Retourner la pâte.
Le pétrissage intensifié doit se faire avec un robot pétrin à axe oblique. C'est après un frasage de 5 minutes que le pétrissage intensifié doit se faire. Cette étape consiste à obtenir une pâte développée et à incorporer beaucoup d'air dans la pâte à pain pétrie.
Pendant le pétrissage, vérifiez la température de votre pâte. Suivant l'environnement extérieur, la pâte va plus ou moins chauffer. Elle doit être entre 24°C et 26°C maximum, pas plus. Ne pétrissez pas trop vite, cela ferait chauffer votre pâte de manière incontrôlée.
Une température de cuisson trop forte et/ou un déficit de buée peuvent provoquer un manque de développement et donc un resserrement de la mie. Mais attention, un four trop chaud peut induire une cuisson trop rapide de la périphérie des produits au détriment du coeur et conduire à une mie collante.