Plusieurs situations exposent à un retard de cicatrisation : carences en certains nutriments (protéines, vitamines, etc.) ; infections, certaines causes cardiovasculaires, tabagisme, consommation importante et régulière d'alcool, radiothérapie, alitement, âge avancé, obésité, diabète.
Une plaie ne cicatrise pas: comment y remédier? La mesure principale contre une mauvaise cicatrisation est la prévention. Pour assurer une bonne cicatrisation, il convient de nettoyer et de désinfecter correctement la plaie et de la traiter ensuite avec une crème cicatrisante.
Une plaie à la jambe qui ne cicatrise pas ? Il s'agit peut-être d'une plaie variqueuse, autrement dit d'un ulcère variqueux.
Les signes d'infection à surveiller :
Enflure, rougeur et chaleur autour de la plaie. Douleur ou sensibilité dans la zone entourant la plaie. Écoulement ou collection de pus.
L'infection, qui apparaît dans les jours qui suivent le traumatisme, se manifeste par une rougeur, une douleur et la présence éventuelle de pus. Elle est plus grave lorsqu'elle touche une articulation ou qu'elle s'accompagne d'autres signes (ganglions douloureux, fièvre).
Quand faut-il laisser la plaie à l'air libre ? Si votre blessure est en phase de cicatrisation, vous devriez la laisser à l'air libre. En effet, en réduisant l'apport d'oxygène, vous pourriez favoriser la prolifération des bactéries qui aiment vivre « enfermées ».
Les plaies avec infection locale ont tendance à présenter de larges plaques de fibrine dans le lit de la plaie, ce qui augmente le nombre des bactéries. La fibrine se reforme même après le débridement et le tissu de granulation peut avoir une couleur rouge foncé inhabituelle.
Les plaies tumorales, au-delà de leur aspect inesthétique, sont douloureuses, souvent malodorantes, parfois purulentes et/ou sources de saignement. Elles peuvent être source d'isolement social chez le patient et de sentiment d'impuissance pour les équipes soignantes.
La cicatrisation dure environ 21 jours et ne peut pas être accélérée. «Mais une cicatrice peut encore évoluer, se remanier longtemps. Il est donc difficile de juger de sa qualité avant six mois à un an», explique le Pr Marc Revol, chirurgien plastique (Hôpital Tenon, Paris).
1/ Nettoyez votre plaie à l'eau et au savon doux. 2/ Appliquez au moins 2 fois par jour une crème favorisant la cicatrisation pour apaiser, assainir et réparer votre peau. 3/ Protégez votre peau du soleil avec un soin solaire très haute protection (SPF50+).
Écoulement apparaissant précocement à la surface d'une plaie lors de la phase inflammatoire, l'exsudat est une réponse normale de l'organisme. Le plus souvent utile, tout excès ou, au contraire, trop peu d'exsudat, peut être problématique, d'où l'importance d'une prise en charge adéquate des plaies exsudatives.
L'eau de rose et l'huile essentielle de santal
Ces deux produits naturels favorisent la cicatrisation, en effet l'eau de rose est une stimulant naturel de la peau. De son côté l'huile essentielle de santal possède des propriétés antiseptiques et régénératrices pour les tissus de la peau.
Les crèmes Cicalfate, Cicaplast B5, Cicabio et Epithéliale A.H permettent de répondre aux demandes spontanées pour les irritations du quotidien (gerçures, dartres, perlèches pour Cicalfate), les petites coupures et les éraflures.
La Bétadine est un désinfectant, il détruit les germes pathogènes mais il n'aide pas à cicatriser.
La plaie nécrosée se présente sous forme de plaques noirâtres et/ou cartonnées. Ce sont des plaies qui sont sujettes à s'infecter plus spécifiquement.
Plusieurs situations exposent à un retard de cicatrisation : carences en certains nutriments (protéines, vitamines, etc.) ; infections, certaines causes cardiovasculaires, tabagisme, consommation importante et régulière d'alcool, radiothérapie, alitement, âge avancé, obésité, diabète.
Sécher la plaie en tamponnant doucement avec une compresse stérile puis appliquer une solution antiseptique soit en spray soit à l'aide d'une compresse stérile pour désinfecter. La quantité d'exsudat est un facteur significatif à prendre en compte dans le processus de cicatrisation d'une plaie.
Une plaie peut présenter de la fibrine. Elle ressemble à des filaments blancs ou jaunâtres. La fibrine favorise le processus de reconstruction des tissus. Cependant, un excès de fibrine au niveau de la plaie peut retarder le processus de cicatrisation.
Recouvrez la plaie d'un pansement adhésif prêt à l'emploi ou confectionné vous-même, avec une compresse stérile et un sparadrap. Cela favorise la cicatrisation en maintenant la peau humide. Pour les brûlures au deuxième degré, employez de préférence un pansement gras (ou « interface »).
Inversement, à l'air libre, la croûte se forme très vite et empêche les tissus de se régénérer correctement. Il en résulte alors une cicatrisation douloureuse, lente et un fort risque d'en conserver une trace indélébile sur la peau. Mais attention, tout cela ne fonctionne que si l'humidité est bien régulée.