Rassurez-vous, les disputes entre frères et sœurs, même si elles sont parfois difficiles à supporter pour les parents, sont tout à fait normales et même utiles. Et pour cause : elles permettent aux enfants de se différencier, de s'affirmer et de « défendre leur territoire ». Bref, de se construire.
Les frères et sœurs se disputent pour trouver leur place dans la famille et dans la vie. Il y a une bonne raison aux conflits entre frères et sœurs. Les disputes leur permettent de se faire une place dans la vie. C'est leur façon de négocier leur rôle pour leur développement futur et d'apprendre à se connaître.
L'une des conséquences négatives des conflits familiaux est l'émergence d'une sorte de méfiance envers soi-même par la peur constante de l'avenir. L'enfant a peur de ce qui se passera demain parce qu'il projette ses sentiments sur les problèmes qu'il voit à la maison.
La jalousie de l'aîné peut apparaître ou réapparaître lorsque le bébé parvient à un nouveau stade de sa vie : quand il apprend à marcher et qu'il se met à l'interrompre dans son jeu, à casser ses jouets, à les éparpiller ou quand il apprend à parler et qu'il devient capable de défier son grand frère ou sa grande soeur.
Les premières crises de jalousie arrive souvent vers 9 ou 10 mois. La crise de jalousie est inévitable quelque soit la différence d'âge entre les enfants. Plus la différence est courte, plus la crise est violente voir brutale (il tape, mord, pousse, pince,…).
Une relation frère-sœur basée sur la maltraitance
"Ils ne s'entendent pas bien et passent peu de temps ensemble. Quand on leur demande de décrire leur enfance, ils utilisent des mots comme compétition, humiliation et mal-être", explique Jane Mersky. C'est le premier signe d'une relation toxique fraternelle.
Pour cela, une seule solution : faire une pause et pratiquer l'écoute active. Cessez de parler. Posez-lui des questions et reformulez clairement ce qu'elle vous dit. Vous comprendrez mieux son point de vue et elle se sentira, de son côté, davantage écoutée.
L'aliénation parentale se décrit comme un phénomène dans lequel un des parents se livre à des comportements aliénants, influançant l'esprit de l'enfant afin de favoriser chez lui le rejet injustifié et la désaffection à l'égard de l'autre parent.
Si parents et enfants n'arrivent pas à se réconcilier, ils peuvent faire appel à un médiateur. Il peut s'agir d'un membre de la famille qui jouit de la confiance de chacun, d'un professionnel ou d'un thérapeute.
Si les parents résolvent leurs différences avec des cris, les enfants répéteront ce comportement. Au contraire, une coexistence respectueuse et détendue encouragera chez eux une attitude de respect envers les autres. Il est essentiel que les enfants apprennent, aussi avec l'exemple, à partager, à céder et à aider.
L'une des premières raisons qui peut pousser les frères et les sœurs à se détester tient au fait qu'à l'arrivée d'un nouvel enfant dans la famille, l'aîné ressent un danger, une intrusion, la peur que ce frère ou cette sœur lui vole ses parents, ses jouets, ses vêtements, etc.
Attention à la jalousie entre les enfants
Les disputes entre frères et soeurs ont, très souvent, pour origine la jalousie. L'un des enfants se sent défavorisé, l'autre a l'impression que vous avez plus de complicité avec son frère ou sa soeur. Alors attention aux traitements de faveur. Soyez clair avec vous-même.
Diminuer la rivalité
Pour que les enfants ne se sentent pas en compétition, la psychologue assure qu'il est important d'accorder un temps seul avec chacun des enfants, et un temps en famille. "Passer des moments seul renvoie le message que tous les enfants attendent : tu es unique."
Chercher la bagarre est un signe de détresse
Les jeunes garçons expriment de l'agressivité, de la colère ou du manque de respect, avec moins de violence toutefois qu'à l'adolescence. Quoi qu'il en soit, chercher la bagarre est un signe de détresse.
Quand un des parents manipule les enfants pour détruire l'image de l'autre, cela s'appelle "le syndrome de l'aliénation parentale". Un concept psychiatrisant qui décrit un conflit de loyauté souvent ordinaire. C'est le dernier concept psychiatrisant en vogue.
Par conséquent, il est fortement conseillé de systématiquement garder les traces écrites, SMS ou courriels, démontrant la nature manipulatrice, changeante et parfois colérique, de sa compagne ou de son compagnon. Ce sont alors ces preuves qui permettront de démontrer la manipulation et la violence des propos.
"Être une bonne mère, c'est être une mère suffisamment bonne”, disait Donald Winnicott, éminent pédiatre et psychanalyste anglais (1896-1971). Une mère sachant répondre aux besoins et désirs de son enfant, sans les ignorer... ni les devancer. Il faut le clamer haut et fort, la mère parfaite n'existe pas.
Vous pouvez écrire un message comme : « Je comprends que tu souffres beaucoup en ce moment et crois-moi, je suis désolé de t'avoir fait du mal. Lorsque tu seras prêt, j'espère que tu seras disposé à me rencontrer pour en parler. Fais-moi savoir quand tu seras disponible. Je t'aime et tu me manques. »
Prouvez-lui que vous tenez à elle.
Faites en sorte que la fille sache que vous êtes disponible pour elle au cas où elle aurait besoin de quelqu'un à qui parler. Si elle vient vers vous pour être soutenue, prenez le temps de l'écouter et soyez disponible pour elle.
L'éloignement est souvent une façon productive de se défaire d'une relation toxique. Le fait que des gens soient liés sur le plan biologique ne garantit pas que leur relation en soit une d'amour et de soutien. Parfois, prendre de la distance est nécessaire pour la sécurité émotionnelle ou physique d'une personne.
Une mère toxique est une mère qui empoisonne la vie de son enfant en ayant recours à la manipulation, la domination ou encore la violence. Les traumatismes émotionnels sont difficiles à porter pour l'enfant devenu adulte.