Casanova utilisait des préservatifs non seulement pour se protéger des infections mais surtout pour éviter que ses "partenaires" ne tombent enceintes. Il désignait le préservatif de différents noms: "Redingote Anglaise", "Calottes d'assurance".
Giacomo Casanova (1725-1798) lui donne le nom de « redingote anglaise » et fait un usage important de ce « petit sac de peau que les Anglais ont inventé pour éviter au beau sexe de s'inquiéter. » Il donne la préférence aux condoms les plus fins, mais en testant leur résistance en les gonflant d'air.
Définition "capote anglaise"
Capuchon en matière souple qui s'adapte à la verge pour protéger des maladies sexuellement transmissibles ou comme contraceptif.
En 1744, s'ouvre à Londres, le premier magasin de condom. En 1870, Charles Goodyear, chimiste écossais, invente le caoutchouc. Les préservatifs seront par la suite taillés dans cette nouvelle matière tellement plus fine, l'épaisseur est de 1 mm. En 1880, première apparition du préservatif en latex.
l'histoire du préservatif ! Il y a 5000 ans, les égyptiens peignaient sur les murs l'ancêtre du préservatif, fabriqués à partir de lin.
Pas besoin de laisser votre boîte déjà largement entamée en évidence sur la table de chevet, un ou deux préservatifs dans un tiroir, sous un livre ou entre le matelas et le sommier seront amplement suffisants.
Les préservatifs masculins en latex sont déconseillés aux personnes allergiques au latex. Il y a un risque de glissement ou de déchirure du préservatif (environ 4 à 8,5 % pour les préservatifs en polyuréthane et 1,3 à 3,2 % pour les préservatifs en latex).
Poser le préservatif, encore enroulé, dans le bon sens sur le bout du pénis en érection : il doit pouvoir se dérouler vers le bas. En même temps, pincer le réservoir avec ses doigts pour en chasser l'air. Dérouler le préservatif le long du pénis jusqu'à sa base.
Xème Siècle. L'existence du préservatif se précise autour du Xème siècle de notre ère en Asie. Les Chinois optent pour le papier de soie huilée et les Japonais connaissent sous le nom de Kabuta-gata, des accessoires fabriqués en écailles de tortues ou en cuir que l'on rangeait dans des "boîtes joyeuses".
Le préservatif féminin renaît en 1985
En 1985, le médecin et inventeur danois, Lasse Hessel, développe le « Femidom » (FC1). Ce nouveau dispositif intra vaginal en polyuréthane a la forme d'une gaine lubrifiée de 17 cm de long et 7,5 cm de large, maintenu en place par deux anneaux flexibles.
Gabriel Fallope et le condom en lin
Au 16e siècle, le chirurgien Gabriel Fallope fait une étude clinique avec 1100 hommes pour trouver un moyen de limiter la transmission de la syphilis. Il leur confectionne des condoms en lin qui recouvrent le membre en entier plutôt que seulement le gland.
Les préservatifs masculin et féminin protègent efficacement contre le VIH et les infections sexuellement transmissibles. S'il ne s'est pas déchiré ou s'il n'a pas glissé complètement, le préservatif est fiable à 100 %.
Le préservatif féminin est généralement lubrifié et est à usage unique. Il s'introduit dans le vagin avant le rapport sexuel et permet de faire "barrière" aux spermatozoïdes présent dans le liquide pré-séminal et dans le sperme lors de l'éjaculation. Ainsi, il permet de bloquer l'ovulation.
Le condom féminin se présente comme une gaine cylindrique fermée à une extrémité, en polyuréthane ou en nitrile. Il se place comme un tube dans le vagin. Deux anneaux de taille différente permettent son maintien : l'interne contre le col utérin et l'externe, plus grand et plus fin, sur la zone des lèvres.
L'efficacité du préservatif masculin
Bien utilisé, le préservatif est efficace dans 98% des cas. Malheureusement, mal employé, les échecs s'élèvent à 15%.
Publiée le 23 janvier dans le Journal of Sexual Medicine, les résultats de l'étude effectuée auprès de 6.000 Américains hétérosexuels et homosexuels âgés de 18 à 59 ans, ont montré que le taux de plaisir ressenti ne variait pas de façon significative suivant l'utilisation d'un préservatif ou non.
"Les hommes veulent se reproduire avec les femmes qu'ils trouvent les plus attrayantes", a conclu Roger Ingham, l'un des auteurs de l'étude. "Ou peut-être que les hommes attachent plus d'importance à avoir des relations sexuelles avec des femmes séduisantes, et sont donc prêts à prendre plus de risques pour y parvenir.
57 % des étudiants et 42 % des lycéens n'utiliseraient pas invariablement un préservatif lors d'une relation sexuelle. Chez les étudiants, la principale raison invoquée pour ne pas systématiquement privilégier un rapport sexuel protégé est la stabilité de la relation amoureuse établie avec la partenaire.
De plus, la chaleur est aussi une ennemie de la capote, et il est conseillé de le conserver à température ambiante. En fait, pour le conserver, l'idéal reste une boîte ou un tiroir, bref un endroit où il ne sera pas abîmé.
Alors tu peux t'en procurer auprès de l'infirmière scolaire ou de la clinique jeunesse du CLSC. Il s'agit d'une clinique spécialisée pour les adolescents où les services sont confidentiels et gratuits.
Un mineur peut tout à fait utiliser des préservatifs. Vous pouvez en trouver gratuitement dans certains lieux d'accueil pour la jeunesse, à l'infirmerie scolaire ou auprès d'associations. Il est également possible d'en obtenir remboursés à 60 % avec une ordonnance.
Préservatif qui craque : la contraception d'urgence
Quand le préservatif se déchire, le risque de grossesse non désirée existe si aucun contraceptif n'est pris. Dans ce cas, il faut de prendre "la pilule du lendemain" (Norlevo ® ou EllaOne®) disponibles en pharmacie sans ordonnance (gratuites pour les mineurs).
Oui, on peut tomber enceinte après qu'un préservatif masculin ait craqué. Cela se produit lorsque l'homme éjacule et que le préservatif se déchire. Nous rappelons que le risque de tomber enceinte existe quelle que soit la quantité de sperme sécrétée par l'homme.