Le procès et la mort.
Meursault, plutôt que de subir le destin, décide de le prendre en charge. Plutôt que d'être victime de l'absurde, il décide d'assumer son geste en le réitérant ostensiblement 4 fois. => Ces quatre coups supplémentaires sont un acte d'affirmation de soi.
Selon l'accusation, en effet, Meursault a bien tué l'Arabe de façon préméditée, justement parce qu'il a pu tuer symboliquement sa mère.
Le jour du crime, Meursault veut fuir le soleil, veut fuir les femmes, et retrouver l'ombre de la source qu'il avait entrevue sur la plage. Mais l'Arabe est là, devant la source. Il le tue. On peut lire son acte avec l'hypothèse du refoulement, faire de son acte un retour du refoulé et lui donner un sens œdipien.
D'autre part, le personnage de Meursault, tel que Camus le décrit, n'a pas le profil d'un criminel ; tout son comportement se caractérise par des traits négatifs : c'est un homme simple, sincère, qui n'a ni ambition ni arrière pensée, qui ne voit jamais plus loin que l'instant présent, donc un être foncièrement ...
"L'Étranger" raconte la méchanceté du quotidien, l'ambivalence du soleil, la tendre indifférence du monde et la folie des hommes, sacrifiant sur l'étal de leurs certitudes celui qui, parce qu'il ne sait pas mentir ni pleurer, ne leur ressemble pas.
La Mort dans l'etranger d'Albert Camus
C'est la persistance de la barbarie dans les temps modernes, la négation absolue des valeurs dans lesquelles Camus croyait, l'intangibilité absolue de la vie humaine, c'est également l'expression ultime d'une violence mortelle.
C'est dans la mort que Meursault trouve la libération si attendue «je me sentais prêt à tout revivre ». On peut «jouer à recommencer». Si Meursault refusait de pleurer sur sa mère, c'est pour ne pas nier le bonheur de ses derniers instants. ---+ Le bonheur passe par l'acceptation et par le renoncement.
En effet, c'est « à cause de cette brûlure » (celle du soleil) que Meursault fait « un mouvement en avant », ce qui en retour provoquera le geste de l'Arabe qui sort un couteau. Agressé par le reflet du soleil sur la lame, Meursault lève alors le revolver et tire.
En effet dans un discours plein de véhémence, Meursault rejette la vérité de l'aumônier pour affirmer sa propre vérité : la vie est absurde et n'a pas de sens, les vies se valent toutes.
Meursault : Personnage principal, il a une maîtresse, Marie. Il ne croit pas en Dieu, on le surnomme même « Monsieur Antéchrist » à un moment dans le roman.
A la différence de l'avocat, il paraît s'intéresser à la personnalité de Meursault au point de lui confier abruptement : « Ce qui m'intéresse, c'est vous. » En fait, ce qu'il souhaite savoir c'est pourquoi Meursault a attendu avant de tirer quatre coups de feu supplémentaires sur un cadavre.
Ce texte relativement bref prend pour point de départ un angle mort dans l'Étranger. Kamel Daoud imagine que son personnage principal, Haroun, n'est autre que le frère de « l'Arabe » assassiné sur une plage d'Alger en 1942 par Meursault, le héros indifférent de Camus.
La mort rôde, il ressent l'absurdité de la vie, un thème qui apparaît dans son premier ouvrage, l'Envers et l'Endroit. Il y parle de l'absurde simplicité du monde. Camus développe ce thème dans l'Etranger, son premier roman et premier succès.
Meursault est étranger à lui-même, il a une indifférence à tout. Il est quelqu'un de très détaché. Il n'arrive pas à mettre en mots ce qu'il ressent car il les refoule car c'est montrer qu'on est et il ne veut pas. Meursault est peut-être plus sensible qu'il ne le laisse paraître et peut-être même qu'il souffre.
Le soleil joue un rôle important voire crucial dans le roman L'Etranger de Camus. Dans deux des trois événements majeurs autour desquels s'articule le roman, le soleil a une symbolique marquée qui est étroitement liée à la souffrance et surtout à la mort.
L'étranger - thèmes de réflexion
Le titre est bien choisi car il décrit le protagoniste, Meursault. En effet, Meursault est étranger à la société, à la justice, à lui-même. Il est étranger à la société, parce qu'il ne s'identifie pas à elle. Ils ne se comprennent pas mutuellement, ce qui les met mal à l'aise.
Incapable de donner un sens à sa vie – ni signification ni direction –, il éprouve l'absurde de son existence, sans pour autant le penser consciemment, lucidement. C'est en ce sens qu'il est un étranger radical, parce que son étrangeté trouve en lui-même sa source, sans jamais être nommée ni, par suite, dépassée.
2 – Meursault s'affirme comme un homme dans ce mouvement de découverte de soi ( passage partiel à partie 2 ) comme dans la catharsis antique qui fait passer de la terreur à la pitié. - solitude tragique du héros face à l'aumônier qui « représente tous les autres ».
Le caractère de Meursault. On se plaît à insister sur la description du dimanche, pour mettre en relief la monotonie de la vie quotidienne, le mythe de Sisyphe que traduit la première partie du récit. «J'ai pensé que c'était dimanche et cela m'a ennuyé: je n'aime pas le dimanche» (p.
Meursault est donc un homme lucide, qui a compris que la vie n'avait pas de sens et vit en conséquence : si le monde n'a pas de sens, s'il n'y a pas de dieu pour dire ce qui est bien ou mal, ce qui est important et ce qui ne l'est pas, alors tout se vaut; il n'y a pas, par exemple, de valeurs plus importantes que d' ...
Transition : Si Meursault fait ainsi le bilan de sa vie, c'est qu'il comprend qu'elle touche à sa fin. Meursault ne regrette rien et accepte pleinement ce qui l'attend, assumant sans faillir ses actes et le destin qui est le sien.
1. Qui est d'un autre pays, qui n'a pas la nationalité du pays où il se trouve : Son père est français, sa mère est étrangère. 2. Qui ne fait pas partie d'un groupe, d'un milieu, d'un organisme, ou qui n'est pas considéré comme en faisant partie : L'entrée est interdite à toute personne étrangère au service.
Un personnage de roman
Meursault est un employé célibataire habitant à Alger. Il mène une vie routinière à peine dérangée par la mort de sa mère. Il est fasciné par la mer, à l'image de Camus. Il n'exprime aucun sentiment mais éprouve des sensations fortes (sensations exacerbées par l'action du soleil lors du meurtre).
Le titre « L'étranger » renvoie à trois interprétations : le personnage principal Meursault est un étranger, puisque par son indifférence il est différent des autres hommes, tout lui est égal. Meursault est étrange pour le lecteur, très déroutant, puisqu'il est parfois difficile de suivre sa logique.