Le terme tachypsychie provient des mots grecs tachy qui signifie rapide et psyche qui signifie âme. Il s'agit non pas d'une maladie mais d'un symptôme psychopathologique caractérisé par une accélération anormale du rythme de la pensée et des associations d'idées créant un état de surexcitation.
Le surdoué voit ce que les autres ne voient pas, entend ce que les autres ne perçoivent pas, ressent fortement et parfois violemment ce qui échappe à la plupart d'entre nous.
Ce phénomène, nommé en anglais "overthinking", bloque notre esprit en le remplissant d'angoisses, de peurs et d'inquiétudes inutiles. Les pensées sont normales et impossible à arrêter, mais c'est la manière de gérer ses pensées qui va faire la différence.
Être zèbre est un autre terme pour Haut Potentiel, HP, surdoué ou précoce. Jeanne Siaud-Facchin a introduit ce terme car les zèbres sont difficilement apprivoisables, ils se fondent dans le décor tout en se distinguant de ce décor par des caractéristiques propres à chacun d'eux (leurs rayures)...
Inorganisé, écriture illisible (surtout les garçons), manque de soins des cahiers, géométrie approximative. Une faible estime de soi Liée à la non connaissance de sa différence et de son fonctionnement, « hors norme cherchant à rentrer dans la norme » ou différence connue mais pas acceptée.
La réflexion excessive vous donne l'impression de stagner, de faire du sur-place. Sans une réaction immédiate, ce sentiment de rester coincé au même niveau est capable de mettre en danger votre bien-être et votre santé. Les dangers les plus redoutés sont la vulnérabilité, l'anxiété et la dépression.
2) L'overthinker a besoin d'être souvent rassuré pour être à l'aise dans une relation. Ce qui caractérise ceux qui sur-analysent, c'est un certain inconfort dans la perception que les autres ont d'eux. Dans la recherche de contrôle, ils sont aussi à la recherche de l'approbation générale.
Signes qui indiquent que l'on pense trop :
Les pensées ne s'arrêtent même pas pendant un instant, ou les soucis ne peuvent pas être mis de côté. On imagine que le pire va arriver. On passe en revue ses problèmes, en réfléchissant trop aux situations. Par ailleurs, on revit fréquemment les conversations dans notre tête.
Pour débrancher le cerveau, on commence donc par se déconnecter littéralement. Ou, du moins, par se discipliner un peu. On apprend donc à se fixer des plages consacrées à la consultation de nos messages, textos et autres notifications et l'on cesse de bondir à chaque alerte.
SE CONCENTRER SUR SA RESPIRATION
Prendre le temps de s'asseoir, le dos droit, d'inspirer et d'expirer par le nez. Écoutez votre respiration et remarquez comme elle change votre corps : la chaleur aux narines, la poitrine et le ventre qui se gonflent et dégonflent.
Souvent, c'est une stratégie pour éviter d'être face à des angoisses mais le mal-être ne disparaît pas pour autant. En effet, ces pensées sont habituellement accompagnées de sentiments et d'émotions désagréables comme la tristesse, la dévalorisation, la culpabilité ou la colère.
«L'hyperesthésie est la première caractéristique qui définit un surefficient. L'individu a alors les cinq sens très développés, très en alerte et toujours en éveil. Les surefficients ne peuvent pas ne pas capter les choses, ils n'ont pas le 'sélecteur' qui les trie.» Cela ne concerne pas forcément tous les sens.
Vous vous sentez sans cesse en décalage et vous vous agacez que vos interlocuteurs ne pensent pas aussi vite que vous ? Vous êtes peut-être un surefficient mental qui s'ignore. La surefficience est une forme de surdouance qui a de nombreuses répercussions sur le quotidien de ceux qui ont un tel fonctionnement.
Quelqu'un de normal arrive généralement à s'adapter aux différentes circonstances de la vie. En effet, on n'est jamais tout à fait le même en famille, dans son couple ou au travail… Mais quelqu'un de bizarre ou d'anormal pourrait avoir du mal à gérer certaines de ces situations.
Ainsi, sont considérées comme surdouées ou HPI, les personnes dont le QI est supérieur à 130 : elles ne représentent que 2,3 % de la population. 50 % de la population obtient un score de QI situé entre 90 et 110. « Mais être surdoué, c'est quand même beaucoup plus qu'un QI.
Le haut potentiel intellectuel (HPI) est une caractéristique individuelle qui désigne les personnes dont le Quotient Intellectuel (QI) est compris entre 130 et 160.
La personne à haut potentiel émotionnel est capable de bien mieux comprendre et recevoir les émotions que la moyenne. C'est un type de surdouance de la compréhension des sentiments, à la fois les siens et ceux des autres. L'intelligence émotionnelle est une intelligence au même titre que l'intelligence traditionnelle.
Les anxiolytiques, tels que les benzodiazépines, peuvent offrir un soulagement temporaire des signes en attendant que le traitement antidépresseur soit efficace.
Lorsque l'anxiété devient grave, donc pathologique, elle altère, voire, paralyse complètement le fonctionnement de la personne dans la plupart des domaines de son existence. Une personne souffrant d'anxiété sévère vit des difficultés considérables, tant au travail, que dans sa vie familiale, sexuelle ou sociale.
Laisser filer les pensées négatives
Pour cela, la méditation active apporte une aide intéressante. "Observez vos pensées sans les juger ni vous y accrocher. Laissez-les passer comme des nuages au-dessus de votre tête sans qu'elles puissent prendre le pouvoir", conseille Latifa Gallo.