Sweig est le narrateur, il est sur le bateau avec sa femme Charlotte. Monsieur B raconte ce qui lui est arrivé à Vienne lorsque les nazis ont envahi l'Autriche. Ils l'ont enfermé dans une chambre d'hôtel où il n'a fait que jouer aux échecs. A force, il est devenu fou.
Le docteur B… est un avocat viennois réputé, dont la famille conseille les grands couvents sur les plans juridique et administratif (p. 45). Ayant fait de brillantes études, il est habitué à fréquenter l'élite sociale de la capitale autrichienne. Tout révèle en lui le raffinement et la culture.
Monsieur B est autrichien, il a été enfermé dans un hôtel particulier, seul. Durant cette année de torture mentale, il apprend des techniques d'échec jusqu'à en devenir fou (il vole un livre dans le manteau d'un sbire de la Gestapo). Il devient schizophrène car il veut jouer contre lui même.
Monsieur B raconte comment il a été enfermé seul dans une cellule par des nazis et qu'il n'avait pour s'occuper qu'un livre d'échecs. Il a alors développé une technique qui lui permettait de ne rien dévoiler aux nazis pendant les interrogatoires. Cependant il ne joue plus aux échecs car il a peur de devenir fou.
Celui-ci a une réputation très particulière, liée à l'ambivalence du personnage. En effet, c'est un prodige des échecs, extrêmement précoce, mais dans le même temps c'est un fruste, quelque peu analphabète et très limité intellectuellement. « Plus un esprit se limite, plus il touche par ailleurs à l'infini. »
La fin du livre
Le récit se termine d'une manière logique quoiqu'inattendue. M. B. est sollicité à bord du paquebot pour affronter l'arrogant Czentović. Ils disputent une première partie et le champion capitule en repoussant les pièces avant la fin de la partie, afin de ne pas se montrer complètement vaincu.
Celui- ci se sauve du fumoir, en expliquant qu'il n'a pas touché à un échiquier depuis 25 ans et que son intervention était inappropriée. L'orgueil de Czentovic est blessé : il explique qu'il a conduit à une partie nulle pour ménager ses adversaires.
Czentovic est devenu quelqu'un grâce aux échecs alors qu'il était destiné à la misère, B. a utilisé ce jeu pour survivre à la torture psychologique. Le talent de Zweig est alors de donner vie à des portraits que tout oppose, tout en évitant la caricature.
C'est l'adversaire le plus redoutable de Czentovic aux échecs. Il est décrit comme un homme à la « pâleur étrange », au « teint presque crayeux. » et aux cheveux tout blancs, comme s'il avait vieilli prématurément.
Lien entre l'œuvre et la problématique du programme :
Le jeu pour Richard devient à la fois un but et une passion dont il ne peut plus se passer d'où la problématique : pourquoi l'homme a-t-il besoin de jouer ? Le jeu nous donne un but, une impression de contrôle, une sensation de liberté et de puissance.
Il s'agit de Mirko Czentovic, un fameux joueur d'échec. Le compagnon du narrateur lui raconte l'histoire de cet homme : pauvre orphelin benêt, il a été élevé par un curé de campagne avant que ses dons pour les échecs ne soient découverts.
Le docteur B… gagne la première mais, de nouveau, la folie s'empare de lui (il retombe dans le délire dont il avait été victime en détention) et il perd la seconde partie.
On peut donc aisément concevoir que Czentovic et le docteur B… rejouent le combat entre l'humanisme et la barbarie, entre la démocratie et le totalitarisme, entre la liberté et la dictature.
Le narrateur poursuit la description du champion mondial du jeu d'échecs. On apprend que ses talents ont été repérés par un prêtre qui l'avait recueilli. En quelques mois d'une ascension fulgurante, Czentovic est devenu un grand joueur international.
La scène se passe sur un grand paquebot au départ de New York et à destination de Buenos Aires. Les passagers embarquent, ainsi que le narrateur, et l'un de ses amis.
D'un côté, Mirko Czentovic, champion du monde des échecs, joueur dénué de toute intelligence et de toute imagination, mais doué d'une logique implacable et froide ; de l'autre, Dr B., un personnage fascinant et énigmatique.
Puis il cherche à mettre en œuvre un stratagème pour attirer le champion du monde à lui. Le narrateur se considère comme un joueur d'échecs modeste. Il décide alors de s'installer avec sa femme qui ne joue pas mieux que lui (selon sa propre opinion) devant un échiquier installé au fumoir.
n°2 : Magnus Carlsen
Détenteur du plus haut classement Elo de l'histoire, Magnus Carlsen a aussi révolutionné le monde des échecs.
Présenté comme un enfant obéissant et taciturne, il fut découvert, par hasard, que Czentovic possédait un don pour les échecs. Ce génie accèdera au titre de champion du monde. Mais le personnage, présenté de manière exclusivement externe, interpelle par sa froideur et son arrogance.
C'est un chef d'œuvre de tension psychologique,qui montre la puissance de l'imagination,le fait que l'on peut atteindre à la folie lors d'un grand isolement et le danger extrême d'une ou de plusieurs addictions .
Mirko Czentovic est orphelin ; il est élevé par le curé de son village depuis l'âge de douze ans. Celui-ci tente de l'instruire, mais en pure perte puisqu'il demeure illettré, rechignant à toute activité de réflexion.
En 1939, voyageant sur un paquebot qui fait le trajet de New York à Buenos Aires, le narrateur, apprend avec intérêt que le champion du monde des échecs, Mirko Czentovic, est à bord.
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Bonjour, oui le jeu permet d'échapper à l'ennui car quand on joue on s'occupe donc notre esprit est focalisé sur quelque chose hors si l'on ne fait rien on s'ennuie car notre esprit n'est pas focalisé sur une activité.
Le jeu est loin d'être une activité futile : il permet au cerveau des enfants de se développer et favorise leurs apprentissages.