Le stimulus hypoxique serait donc prépondérant chez ces patients. L'apport d'oxygène, en corrigeant cette hypoxie, pourrait alors entraîner une dépression de la commande ven- tilatoire, et ainsi une hypoventilation alvéolaire.
En cas de BPCO à un stade sévère, l'atteinte des poumons ne permet plus au sang de recevoir suffisamment d'oxygène (hypoxémie). Les échanges gazeux avec les différents organes ne sont donc plus assurés, avec comme conséquence une fatigue et un essoufflement importants, même lors des plus petits efforts.
Toxicité de l'oxygène
Des concentrations élevées d'oxygène administrées sur une longue période peuvent intensifier la formation de radicaux libres et occasionner des dommages aux poumons. Il peut en découler divers problèmes pulmonaires allant de la trachéobronchite légère aux atteintes alvéolaires diffuses.
«Normalement, elle est saturée à plus de 95 % par l'oxygène (O2) respiré. Il y a insuffisance respiratoire chronique quand cette saturation reste inférieure à 92 %.
L'administration d'oxygène sera à faible débit (0,5 à 2 l/min, ou une FiO2 de 24 à 31 % au masque).
L'oxygène est un médicament connu de tous les soignants, nécessaire dans les soins quotidiens, mais également dans les mesures conservatoires mises en œuvre lors des détresses vitales. Toutefois, il peut causer des accidents mortels...
Le traitement médicamenteux de la BPCO repose sur les bronchodilatateurs administrés par voie inhalée : de courte durée d'action puis de longue durée d'action en monothérapie, et si échec, en association. Le bon maniement du dispositif d'inhalation est essentiel : formation du patient et vérification régulière.
Il est conseillé aux personnes ayant la peau foncée de parler avec leur prestataire de soins de santé si elles ont des questions ou sont inquiètes à propos de leur oxymètre ou de leur niveau d'oxygène. 90 % ou moins Ce niveau d'oxygène est très inquiétant et peut signaler la présence d'un grave problème de santé.
On parle d'hypoxémie lorsque la valeur de la saturation en oxygène est inférieure à 93%. Le risque principal est celui de la souffrance cellulaire (ischémie) résultant d'un apport insuffisant en oxygène aux différents tissus de l'organisme.
Dans le cas de la saturation pulsée (SPO2), en dessous de 95%, on considère qu'une personne est en hypoxie, c'est-à-dire qu'elle manque d'oxygène. « Lorsque le corps manque d'oxygène, il s'ensuit une souffrance cellulaire et un risque pour les différents organes.
L'oxygène peut avoir des effets nocifs à des concentrations élevées pouvant entrainer des lésions pulmonaires (collapsus des alvéoles, inflammation pulmonaire), ce qui entravera l'apport d'oxygène au sang.
Les personnes qui respirent de l'air normal ont une saturation de 96 à 98 %; une saturation inférieure à 95 %occasionne une hypoxémie, qui est source de préoccupation.
La prescription d'oxygène représente la troisième étape. Le débit à prescrire doit permettre d'obtenir au minimum une PaO2 > 8,0 kPa (60 mmHg) au repos (8,7 kPa selon la Société suisse de pneumologie). Ce débit devrait être titré à l'effort (test de marche) et pendant le sommeil (oxymétrie nocturne).
Baisse du risque de réhospitalisation. Chez les patients avec une hypercapnie persistante traités par VNI à domicile associée à une oxygénothérapie, on observe une baisse du risque de ré-hospitalisation et de décès par rapport aux patients traités par oxygénothérapie uniquement.
"Les causes les plus fréquentes d'hypoxémie sont les problèmes respiratoires aigus et chroniques (dysfonctionnement de la zone d'échange entre air et sang), les insuffisances cardiaques (défaut d'irrigation des vaisseaux sanguins par un cœur affaibli) et les anémies sévères (déficit de globules rouges et donc d' ...
Les facteurs de risques de l'hypercapnie
Ainsi, 90% voire même 95% de ces BPCO ont pour origine le tabagisme.
Elle est normale entre 95 et 100% et est insuffisante en dessous de 95%.
Il suffit de pincer la surface de peau choisie pour positionner le saturomètre . L'oxymètre de pouls peut se placer: Au bout d'un doigt (index, majeur ou annulaire de préférence) de la main gauche avec l'ongle vers le bas.
Plusieurs maladies occasionnent des désaturations nocturnes en oxygène, telles que la BPCO, l'insuffisance cardiaque décompensée et le syndrome d'apnées-hypopnées du sommeil (SAHS).
En mesurant la moyenne du taux de saturation en oxygène pendant le sommeil, ils ont calculé qu'une baisse de 1% de ce dernier entraînait une perte moyenne du volume de certaines régions du cerveau de 0,63%. Cela peut sembler peu.
L'oxygène pris durant le sommeil : • pourrait améliorer la qualité du sommeil chez certaines personnes, • pourrait éviter les complications liées à la baisse d'oxygène. 1.
Corticoides et bronchodilatateurs peuvent être utilisés en aérosol sous forme liquide, adaptée à la nébulisation. (Pulmicort*, Bricanyl*, Atrovent* sont disponibles de ville).
Augmenter les apports en fibres (légumes, fruits, céréales complètes, légumineuses) a un effet bénéfique sur le contrôle de l'asthme et permet également de réduire l'inflammation des voies respiratoires. Cela permettrait également de freiner le développement de la BPCO et une amélioration des débits bronchiques.
Les exercices de respiration semblaient être sans danger pour les personnes souffrant de BPCO. Dans quatre études, la respiration yoga, la respiration à lèvres pincées et la respiration diaphragmatique avaient amélioré d'en moyenne 35 à 50 mètres la distance parcourue en six minutes.