Pour l'Eglise, un mariage religieux ne peut être dissous. Aussi, le droit canon, considérant les personnes remariées civilement comme infidèles à leur premier conjoint, les exclut-elle des sacrements, dont la communion.
Le mariage à l'église
Le mariage chrétien ne peut en effet pas être rompu par le simple fait du divorce. Le seul recours à votre disposition pour vous marier une seconde fois à l'église est de parvenir à ce que votre première noce soit déclarée comme nulle. La demande doit se faire auprès de l'évêché.
Les divorcés ne peuvent aujourd'hui se remarier dans l'Église catholique. Une question relayée en ce moment par les évêques au Vatican.
Pour cette nouvelle cérémonie de mariage, l'organisation peut être plus simple. Si vous désirez vous remarier à l'église, sachez que cela est impossible. En effet, le divorce et le remariage n'est pas permis par l'Eglise.
Un veuf ou une veuve peut tout à fait se remarier à l'église, en effet le sacrement du mariage est indissoluble le temps de la vie terrestre des 2 époux, mais n'existe plus après la mort de l'un d'eux. Dans le cas d'un remariage après le décès de son conjoint, il est nécessaire de fournir un certificat de décès.
Annulation du mariage religieux : la procédure
Le conjoint qui souhaite un jugement de l'Église quant à la validité de son mariage doit commencer par s'adresser à un avocat ecclésiastique, qu'il choisit sur une liste disponible au siège de son Évêché ou dans les annuaires diocésains.
L'Église catholique et la séparation ou le divorce civil. Le mariage étant indissoluble, l'Église catholique ne prévoit aucune procédure de divorce, ni de remariage, et ne reconnaît pas le divorce ni le remariage civil.
L'annulation d'un mariage religieux
En ce qui concerne le mariage religieux, il existe 3 motifs d'annulation : Les époux n'ont pas tous deux consentis. Il existe une erreur, un dol (une rétention d'information) ou de la violence. Le sacrement n'a pas été effectué par un prêtre et deux témoins.
Avec l'accord du juge
Le juge peut vous autoriser à continuer d'utiliser le nom de votre ex-époux ou ex-épouse.
En France, près de la moitié des mariages se terminent par un divorce. Ceci place le pays au dixième rang des pays européens ayant le taux de divorce le plus élevé, selon l'INSEE. De plus, dans 75% des cas, ce sont les femmes qui demandent le divorce.
Selon 1 Corinthiens 7.27-28, le remariage d'une personne « déliée » de son mariage (c'est-à-dire divorcée, cf. 7.15) est possible sans que ce soit un péché. Selon Matthieu 19.9-12, le divorce suite à l'immoralité du conjoint suivi d'un remariage ne s'apparente pas à un adultère.
En cas de remariage, les enfants du premier défunt seront désavantagés à terme et ceux du second seront privilégiés à la succession. A noter que si il y'a des enfants communs, on a aussi un déséquilibre mais selon une logique différente.
Par ailleurs, pour pouvoir se remarier, il faut que le futur époux soit libre de tout engagement préalable : il faut que le conjoint soit célibataire, veuf ou divorcé. Autrement le remariage serait illégal. Cela est valable autant pour les hommes que pour les femmes.
La réception. N'hésitez pas à voir les choses en grand. De plus, une deuxième réception de mariage est l'occasion idéale d'améliorer l'organisation de votre événement, en palliant aux erreurs commises la première fois. Lors d'un mariage, il y a toujours ces petits détails qu'on aurait aimé pouvoir changer.
Selon l'article 147 du Code Civil, « on ne peut contracter un deuxième mariage avant la dissolution du premier », sous peine de sanctions pénales et d'annulation de l'union. Il faut donc attendre le jugement définitif d'un divorce pour pouvoir se remarier.
Pour que le mariage soit reconnu par l'église catholique, il doit, en plus de l'autorisation, être « de forme canonique ». Le catholique doit promettre de “faire son possible” pour que ses enfants soient baptisés et éduqués dans l'Église catholique, en respectant les exigences de conscience de son conjoint.
Après votre mariage, vous devez mettre à jour votre carte d'identité et votre passeport. Pour cela, direction la mairie. Pour le permis de conduire (et la carte grise de la voiture, si vous en possédez une), c'est à la préfecture de Police qu'il faut vous rendre pour effectuer les changements.
En cas de remariage d'un veuf ou d'une veuve, la conservation du nom d'usage permet à cette personne de continuer de porter le même nom que ses enfants issus du premier mariage. La conservation du nom d'usage est favorable aux enfants, déjà fragilisés par la perte de l'un de leurs parents (rép.
Néanmoins, un remariage peut impacter le montant de la pension alimentaire. Le Juge aux affaires familiales, s'il est saisi par un parent, prendra en compte les mêmes critères qu'au départ. Mais en cas de nouvelle union, il doit évaluer les nouveaux revenus et charges du foyer.
Le mariage gris, c'est quand l'un des époux trompe l'autre sur ses véritables sentiments et sur ses réelles intentions. Le mariage est motivé uniquement par le désir d'obtenir de l'autre un avantage, en l'occurrence, un titre de séjour ou la nationalité. C'est une forme d'escroquerie.
Ainsi, s'il existe des clauses de nullité absolues, le mariage est annulé. Il s'agit là d'inceste, d'absence de majorité, de bigamie, de défaut de consentement, de mariage non public, de défaut de présence d'un des époux et d'incompétence de l'officier public.
Pour rompre un mariage religieux, il faut impérativement procéder à une cérémonie religieuse au cours de laquelle le mari doit remettre à son épouse, en présence d'un « Beth-Din » (Tribunal Rabbinique), un Guet ou acte de divorce. Le divorce religieux suit une démarche spécifique sur le plan de la halakha.
Pour l'Église, le divorce est un acte civil et il n'est donc pas reconnu d'un point de vue théologique. Mais l'Eglise ne dit pas que cela n'existe pas : elle reconnaît qu'un divorce peut entraîner des répercussions psychologiques et spirituelles, des déchirements et elle a le souci des enfants, quand il y en a.
(9) Le mariage est dit intrinsèquement indissoluble s'il ne peut être rompu par la volonté des conjoints ; il est appelé extrinsèquement indissoluble, si aucune autorité humaine n'est capable de le rompre. (10) Cf. P.
Les divorcés remariés n'ont pas accès à l'eucharistie, au sacrement de pénitence ni à l'onction des malades.