La métaphysique est essentiellement nihiliste : elle nie ce monde-ci, elle nie le corps (en lui donnant des propriétés d'identité qu'il n'a pas, ou en plaçant l'esprit comme supérieur), mais elle se nie aussi elle-même. Voilà pourquoi Nietzsche assimile le platonisme au christianisme, à la démocratie et à la science.
Nietzsche va plus loin, et s'oppose même au dualisme classique que l'on effectue entre âme et corps : l'être n'est que corps puisque l'être n'est que instinct.
La métaphysique propose des discours abstraits qui débordent les données de l'expérience de façon imprudente. Elle prétend accéder par la pensée à un au-delà de la réalité, un ultra-monde considéré comme plus vrai que le Monde.
La métaphysique kantienne interroge la possibilité que les choses se manifestent à l'homme. Or, explique Heidegger, l'expérience empirique par laquelle nous rencontrons la diversité des choses est toujours, pour Kant, précédée d'une compréhension préalable de l'« être ».
La philosophie de Nietzsche n'est donc pas un nihilisme qui se ferait pessimisme. Elle est au contraire une véritable philosophie du bonheur, bonheur qui ne s'atteint que par un rejet du monde, c'est-à-dire par le nihilisme actif.
Nietzsche pense que tous les idéaux, qu'ils soient religieux, philosophiques ou politiques, ont la même finalité, celle d'inventer un au-delà meilleur que l'ici-bas et d'imaginer des valeurs « transcendantes ». Nier le vrai réel au nom de fausses réalités au lieu de l'assumer et de le vivre tel qu'il est.
Il affirme que le monde juste est totalement absent de notre société et que, de ce fait, l'existence n'a aucun sens. Il conduit alors les faibles à renier la vie ; le nihilisme actif est plutôt considéré comme un nihilisme "des forts". Il consiste à abandonner certaines valeurs pour en adopter de nouvelles.
Problèmes ontologiques en métaphysique : Les problèmes abordés ici comprennent : l'être, l'être et le non-être, l'être humain, l'existence et l'essence, et la transcendance et l'immanence .
- Père de la logique et de la métaphysique, Aristote est aussi le père de la biologie (du moins le père de la zoologie, si l'on considère Théophraste comme celui de la botanique).
Elle est critiquée aussi bien par son contenu que par sa forme : « Cette métaphysique présupposait en général que l'on pouvait arriver à la connaissance de l'absolu en lui attribuant des prédicats, et n'examinait ni les déterminations d'entendement suivant leur contenu et leur valeur propre, ni non plus cette forme qui ...
HEIDEGGER, M., Le principe de raison, Paris, Gallimard, 1962. HEIDEGGER, M., Introduction à la métaphysique, Paris, Gallimard, 1967. HEIDEGGER, M., Les concepts fondamentaux de la métaphysique, Paris, Gallimard, 1992. HORKHEIMER, M., Théorie critique, Paris, Payot, 1978.
« Que puis-je connaître ? », « que dois-je faire ? », « que suis-je en droit d'espérer ? », trois questions au centre du projet kantien.
La définition générale de la métaphysique comme science rationnelle par concepts a priori suppose la distinction transcendantale du sensible et de l'intelligible. Le sensible, contre les wolfiens, n'est pas de l'intelligible confus. La différence est bien de nature et non de degré : il y a une distinction du sensible.
Selon Nietzsche, la morale, la religion catholique et les valeurs occidentales sont issues d'une inversion des valeurs qu'il est nécessaire de renverser. Pour lui, le christianisme et la morale de bien et de mal qui lui est associée condamne toute forme de vie et d'épanouissement menant au Surhomme.
Le Zarathoustra de Nietzsche enseigne une contre-morale par laquelle l'homme doit se libérer de ses erreurs.
Selon Nietzsche, ce qui est en vérité n'est plus l'être permanent; la réalité au sens propre c'est au contraire le devenir, qui est le trait fondamental de la vie. Avec ce renversement, Nietzsche se situe dans une opposition à l'ensemble de la métaphysique. C'est pourquoi il lui est essentiel de s'expliquer avec elle.
En ce sens, la métaphysique s'oppose à la physique.
La métaphysique a signifié beaucoup de choses dans l'histoire de la philosophie, mais elle ne s'est pas éloignée d'une lecture littérale de « l'au-delà du physique ». Le terme a été inventé par Andronicus de Rhodes , chef de l'école péripatéticienne d'Aristote au 1er siècle avant notre ère.
Le mot « métaphysique » a été inventé par un ancien éditeur des œuvres d'Aristote , qui l'utilisait simplement pour les livres classés après ceux sur la physique. Les livres de physique traitaient de choses qui changent ; les livres de métaphysique traitaient de choses qui ne changent pas.
Les études métaphysiques cherchent généralement à expliquer des éléments inhérents ou universels de la réalité qui ne sont pas faciles à découvrir ou à expérimenter dans notre vie quotidienne . En tant que tel, il s’agit d’expliquer les caractéristiques de la réalité qui existent au-delà du monde physique et de nos sens immédiats.
La métaphysique est considérée comme l'une des quatre branches principales de la philosophie, avec l'épistémologie, la logique et l'éthique. La métaphysique étudie ce que signifie exister (être) et quels types d'existence existent .
Bien que la substance soit l’une des idées les plus importantes en métaphysique, les philosophes ne sont pas d’accord sur les entités qui constituent des substances. Pour Aristote, le premier philosophe à avoir fait de la substance un concept central de sa pensée, les meilleurs exemples de substances (parmi les choses tangibles et visibles) étaient les organismes vivants.
Type humain supérieur, le surhomme doit redonner sens à l'histoire en faisant valoir son autonomie pleine et entière et sa volonté de puissance, c'est-à-dire de création, dans l'immanence la plus complète.
En effet, Nietzsche isole la personnalité de Socrate, qu'il circonscrit à partir des notions d'instinct, de pulsion et d'affect, de sa doctrine, qu'il appelle le socratisme et qu'il définit à partir de l'équation socratique raison = vertu = bonheur.
La vie est naturellement faite d'ombre et de lumière.
C'est, selon Nietzsche, grâce à cet équilibre des choses, par-delà le bien et le mal - pour reprendre l'un de ses plus célèbres ouvrages - entre nos faiblesses et la faculté de pouvoir aller de l'avant que l'on va pouvoir affirmer notre force vitale.