Des expériences traumatisantes « Si notre intégrité physique, psychique, ou celle d'un proche, a été mise en danger, notre rapport à la mort et au monde est modifié. Le cerveau peut en conclure que ce monde est dangereux, et se mettre à surévaluer les risques » explique David Gourion.
Il s'agit d'un mécanisme central dans les troubles anxieux, fréquent chez les personnes anxieuses, bien sûr, et ayant une faible estime d'elles-mêmes. En écoutant (trop) leurs pensées, elles se persuadent de la forte probabilité d'occurrence de ce qu'elles imaginent, alors même que la réalité est toute autre.
Personnalité anxieuse
Parfois, l'anxiété n'est plus seulement réactionnelle face à des difficultés quotidiennes, mais devient un trait de personnalité, une façon d'être : la personne a alors une vision du monde marquée par l'anxiété, prévoyant toujours le pire, de manière consciente ou non.
Qu'est-ce que le pessimisme ? Le pessimisme se définit comme une attitude qui fait qu'une personne s'attend toujours à ce que le pire lui arrive, quoi qu'elle fasse. Si elle peut être considérée comme une façon d'agir, la réalité est qu'elle peut aussi être un trait de personnalité.
Les causes fréquentes : un stress, qui non traité, se généralise. Parmi les événements de vie qui peuvent déclencher l'anxiété généralisée : – Le stress au travail suscite un épuisement physique et/ou psychique, de même que la perception d'une situation professionnelle instable.
Excès de stress : Un sentiment de mal-être peut également survenir lorsque vous faites face à un problème spécifique dans votre vie qui vous stresse plus que vous ne le pensez. Dans ces cas, le fait de subir des niveaux élevés de stress peut entraîner une dérégulation émotionnelle ainsi que des sautes d'humeur.
La rumination et les pensées négatives sont parmi les pires symptômes. Souvent, les personnes anxieuses sont constamment bombardées par des pensées négatives qu'elles ont du mal à contrôler. Ces pensées ne sont pas basées sur la raison, mais paraissent bien réelles quand même.
La réflexion excessive peut avoir pour origine le doute de soi ou un manque d'estime de soi, elle peut être liée au stress et à l'anxiété, ou encore être le résultat de traumatismes passés ou d'expériences négatives dans la vie.
C'est ce que nous ressentons lorsque nous croyons à nos propres histoires d'inquiétude créatives. L'anxiété anticipative semble prédire le danger ; cela ressemble à un avertissement de ne pas continuer - ou, au moins, de procéder prudemment.
C'est une "pensée involontaire" et répétitive, qui serait une tentative, mise en échec, de réponse à une détresse psychologique, à une douleur morale. Elle se traduit par une lamentation répétitive focalisée sur les symptômes de la détresse et/ou sur ses causes et conséquences possibles ou supposées.
La perte de la joie de vivre réside dans la tête, mais aussi dans le corps. On se sent épuisé, sans énergie et on n'a envie de ne rien faire. La solution la plus efficace à cet état est de pratiquer une activité physique régulière.
Les carences en magnésium, un sommeil de mauvaise qualité, l'excès de sucre sont autant de facteurs qui peuvent décupler l'anxiété alors adoptez un mode de vie sain.
Un environnement désordonné ou bruyant peut engendrer du stress et de l'inconfort. Enfin, le sentiment de malaise chez soi peut aussi être lié à des problèmes de santé mentale tels que la dépression ou l'anxiété. Il est crucial de déterminer la cause de ce malaise pour pouvoir y faire face efficacement.
La perte de repère, l'éclatement des structures familiales, la solitude, ou encore la précarité sont autant de facteurs déclencheurs d'un épisode dépressif.
Lors d'un épisode dépressif, la personne se plaint d'au moins 5 des symptômes suivants : une tristesse constante, une humeur dépressive qui dure presque toute la journée et qui se répète pratiquement tous les jours depuis au moins deux semaines. Elle peut s'accompagner de pleurs.
Émotionnels : tristesse, peur, angoisse, irritabilité, sentiment de dépréciation de soi. Comportementaux : humeur labile, agressivité, difficultés à trouver de l'intérêt dans ses activités, à exécuter des tâches quotidiennes, abus de certaines substances.
Le TOC. Le trouble obsessionnel compulsif (TOC) se manifeste par deux types de symptômes plus ou moins prononcés, les obsessions et les compulsions, qui peuvent apparaître isolément ou simultanément. Ces symptômes ont, dans tous les cas, un lourd retentissement sur le comportement au quotidien.