1. Louis JACOB, Hébert. Le Père Duchesne. Chef des sans-culottes.
Outre ces espaces de débats, les sans-culottes bénéficient de l'appui des journalistes. Ainsi les journaux de Jean-Paul Marat, L'Ami du peuple, ou de Jacques René Hébert qui est à l'origine du Père Duchesne, sont des relais efficaces du discours politique des sans-culottes.
Les montagnards y sont de plus en plus puissants, notamment depuis l'élection de Robespierre au Comité de Salut public. C'est justement Robespierre qui entraînera les Sans-culottes dans sa chute en 1794.
— leurs adversaires sont les « Montagnards ». On les appelle ainsi car ils ont pris l'habitude, à la Convention, de se rassembler sur les bancs les plus élevés de la salle, la « montagne ». Ils souhaitent limiter la propriété et contrôler le commerce. Ils sont souvent plus proches des « sans-culottes ».
Les « Sans-culottes » veulent la liberté, luttent contre la vie chère et contre les prêtres qui n'acceptent pas la Révolution. Ils veulent que l'argent des plus riches soit redistribué aux plus pauvres. Ils sont prêts à s'engager dans l'armée et à faire la guerre contre d'autres pays pour défendre leurs idées.
« Sans-culottes » est le nom donné, au début de la Révolution française de 1789, par mépris, aux manifestants populaires qui portent des pantalons à rayures et non des culottes (hauts-de-chausses), symbole vestimentaire de l'aristocratie d'Ancien Régime.
Le 20 juin, les Sans-Culottes parisiens ont attaqué le Palais des Tuileries afin d'obtenir un changement de la politique du roi. Malgré la menace Louis XVI n'a pas cédé.
La Terreur prend fin avec la mort des principaux députés Montagnards dont Robespierre, figure de proue du gouvernement révolutionnaire, guillotiné le 28 juillet 1794. L'héritage de notre République, inaugurée dans la politique de "la Terreur", anime toujours autant de débats au sein de notre histoire politique.
Pour l'Histoire, Robespierre est resté le visage de la Terreur. "Au sein du comité de Salut public où il entre le 27 juillet 1793, Robespierre est plus puissant que jamais et s'impose incontestablement comme le premier des onze, en notoriété et en autorité.
Période de la Révolution française (1793-1794) pendant laquelle des mesures exceptionnelles sont mises en place pour arrêter et punir les opposants aux Montagnards.
Robespierre mené au supplice par Pierre-Antoine Demachy, 1794. Robespierre avait reçu, ou s'était tiré, une balle dans la mâchoire, Couthon avait eu la tête fracassée et Augustin Robespierre s'était gravement blessé en sautant par la fenêtre de l'hôtel de ville.
Pour d'autres, Robespierre tenta de limiter les excès de la Terreur, et fut avant tout un défenseur de la paix, de la démocratie directe et de la justice sociale, un porte-parole des pauvres, et l'un des acteurs de la première abolition de l'esclavage en France.
C'est la fin. Le chef montagnard est blessé à la mâchoire par un coup de pistolet. En piteux état, il est guillotiné le lendemain, le 10 thermidor An II (28 juillet 1794) avec Saint-Just, Couthon et Robespierre jeune, son frère, ainsi qu'une vingtaine d'autres partisans.
Le 10 août 1792, les Sans-culottes s'emparent du Palais des Tuileries et emprisonnent Louis XVI et sa famille au Temple. Lors de cette journée sanglante qui marque la fin de la monarchie constitutionnelle, le roi est encore défendu par les « Gardes-Suisses », souvent cités mais bien mal connus.
Les principes politiques des Sans-Culottes reposaient en grande partie sur l'égalité sociale, l'égalité économique et la démocratie populaire. Ils soutenaient l'abolition des privilèges et de l'autorité de la monarchie, de la noblesse et du clergé de l'Église catholique romaine.
Au nom de la guerre et du « salut public », une politique de répression est instaurée par le gouvernement révolutionnaire, sous la pression d'événements menaçant la sûreté de l'État. C'est l'application outrancière de ces sévérités nécessaires qui forme ce que l'on a appelé la terreur.
1"La terreur n'est autre chose que la justice prompte, sévère, inflexible ; elle est donc une émanation de la vertu"1. Par ces mots, Robespierre justifiait le moyen révolutionnaire de la terreur tout en le circonscrivant fermement dans son principe.
Celui qui avait osé défier le Comité de Salut Public en exigeant la fin de la Terreur sera condamné à mort à la suite d'un simulacre de procès et exécuté le 5 avril 1794.
Robespierre aurait alors prononcé la fameuse phrase : « La République est morte ; les brigands triomphent. » Au terme d'une nuit de violences, Robespierre est finalement renversé. Le régime de la Terreur s'achève enfin, après que soixante-quinze membres de la Commune ont été guillotinés.
La Terreur est le nom donné à une période de la révolution de 1789 située entre 1793 et 1794. Il s'agit des mesures décidées par le gouvernement révolutionnaire. A Paris, l'exécution de l'ex-reine Marie-Antoinette le 16 octobre 1793.
Le 21 janvier 1793, le roi Louis XVI, rebaptisé Louis Capet dans l'acte d'accusation de son procès, est guillotiné en public sur la place de la Révolution, actuelle place de la Concorde, à Paris. Sa mort met un terme à près de 1 300 ans de monarchie en France, depuis le règne de Clovis à la fin du Ve siècle.
Le 21 juin 1791, le roi Louis XVI et sa famille quittent Paris en pleine nuit. Le roi veut rejoindre une armée près de la frontière allemande et revenir à Paris pour renverser la révolution. Mais tout ne se passe pas comme prévu.