On appelle verre : un matériau dur, fragile (cassant) et transparent, à base de dioxyde de silicium et de fondants. Cette définition est celle du sens commun et c'était aussi celle des scientifiques jusqu'au xix e siècle.
Substance minérale fabriquée, transparente et isotrope. 2. Récipient en verre, en cristal, en plastique, pour boire : Verre à liqueur.
Le verre est appelé gobelet s'il n'a pas de pied, « forme haute » s'il est plus haut que large, « forme basse » s'il est plus large que haut.
1500 av.
-C, les Égyptiens fabriquent les premiers récipients en verre creux, qui servent alors de récipient à onguent ou à huile. Le plus ancien objet en verre daté, un calice très fin en verre bleu clair, est aujourd'hui exposé au musée national d'art égyptien de Munich.
Le verre, un matériau sûr
Il est imperméable et non-réactif. Il permet donc une meilleure conservation des aliments et des boissons. Le verre préserve leurs vitamines naturelles, leurs minéraux et leurs autres bienfaits pour la santé.
➙ carreau, glace, vitre. Verre dépoli.
Au moyen âge la coupe est un vase à boire monté sur un pied et muni d'un couvercle ; mais il y en avait aussi sans pied, à récipient plus ou moins évasé en forme de verre à boire.
Différentes matières premières sont nécessaires pour fabriquer du verre. Il s'agit principalement de sable, de soude et de chaux. Avant de les mélanger, ils sont soigneusement pesés. La bonne quantité de chaque matière première dans le mélange permet de fabriquer les meilleurs vitrages.
Au-dessous de 750 °C, au contact de la silice, les cristaux de carbonate de sodium se déforment pour épouser la forme des cristaux de silice. Une réaction entre le sable et le carbonate de sodium (réaction de décarbonatation) est à l'origine de la formation de deux types de silicates de sodium.
La première fabrication du verre remonte probablement à 4 500 ans avant notre ère, en Mésopotamie. C'est toutefois en Égypte antique autour de 3 000 ans avant notre ère que les premiers objets artisanaux en verre ont été découverts.
Ce terme trouverait son origine dans le système de mesures utilisé en France au moyen-âge. Le terme “Demi” serait le diminutif de “demiard”. Le demiard est une ancienne unité de capacité pour les liquides. Le demiard correspond à la moitié d'une chopine (0,568 litre).
Le verre : la substance vitreuse
On écrit verre, avec rr, le nom masculin qui désigne la substance vitreuse transparente et par extension des objets fabriqués avec cette substance. Du verre coloré pour la fabrication des bouteilles. Des verres de lunettes.
Verre, vert, vair, ver, vers…
Les homonymes sont des mots qui se prononcent ou s'écrivent de la même façon, mais ont des sens différents.
Le plus fréquemment, le verre est constitué d'oxyde de silicium (silice SiO2) et de fondants, le constituant principal du sable. De manière scientifique, le verre est défini comme un matériau amorphe (c'est-à-dire non cristallin) présentant le phénomène de transition vitreuse.
Substance solide, transparente et cassante, obtenue par la fusion d'un sable siliceux avec du carbonate de sodium ou de potassium.
La couleur propre produite par l'oxyde de manganèse dans la composition du verre est le violet et par cela seul on peut déjà se rendre compte de quelle façon il détruit la couleur jaune verdâtre produite par le fer.
Le cristal est un ensemble d'atomes ordonnés (on parle de structure cristalline) alors que le verre est un solide amorphe (désordonné). Lorsqu'on chauffe du verre, celui-ci n'a pas de fusion franche ; on parle de transition vitreuse. On obtient une pâte molle que l'on peut manipuler.
L'élaboration du verre proprement dite, au départ de trois matières premières de base naturelles et abondantes sur Terre : l'oxyde de silicium, l'oxyde de sodium et l'oxyde de calcium. La fusion a lieu aux alentours de 1500°C et l'affinage aux environs de 1400°C.
Le verre est teint en bleu par l'ajout d'une faible concentration de cobalt (0,025 à 0,1 %). L'oxyde d'étain et les oxydes d'antimoine et d'arsenic permettent de produire un verre blanc opaque.
Les premiers objets artisanaux en verre furent découverts en Égypte. Ils sont datés de 3 000 ans avant notre ère. Façonnés de manière primitive, le matériel était roulé sur un noyau de sable ou de terre cuite. On raconte que Thoutmosis III, pharaon d'Égypte entre 1483 et 1450 avant J.
Cette «versatilité» du verre a une conséquence importante : il vieillit. Ce qui en fait un bon modèle pour l'étude du vieillissement de nombreux autres matériaux. Historiquement, le verre n'a pas toujours été transparent.
L'idée était que dans le goulot de la bouteille, un bouchon devaient avoir une surface comme celle qu'on trouve sur le bouchon de verre ( pour retenir la bille).
On sait ainsi que le goût pour l'aigre-doux, le mélange d'acide et de sucré, était très répandu au Moyen Age. A raison de 3 litres de vin par personne et par jour (même si ces vins étaient moins forts en alcool qu'aujourd'hui) « il faut envisager que les gens étaient malades » raconte Danièle Alexandre-Bidon.
A ma connaissance, les premières fenêtres attestées datent du début du IIème millénaire av. J. -C. dans la civilisation grecque minoenne.