Gitan nomade. Personne appartenant à un peuple d'Europe à tradition nomade, qui n'a pas de lieu d'habitation fixe.
"Manouche" désigne les descendants d'un groupe de Roms installé en Allemagne au XVe siècle. Ils vivent essentiellement dans des caravanes et sont attachés à un mode de vie itinérant. Ils font donc partie des "gens du voyage".
Pour les Manouches, il est fait mention de la couleur des cheveux (« souvent très noirs ») et de la peau (« souvent très mate [17][17]La couleur mate était associée à la couleur du diable au…»). Une seule fois il est mentionné « ils sont sales ».
Tsiganes, Roms (avec un ou deux « r » ?), Bohémiens, Gitans, Manouches, Voyageurs, nomades. Autant de noms pour définir des réalités qui se distinguent et s'entrecroisent sans cesse.
Pour se marier, les gitans ne vont ni à la mairie, ni à l'église, l'union se déroule en famille. Pour eux, seul un mariage selon les rites gitans a de la valeur.
Origine et langage
Les recherches menées par Louis de Gouyon Matignon démontrent que le sintikès, la langue des Sinté, est issue pour 50 % de la langue hindi. C'est un dialecte germanisé (au nord) et italianisé (au sud). Les Sinté vivant en France sont appelés « Manouches ».
Les Manouches ou Sintès : du tsigane « mnouch » qui signifie « homme », également utilisé familièrement pour désigner un gitan nomade –selon Le Petit Robert- sont originaires de l'Est de la France, de l'Allemagne, de l'Autriche et du Nord de l'Italie.
Gitan désigne un bohémien originaire d'Espagne. C'est-à-dire un membre d'une population nomade, faisant partie de l'ensemble nommé Roms. Exemple : Les gitans ont une très belle culture, qui se transmet notamment beaucoup à travers la musique.
Originaires d'Allemagne et surnommés « les H », ils sont issus de la communauté yéniche sédentarisée et installés à Montreuil-sous-Bois en Seine-Saint-Denis. Les trois frères sont, depuis 1994, à la tête du clan. L'ainé, Jean-Claude Hornec, dit « Eddy Mitchell » ou « Lounes », est né en 1953.
Nom commun. Personne qui n'appartient pas à une communauté tsigane (Gitans, Manouches, Roms ou autres). Il existe plusieurs variantes du mot comme “payo” plus souvent utilisé par les Gitans en Espagne ou encore “paysan” plus souvent utilisé dans l'argot.
Qui sont les Gitans ? À l'origine, ces groupes de gitans résidant en Espagne sont originaires du sous-continent indien, en particulier du nord-ouest de l'Inde. Les premiers témoignages de communautés gitanes en Europe et en Espagne remontent aux XIVe et XVe siècles.
Elagueurs, ferblantiers, rempailleurs, marchands ambulants, couvreurs-zingueurs, artistes de cirque (20 000 Tsiganes travaillent sous 200 chapiteaux familiaux)… leurs activités sont par nature indépendantes, et presque toujours héritées de la tradition.
Ce qui caractérise les familles manouches, c'est le nombre d'enfants, à moitié nus, dépenaillés, libres de leurs mouvements à proximité du campement. L'adultère est sévèrement puni et jamais une Tsigane ne doit se livrer à la prostitution. La séparation ou le divorce sont admis dans le couple, mais pas la tromperie.
Cérémonie du Panuelo ou du mouchoir
Il s'agit de vérifier sa virginité : L'Aroutadora (une femme de la communauté réputée pour sa sagesse) vérifie la virginité de la future épouse avec un mouchoir. Elle peut ensuite exhiber un tissu tâché de sang durant les festivités pour prouver la vertu de la jeune-fille.
Le drapeau rom se compose des couleurs bleues et vertes ainsi que d'une roue rouge au milieu. La roue, chakra en romani, à 16 rayons symbolise le voyage, la route mais surtout les origines indiennes des peuples roms.
Il s'agit de bornes qui obligent les occupants du lieu à payer à l'avance leur consommation d'eau et d'électricité, un concept inédit en France. Une fois que les voyageurs ont utilisé la totalité de leur crédit, l'eau et l'électricité vont automatiquement se couper.
La Défenseure des droits publie le rapport "Gens du voyage : lever les entraves aux droits ". Elle alerte sur les discriminations systémiques vécues par les gens du voyage et les insuffisances en matière d'aires d'accueil.
Dans ce cas, dites-lui « Kamotout », qui est la traduction de « Je t'aime » en manouche.
Ainsi, « Je t'aime » dans cette langue gitane peut être traduit par « Te camelo ». Par exemple, pour signifier à sa chérie « Je t'ai tellement aimé », on peut dire « Yo que tanto te camelo ».
gadjis. Terme utilisé par les Tsiganes pour désigner une fille ou une femme non gitane. Forme féminine de gadjo.