Lorsqu'une marchandise s'écoule très facilement, on dit parfois qu'elle «se vend comme des petits pains». Une expression apparue dans le courant du XXe siècle, mais qui fait référence à un épisode de la vie de Jésus relaté dans la Bible.
S'excluant du débat, les Alsaciens l'appellent petit pain, tout comme les habitants du Nord-Pas-de-Calais. Autre originalité de la région, le petit pain est parfois saupoudré de sucre glace ou glacé au sucre. Plusieurs théories affirment qu'il s'agit d'une influence germanique.
Au Maroc, Algérie, Tunisie et dans les régions françaises du Nord-Est limitrophes des frontières, un « petit pain » est un pain au chocolat.
Il faut ajouter à cette confrontation binaire des variantes, puisque dans le Nord, on dit "petit pain au chocolat", ou "couque au chocolat", comme en Belgique, alors que dans l'Est et la Suisse romande, on évoque plutôt le "croissant au chocolat", un dérivé de l'allemand "schokoladencroissant".
Culture populaire. Cette viennoiserie est le thème de plusieurs chansons françaises comme Le Petit Pain au chocolat de Joe Dassin en 1968, ancrant le terme dans la culture populaire, Pain au chocolat du groupe IAM en 2013, ou encore Les Petits pains au chocolat de Charles Aznavour en 2015.
En Alsace, les habitants trouvaient que la viennoiserie en forme de spirale, traditionnellement fourrée de raisins secs et de crème pâtissière, ressemblait curieusement à un escargot. Ce petit gastéropode, appelé « Schneck » dans le dialecte allemand, a vu son nom devenir l'emblème du goûter à la pâte feuilletée.
Cette expression provient de l'anglais « chocolate in bread », employée lorsque l'Aquitaine était sous domination anglaise. Selon cette hypothèse, les Anglais auraient demandé du « chocolat dans du pain », phrase qui aurait évolué en « chocolatine » dans le Sud-Ouest.
Quant aux adeptes du «pain au chocolat», pas besoin de monter sur vos grand chevaux. Au fond, c'est bien vous qui avez raison. Car si l'on parle alors de «chocolatine», c'est pour évoquer la version qui existe à l'époque, c'est-à-dire à base de brioche, la même que celle d'Auguste Zang.
Il faut ajouter à cette confrontation binaire des variantes, puisque dans le Nord, on dit "petit pain au chocolat", ou "couque au chocolat", comme en Belgique, alors que dans l'Est et la Suisse romande, on évoque plutôt le "croissant au chocolat", un dérivé de l'allemand "schokoladencroissant".
Parmi ces récits, que détaille le blog Couteaux & Tire-bouchons, l'un situe la naissance du pain au chocolat au XVe siècle. La région Aquitaine était alors sous le règne de l'Angleterre et ce sont les Anglais qui auraient donné au pain au chocolat le nom de chocolatine.
D'un côté, les Français du Sud-Ouest pour qui "chocolatine" est le terme correct, de l'autre, le reste du pays, qui opte plutôt pour "pain au chocolat".
En week-end à Bordeaux, ne commettez pas l'erreur de demander un "pain au chocolat" dans une boulangerie ! Le commerçant et les clients vous riront au nez : "on dit chocolatine !". Pour eux, comme pour une bonne partie des habitants du Sud-Ouest de la France, c'est le nom officiel de cette viennoiserie.
Le pistolet est un petit pain bruxellois, rond, fendu d'un léger sillon au sommet ; il est destiné à une seule personne ; on appelle aussi « pistolet » des petits pains ronds, ou allongés, dans d'autres régions de la Belgique. Pistolets bruxellois, photographiés dans une boulangerie bruxelloise.
“Entre l'accent autrichien qui prononce les 'd' comme des 't' et le nôtre, les Parisiens ont appelé la viennoiserie 'chocolatine'.” Pendant de longues années, toute la France parlait alors de “chocolatine”… jusqu'à ce que des pâtissiers s'approprient la recette et remplacent la pâte à brioche par une pâte feuilletée.
Pour les boulangers autrichiens, le « pain au chocolat » évoque tout autre chose, c'est le Schokoladebrot, qui ressemble plus à un cake au chocolat. Il est donc probable que le premier terme pour désigner une viennoiserie fourrée au chocolat ait été « Chocolatine », à cause de cette déformation linguistique.
Si l'essor du pain coïncide avec celui de la culture du blé au néolithique, il est probable que des pains primitifs aient été confectionnés avant à partir de céréales sauvages, comme en attestent notamment des restes de pain plat retrouvés en Jordanie et datant de plus de 14 000 ans.
Logiquement, on devrait donc dire « pain au chocolat » pour des viennoiseries faites à base de pâte à pain au lait, et employer un autre terme pour désigner celle faite avec de la pâte levée feuilletée. Une raison donc de revenir au terme initial « Chocolatine ».
Bien qu'il soit un des symboles de l'art de vivre à la française les plus connus, le croissant est originaire de Vienne, la capitale de l'Autriche. En 1683, la ville était assiégée par l'armée ottomane, qui attendait le bon moment pour l'envahir.
Si le croissant est souvent associé à la France, il serait originaire de Vienne, en Autriche. Selon la légende, il aurait été créé en 1683 pour célébrer la victoire de l'armée autrichienne sur les Turcs lors du siège de Vienne.
À Marseille, comme dans une grande partie du pays, le pain au chocolat est roi. Mais attention, dans le sud-ouest, si vous vous y rendez, notre meilleur ami du petit déjeuner se dit "chocolatine".
Nom commun. (Par plaisanterie) Pain aux raisins.
La fameuse chocolatine se fait aussi une place dans l'Aude et l'Aveyron. Elle déborde même un peu sur l'Hérault. Un peu, car dans l'ex Languedoc-Roussillon, c'est bien "pain au chocolat" qui reste l'expression plébiscitée.
Attention, sujet sensible ! Si vous entrez dans une boulangerie toulousaine pour acheter votre traditionnel pain au chocolat, demandez une « chocolatine ». Oui, c'est ainsi que les habitants de la Ville rose (et du Sud-Ouest en général) nomment cette viennoiserie au chocolat.
Étymologie. De « viennois » (relatif à la ville de Vienne, en Autriche) avec le suffixe -erie, en hommage aux boulangers viennois qui ont célébré, à la fin du Siège de Vienne (1683), la victoire autrichienne et catholique sur les Turcs musulmans.
« Pain au chocolat » est donc le terme actuel correct pour désigner la viennoiserie de notre cœur. « Chocolatine » étant l'ancienne expression, devenue aujourd'hui une appellation régionale.