C'est ainsi que parafer (ou parafe) devra être préféré à parapher (ou paraphe), puisque ces deux graphies sont ACTUELLEMENT consignées dans le dictionnaire; que éléphant, symphonie ou pharmacie continueront, eux, de s'écrire avec ph, puisqu'ils ne se sont jamais écrits autrement.
Le pH est l'abréviation de "potentiel Hydrogène". Il s'agit d'un indice qui permet de mesurer l'acidité ou l'alcalinité d'une solution, c'est-à-dire l'activité de l'ion hydrogène. Le pH varie de 0 (eau très acide) à 14 (eau très alcaline).
Quand l'orthographe latine tint compte de la réalité du phonème grec, elle rendit φ /pʰ/ par le digramme 'ph'.
Or il se trouve que cette règle est l'héritage d'un temps où, justement, l'orthographe était la suivante fidèle de la prononciation. Ces trois lettres, m, b et p, sont des labiales, c'est-à-dire qu'elles sont articulées au niveau des lèvres, tandis que n, une dentale, l'est au niveau des dents.
Depuis l'uniformisation de l'écriture par Charlemagne et l'apparition de la caroline ou minuscule carolingienne, on n'utilisait que le « s long », qu'un lecteur peut confondre avec un « f ». Plus tard est apparu le « s » final ou « s rond », d'abord utilisé exclusivement en fin de mot.
pH = - log [H3O+] --> ; CHa, étant la concentration initiale d'acide exprimée en mol. L-1 ou molaire.
En 1909, le biochimiste danois S.P.L. Sørensen, comprenant que les vitesses des réactions enzymatiques dépendaient de la concentration des ions hydrogène et non de l'acidité totale, inventait le pH.
L'échelle pH est utilisée pour déterminer le degré d'acidité d'une substance. Elle représente la concentration des ions H+ dans une solution. Plus une substance contient d'ions H+ , plus elle est acide. Plus elle contient d'ions OH− , plus elle est basique.
Richelet simplifie l'orthographe de la voyelle et il réserve le digramme eu aux voyelles [œ] et [ø]. En 1740, l'Académie écrit piqûre et maintient un accent pour montrer le caractère exceptionnel de cette graphie, l'accent sert à noter le u diacritique du digramme qu et le u du suffixe -ure.
L'orthographe du français est complexe : on le voit dès le premier mot de ce texte. Pourquoi th et ph dans le mot orthographe ? Dans le premier cas, th, la lettre h ne se prononce pas. Elle a pour fonction de rappeler que, dans la racine grecque ortho, le t prononcé n'est pas un t (tau) mais un q (têta).
Pourquoi écrit-on « -eau » ? À cause de l'évolution phonétique : la première forme du suffixe en français était « -el ». La consonne « l » s'est vocalisée, donnant naissance à une diphtongue « au ». Puis cette diphtongue s'est réduite au son « o » et « eau » est resté, comme témoin de l'histoire.
Sigle signifiant potentiel hydrogène (de l'allemand potenz) ou pondus Hydrogenium (traduction de poids en latin). Il représente la mesure de l'acidité ou de l'alcalinité en chimie d'une solution ou d'un milieu. Plus précisément, le pH mesure la concentration d'une solution aqueuse en ions oxonium H3O+.
Au-dessous de 7, la substance est acide; les ions H+ sont en quantités supérieures. Le pH est un facteur logarithmique; quand une solution devient dix fois plus acides, le pH diminue d'une unité. Si la solution devient 100 fois plus acides, le pH diminuera de deux unités. Le pH est aussi appelé alcalinité.
- Si pH = pKa, [A−]f = [AH]f : les espèces acide et basique ont la même concentration en solution. - Si pH <pKa, [A−]f < [AH]f : l'espèce acide prédomine. - Si pH >pKa, [A−]f > [AH]f : l'espèce basique prédomine.
Pour écrire le S Majuscule cursive, on dessine une boucle entre le 3e et le 2e interligne avant de plonger droit vers la ligne de base où on effectue une légère courbe ornementale.
D'où vient le mot bonbon ? Contrairement à la majorité des mots qui forment la langue française, bonbon n'a pas de racine latine. Il vient de la répétition d'un adjectif (bon).
Le mot « bonbon » est constitué d'une répétition de « bon », et ne s'écrit donc pas selon la règle générale, c'est-à-dire avec un « m » devant le « b ».
L'orthographe. m devant m, b et p. Devant les lettres m, b et p, le n devient un m. L'exception la plus amusante reste la double exception de embonpoint qui change le n en m dans la première syllabe mais pas la deuxième.
Le R anglais est dit “rétroflexe” c'est-à-dire qu'on le prononce en ramenant la langue vers l'arrière du palais et non avec la gorge comme en français. Dans le même mouvement, il faut également élargir la langue de telle sorte que ses côtés touchent les dents du haut (molaires et prémolaires).
Quand le R est précédé d'une consonne, vous pouvez utiliser une technique similaire : séparez les deux consonnes avec un son [ø] pour bien prononcer le [R], puis supprimez-le pour prrrrrononcer comme les français natifs !