Cette habitude remonte au Moyen-Âge. A l'époque, nombreux étaient les malheureux qui mouraient, empoisonnés par leur compagnon de boisson. Ainsi, entrechoquer les verres entre eux, afin qu'un peu de liquide passe d'un gobelet à l'autre, était l'assurance de ne pas périr, une fois son verre fini.
Sous l'Ancien Régime, pour tuer quelqu'un sans tâcher le lino, on pouvait l'empoisonner. Une petite dose de poison placée dans le verre de votre ennemi vous permettait de vous en débarrasser rapidement. On a alors instauré un rituel avant de boire : entrechoquer les verres.
Cette coutume est née au moyen-âge. A l'époque, l'empoisonnement via une boisson était très courant. Dans un signe de confiance, on échangeait son breuvage avec la personne avec qui ont trinquait. Plus précisément, la première personne entrechoquait son verre sur le verre de la seconde personne.
À l'Antiquité, nous aurions plutôt dit « santé » en référence à un rite religieux qui invitait à boire la boisson de la vie, en l'honneur des dieux et des morts. Au Moyen Âge, trinquer aurait aussi permis de se mettre confiance avec ses compagnons, en décourageant les potentiels empoisonneurs.
Choquer légèrement son verre contre celui de quelqu'un avant de boire à la santé de quelqu'un, au succès de quelque chose, etc.
En effet, la croyance voulait que disperser leurs cendres dans un champ était l'assurance d'obtenir des récoltes abondantes. En Allemagne, trinquer avec de l'eau ou un verre a moitié vide possède une signification assez morbide. Cela veut dire que vous souhaitez la mort à la personne avec qui vous trinquez.
Mais pourquoi doit-on absolument se regarder dans les yeux ? L'origine de cette tradition vient également du Moyen Âge. Après avoir trinqué, il était de bon ton de se regarder dans les yeux afin de sonder dans le regard de ses convives s'ils étaient venus, ou non, avec de bonnes intentions.
Trinquer est synonyme de fête, de joie... Par extension, les grecs ne trinquent pas avec leur café (frappé, fredo ou autre). Comme ils boivent du café jusqu'à 22h sans problème, il est fréquent que pour le 1er toast de la soirée certains soient encore au café.
Et oui, si l'on trinque c'est pour s'assurer que le contenu du verre ne contient pas de poison. Pourquoi donc ? Parce qu'en trinquant, en trinquant fort, le contenu des verres est censé se mélanger, même un tout petit peu. Et donc, celui qui vous a servi à boire est empoisonné aussi.
Bien que le mot « toast » renvoie à l'anglais, l'expression trouve son origine en France . En effet, la coutume remonte aux XVII-XVIIIe siècles : en Ancien Français, le mot « toste » se rapportait à une tranche de pain grillée plongée dans du vin que l'on buvait au moment de célébrer quelqu'un.
Parce qu'en trinquant, en trinquant fort, le contenu des verres est censé se mélanger, même un tout petit peu. Et donc, celui qui vous a servi à boire est empoisonné aussi.
tʃin], est une expression française utilisée pour trinquer, par exemple à l'apéritif. « Tchin ! Tchin ! » symbolise le bruit des verres. De nos jours, on ne cogne qu'une seule fois les verres entre eux, mais on continue à dire deux fois « tchin ».
Lever son verre : signification
En levant son verre, on réalise en réalité un geste de reconnaissance. Il s'agit alors d'un moment consacré à une divinité, à une ou des personnes. Déguster un vin est alors une célébration.
L'origine de ce geste est moins joyeuse qu'aujourd'hui… En effet, le geste pour trinquer a été inventé au Moyen-Âge. A l'époque, l'une des manières les plus fréquentes d'assassiner quelqu'un était d'empoisonner son verre. La solution qui a été trouvée : entrechoquer les verres.
( XIV e siècle) De l'allemand trinken (« boire ») ; ( XVII e siècle) prend le sens de « porter un toast » ; (1876) sens figuré.
Pour trinquer en russe : За ваше здоровье! (Za vaché zdarovié) Si vous souhaitez trinquer avant de boire un verre avec des Russes, c'est l'expression qu'il faudra utiliser. Elle équivaut à l'expression française À ta santé !
Cette habitude remonte au temps où, dans l'Italie du XVIème et XVIIème siècles, il pouvait être très dangereux de boire avec son hôte ; en effet, certains avaient la fâcheuse habitude de chercher à vous empoisonner s'ils vous considéraient comme un ennemi, réel ou potentiel.
La tradition qui persiste
Les yeux dans les yeux, sans croiser les verres, chacun lève son verre pour choquer celui de l'autre. Ceci ne vient en fait pas d'une marque d'amitié mais bien de défiance, d'après une légende urbaine qui persiste.
En même temps que vous trinquez, regardez l'autre personne dans les yeux, mais ne croisez jamais votre bras avec quelqu'un d'autre au risque d'être maudit de sept années de mauvais sexe pour vous deux.
Dans la culture hip-hop américaine, la libation consiste à verser une petite quantité de liqueur de malt, ou autre alcool, sur le sol, en hommage à des camarades enterrés (« dead homies ») ou en prison, ou simplement pour consacrer une nouvelle entreprise.
Nous pouvons tout à fait trinquer avec un verre d' eau, un jus de pomme ou un soda. L'important est de s'assurer que tous les verres soient pleins avant de porter un toast. Et même si la personne qui lance le toast n'a pas vu que notre coupe était vide, ce n'est pas grave.
En français vous pouvez tout simplement dire santé lorsque vous levez vos verres, avant de trinquer. Trinquer signifie entrechoquer son verre avec le verre d'une autre personne avant de boire. Une manière plus polie et courtoise est de dire « à votre santé ».
En France l'apéritif moderne a été popularisé, en 1846, par Joseph Dubonnet, chimiste français, qui élabora une boisson à base de vin et de quinine pour lutter contre le paludisme.
Expression chinoise à l'origine, «qing qing» (prononcer «tchin-tchin»), pouvant se traduire par «je vous en prie», était une formule utilisée pour inviter quelqu'un à boire. L'expression, d'après le CNRTL, proviendrait de «tsing tsing» qui signifie «salut» en pidgin de la région de Canton, en Chine.
La droite est associée à la vérité, à ce qui est juste, au bon droit, alors que la gauche est associée au mensonge (ce qui n'est pas droit), à l'injustice, au fait d'être dans son tort.