Puisqu'une des finalités de la Communion est de nourrir en nous la vie divine, la première condition pour pouvoir recevoir l'eucharistie est d'avoir reçu le baptême. Les personnes non baptisées (donc les catéchumènes compris) ne peuvent donc pas recevoir la sainte Communion.
L'eucharistie est avant tout le sacrifice du Christ qui donne son corps et son sang. Dès lors, y participer sans aller communier peut interroger. Cela rappelle avant tout qu'accueillir Jésus en soi n'a rien d'une évidence et appelle une préparation du cœur.
L'eucharistie étant le centre de la vie chrétienne, tout adulte baptisé peut faire sa première communion et ensuite communier à chaque eucharistie. Pour les enfants, ils font généralement leur première communion après deux années de catéchèse.
Le Code du droit canon (1983) précise que « les excommuniés et les interdits […] et ceux qui persistent avec obstination dans un péché grave et manifeste, ne seront pas admis à la sainte communion » (canon 915). C'est donc le péché grave qui exclut de la communion eucharistique.
Dans l'Église catholique, seuls ceux qui sont en état de grâce, c'est-à-dire sans aucun péché mortel, peuvent recevoir l'Eucharistie. Cette doctrine se fonde sur 1 Co 11:27-29.
Des personnes divorcées remariées ou vivant en concubinage souffrent de ne pas pouvoir communier, recevoir l'hostie. Elles se sentent exclues, rejetées par l'Église et sont conduites parfois à ne plus participer à la messe.
La doctrine de l'Eglise catholique interdit en effet l'accès aux sacrements comme la communion ou la confession aux divorcés remariés, estimant que leur nouvelle union est une trahison devant Dieu de leur premier -- et unique -- conjoint.
l'acédie, l'envie, l'avarice, la vaine gloire, la gourmandise, la luxure, la colère désordonnée. Pour S. Thomas les péchés les plus grave sont les péchés qui sont directement contre Dieu : L'infidélité, le désespoir et la haine de Dieu.
Le protestantisme insiste plus sur la transcendance infinie de Dieu et de sa grâce qui accueille chacun sans condition, le « prenez et mangez » évoque la foi, cette démarche personnelle de l'individu, le résultat étant le « ceci est mon corps » du Christ, une humanité un peu plus réconciliée en lui et par lui.
Citons quelques exemples de péchés véniels : avoir une vaine estime de soi-même ou une vaine satisfaction dans ce qui nous concerne ; recevoir la sainte communion de manière insouciante, avec des distractions; admettre en son cœur tout soupçon non fondé, tout jugement injuste contre le prochain, etc.….
Car la communion eucharistique est bien avant tout une question de "désir" – désir de Dieu auquel répond le désir de l'homme. Communier, c'est donc, à notre niveau, renouveler notre adhésion au Christ sauveur, aujourd'hui, avec tout ce que nous sommes.
La communion ou l'eucharisitie, c'est quoi ? L'Eucharistie, ou la Communion, est un des sept sacrements de l'Église catholique. C'est aussi la source et le sommet de toute vie chrétienne. Communier est le fait de recevoir le corps du Christ présent sous l'apparence du pain consacré au cours de l'Eucharistie.
Il est important de rappeler de façon simple que la Communion n'est pas obligatoire. Elle implique une démarche de Foi en la Présence réelle de Jésus-Christ dans l'Hostie consacrée.
Le déroulement est le même qu'une messe d'enterrement, mais il n'y a pas d'eucharistie. La cérémonie est donc plus courte, mais cela ne retire rien à la solennité ou à l'importance de la célébration.
Il s'agit d'être présent au Christ qui manifeste sa présence à travers l'ordination sacerdotale du prêtre célébrant, agissant en son nom. Aller à la messe, c'est rejoindre la communauté chrétienne en nous approchant de la table de l'Eucharistie. Aller à la messe, c'est renouveler notre foi.
Le seul péché qui ne sera pas remis est le péché contre l'Esprit, et cela signifie que si un pécheur ne peut pas recevoir l'absolution dans le sacrement de réconciliation, c'est qu'il lui manque des dispositions au pardon.
le péché mortel, dont la matière est grave (ex. violence, adultère, vol important...) et qui est commis en pleine conscience et de propos délibéré. Cet acte coupe totalement celui qui le commet de la grâce divine, plaçant ainsi l'âme en état de mort (c'est-à-dire séparée de Dieu) jusqu'à son absolution.
Le mariage à l'église
Vous ne pourrez vous marier à l'église que si votre première union ne s'y est pas célébrée. Le mariage chrétien ne peut en effet pas être rompu par le simple fait du divorce.
Le Seigneur n'a jamais permis le divorce pour motif d'ascétisme. Il a dit : “Que l'homme ne sépare pas ce que Dieu a uni” (Mt 19.6 et //). Mais il ne faut pas entendre dans ce verset plus que ce qu'il dit.
En effet, l'Église ne reconnaît pas le divorce, qui est une procédure juridique civile. « Lorsqu'ils reçoivent le sacrement de mariage, les époux sont unis par un lien sacré indissoluble. Ce lien ne peut être rompu par le divorce.
Le jeûne eucharistique est une pratique des Églises catholique et orthodoxe consistant à s'abstenir de nourriture dans le temps qui précède la participation à la messe, par respect avant de recevoir la communion au Corps du Christ qui a lieu vers la fin de la cérémonie.
La communion accroît notre union avec le Christ. Recevoir l'Eucharistie en communion donne comme fruit principal l'union intime avec le Christ Jésus.
Nous devons aller à la sainte communion, d'abord pour que Jésus-Christ soit en nous tout ce qu'il doit y être, et que nous y cessions nous-mêmes d'être ce que nous sommes, voulant nous y perdre en lui et nous priver de nous-mêmes.