«Lors d'une nuit de sommeil, notre organisme produit moins de cortisol, une hormone naturellement anti-inflammatoire.» Ces douleurs positionnelles de repos sont encore plus vives avec les pathologies d'origine inflammatoire, telle l'arthrite, où les œdèmes articulaires sont omniprésents.
Lorsque l'on souffre de douleurs articulaires la nuit, l'oreiller en mousse à mémoire de forme représente un allié indispensable pour soulager les maux. Pour adoucir votre sommeil, vous devrez également opter pour un oreiller dont la hauteur est adaptée à votre position de sommeil.
Une douleur, une position de sommeil
En cas de mal de tête ou mal de dents, il est conseillé de dormir sur le dos, en plaçant un oreiller supplémentaire sous la tête ; en cas de douleurs au cou, de lombalgies ou de côtes cassées, la position sur le dos reste la meilleure, avec ou sans oreiller sous la tête.
« La douleur peut faire sortir une personne de son sommeil profond, même si elle ne se réveille pas », a-t-il déclaré. Si la douleur vous empêche de bien dormir, prenez rendez-vous avec votre rhumatologue le plus rapidement possible.
L'arthrose peut également influer sur la qualité du sommeil lors des poussées inflammatoires. Toutes les formes d'arthrose peuvent affecter le sommeil pendant la nuit. Les parties du corps les plus concernées par la douleur nocturne sont toutefois le cou, le dos et les hanches1.
La prévention de l'apparition et l'aggravation de l'arthrose repose sur une kinésithérapie et une activité physique régulière, adaptée pour maintenir la force des muscles. Le traitement de l'arthrose nécessite également une prise en charge, individualisée en fonction du site de l'articulation touchée.
Quatre AINS sont vendus sans ordonnance : l'ibuprofène (Motrin, Advil et autres marques), le naproxène (Aleve, Motrimax), le diclofenac (Voltaren Emulgel) et l'acide acétylsalicylique (AAS, Aspirine et autres marques).
Recrudescence nocturne des douleurs : elle signe l'aspect inflammatoire de la douleur. En effet, à partir de quatre heures du matin, le cortisol plasmatique est au plus bas de son cycle et permet ainsi l'expression des douleurs inflammatoires.
Un bain à l'eau tiède, les compresses chaudes et les bouillottes contribuent à apaiser les douleurs et spasmes musculaires et la raideur articulaire. Demandez au médecin de vous fournir des directives sur l'utilisation de la chaleur. N'appliquez pas de chaleur sur les nouvelles blessures ou plaies chirurgicales.
Dans les douleurs neuropathiques localisées, des traitements topiques, en général très bien tolérés, peuvent aussi être utilisés. Il s'agit soit d'un emplâtre médicamenteux d'anesthésique local (lidocaïne, VERSATIS) ou d'un patch cutané de capsaïcine, molécule du piment rouge (QUTENZA).
Dormir sur le côté droit est donc conseillé pour éviter de faire pression sur le cœur, même s'il semble favoriser les brûlures d'estomac. Ainsi, si vous avez un bon cœur mais l'estomac fragile, mieux vaut préférer le côté gauche.
Quelle que soit la cause de la douleur, avec le temps, elle provoque diverses réactions psychologiques : anxiété, insomnie, fatigue, tension nerveuse, repli sur soi, démoralisation, dépression, parfois désintérêt sexuel, etc.
Le Curcuma (Curcuma longa) est l'une des plantes ayant les meilleures propriétés anti-inflammatoires. En effet, les curcumines qui la composent sont des molécules largement utilisées dans la médecine Ayurvédique Indienne, pour leurs propriétés dans le processus d'inflammation(1).
Les douleurs chroniques ont des conséquences néfastes sur les plans physique, psychologique et social. Elles entraînent des hospitalisations, de l'absentéisme au travail ou encore des dépressions. Son coût pour la société est considérable.
Combien de temps dure une sciatique ? Généralement, ceux qui souffrent de la sciatique s'en remettent en quelques semaines ou en quelques mois. Toutefois, il arrive que la sciatique persiste, faisant vivre de longs épisodes douloureux aux patients. C'est le cas d'une sciatique chronique.
En fonction du diagnostic et de la gravité de la sciatique, le médecin peut prescrire une infiltration de corticoïdes et un traitement spécifique de la maladie responsable de la compression du nerf sciatique. Dans certains cas, il peut recommander des séances de kinésithérapie.
Le neurofibrome Plexiforme est une tumeur nerveuse particulière, infiltrante et tortueuse associée typiquement avec la neurofibromatose type 1.
Le tramadol provoque fréquemment des troubles digestifs, comme les nausées et la constipation, des vertiges, la bouche sèche, une somnolence. La revue Prescrire soulignait le risque de troubles du rythme cardiaque et d'hypoglycémie, particulièrement dangereuse chez les personnes âgées.
Cette substance opioïde est intéressante pour soulager les douleurs modérées à intenses qu'elles soient chroniques ou aiguës. On peut, par exemple, l'utiliser en cas de lombalgie ou de lumbago (douleur dans le bas du dos) ou de zona en phase aiguë.
Le paracétamol, à l'instar de l'ibuprofène par exemple, s'il possède comme lui une action analgésique et anti-pyrétique, n'a pas d'effet en revanche sur la réaction d'inflammation ni sur l'agrégation plaquettaire.
L'arthrose est une maladie qui évolue. Elle se caractérise par des périodes stables entrecoupées de périodes de poussées douloureuses ou crises. Ces crises correspondent à une aggravation de la maladie et peuvent durer plusieurs jours à plusieurs semaines.
L'arthrose primitive peut être favorisée par certains facteurs, comme le vieillissement ou la surcharge mécanique de l'articulation (surpoids, anomalie architecturale de l'articulation) ; les anomalies du métabolisme (diabète, etc.) et peut-être une origine hormonale.
Il peut s'agir de la découverte fortuite d'une arthrose sans douleur, sans déformation ni enraidissement. Dans ce cas, l'arthrose ne doit pas être traitée. Parfois, l'arthrose entraîne une douleur, une déformation, une raideur et elle doit être traitée. La douleur est le signe le plus fréquent qui conduit à consulter.