On peut opposer croire et savoir pour dire qu'une croyance n'est pas un savoir. On se situe alors dans la critique des croyances, des opinions au nom du savoir. On conçoit alors le savoir comme une sortie de la croyance, une saisie du vrai.
À première vue, le savoir s'oppose à la croyance : savoir, c'est affirmer une vérité en s'appuyant sur des preuves objectives, des démonstrations, des raisonnements… alors que la croyance repose davantage sur la conviction intime, sur une forme d'intuition non réfléchie.
En ce sens la croyance semble s'opposer radicalement à la raison, entendue comme faculté de calculer, de raisonner,c'est-à-dire de combiner des concepts et des jugements, de déduire des conséquences et, en conséquence, de bien juger, de distinguer le vrai du faux, le bien du mal.
En revanche l'attitude opposée, celle de l'athée ou du sceptique, qui refuse de croire ou qui ne croit pas, est toujours invoquée sur la base de raisons évidentielles suffisantes.
La croyance est une façon de penser qui permet d'affirmer, sans esprit critique, des vérités ou l'existence de choses ou d'êtres sans avoir à en fournir la preuve et indépendamment des faits pouvant infirmer cette croyance. Elle s'oppose au savoir rationnel et à la certitude objective.
Au point de départ d'un savoir, on trouve un questionnement ; chaque savoir peut être continuellement questionné, voire potentiellement réfuté. Une croyance est une certitude individuelle et subjective qui peut reposer sur l'autorité ou sur la confiance, mais qui n'a pas été validée de façon objective.
Nous avons besoin de croire pour ne pas nous en tenir à ce qui est, voir au delà des limites de ce qui est su, démontré, attesté. Entendu en ce sens, croire manifeste une curiosité intellectuelle qui n'est pas inutile dans l'aventure du savoir.
La croyance est spontanée. En plus, c'est agréable : c'est « une ivresse ». L'ivresse suggère que les hommes ne perçoivent pas le réel tel qu'il est, mais qu'ils ont une vision déformée, presque hallucinatoire, de celui-ci: ils croient ce qu'ils désirent, ce qui leur est agréable.
En philosophie, croire a le plus souvent le sens d'avoir une opinion. La croyance naturelle (qui se distingue de la croyance « surnaturelle », la foi) est un état qui se situe entre le doute et la certitude. C'est un assentiment, une reconnaissance comme vraie de quelque chose qui n'est que probable (Locke).
Dérivé du latin credo (« je crois ») et du vieux-français créance, la croyance désigne le fait ou l'action de croire, c'est-à-dire d'attacher une valeur de vérité à un fait ou un énoncé. C'est un état mental qui se décline en plusieurs degrés qui vont de la simple opinion à la science en passant par la foi.
La raison est la faculté de l'esprit qui nous permet de distinguer le vrai du faux et le bien du mal. Elle a donc un usage dans la connaissance, dans le premier cas, elle nous permet d'accéder à la vérité. Elle est utile en morale, afin d'être raisonnable, dans le second cas.
ATHÉE : Définition de ATHÉE.
non croyant adj. Personne qui n'est adepte d'aucune religion.
Qui croit ne sait même plus ce qu'il croit. Qui se contente de sa pensée ne pense plus rien. Cette phrase de Emile-Auguste Chartier, dit Alain contient 30 mots. Il s'agit d'une citation de longueur normale.
N'oublie jamais, celui qui croit savoir n'apprend plus.
1. Tenir quelque chose pour vrai, l'admettre comme une certitude, en être persuadé, convaincu : Comment peut-on croire une telle histoire ? 2. Tenir quelqu'un pour sincère ; se fier à lui : Croire quelqu'un sur parole.
de plus, Qui possède le savoir ? Le philosophe est celui qui possède la totalité du savoir dans la mesure du possible.” mais Pourquoi les savants ne philosophe pas ? Êtres omniscients, ils ne peuvent donc désirer la connaissance qu'ils ont déjà.
C'est l'ignorance qui nous fait croire que sans épreuves on serait heureux.
PLATON, La question du savoir - Encyclopædia Universalis.
Le doute devient néfaste s'il affecte l'esprit et diminue la confiance en soi. Cette situation n'est pas souhaitable car elle empêche toute évolution. Elle aboutit généralement, au final, à un mal-être ou à une frustration, si elle perdure.
Douter est la première étape de la connaissance. Celui qui ne doute pas ne risque pas de progresser vers la connaissance et la vérité. En effet, si je ne doute pas, je ne risque pas de me rendre compte de mon ignorance. Le doute permet de prendre conscience de mon ignorance.
La certitude est à conquérir pour qui veut comprendre, elle n'est pas ce qu'on a, mais ce qu'on désire, non ce qu'on est, mais ce qu'on se doit d'être.
L'Homme a besoin de croire, cette croyance est multi forme . Elle est différente en fonction de notre lieu de naissance, de notre culture, de notre vécu social et familial. Elle est vraie jusqu'à ce que le doute existe et alors elle peut devenir fausse.
Il est facile de croire, facile de ne pas croire. Ce qui est dur c'est de ne pas croire à son incroyance.
Le fait de ne pas croire en soi est source de doutes et des incertitudes dans notre vie de tous les jours. On est souvent hésitant face à certains choix. On a du mal à être convaincu de la justesse de nos décisions. Bref, on s'encombre de questions inutiles chaque fois que l'on souhaite changer notre routine.