Pourquoi est-il question de la 6e extinction de masse ? Parce que cette disparition massive d'une partie de la vie sur terre n'est pas la première. Notre planète a déjà connu 5 autres extinctions au cours de son histoire. L'une d'elles a entraîné la fin des dinosaures.
On parle d'une extinction massive et de sixième extinction car le nombre des disparitions est comparable, sur une courte période, aux « cinq grandes » extinctions massives qui ont marqué le passé géologique de la Terre.
Dans une étude très alarmante, des chercheurs concluent que les espèces de vertébrés reculent de manière massive sur Terre, à la fois en nombre d'animaux et en étendue.
On appelle crise biologique une période assez courte durant laquelle, à l'échelle du globe, un grand nombre d'espèces animales et végétales disparaissent simultanément.
La sixième extinction de masse s'accélère et met en péril la survie de la population humaine : c'est ce qu'affirme une étude, publiée le 1 er juin dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.
En diminuant les espaces nécessaires au développement des espèces sauvages, l'Homme contribue à réduire la biodiversité. Enfin vient le problème des rejets massifs de dioxyde de carbone qui participent depuis un siècle à l'augmentation de l'effet de serre.
Les conséquences sur l'évolution biologique, ils les regroupaient en trois catégories : - une prolifération de maladies infectueuses et un déclin des grands mammifères - la fin des régions tropicales comme moteur de l'évolution de nouvelles espèces - une perte de la biodiversité s'étendant sur des millions d'années.
à la limite Permien-Trias, il y a 251 millions d'années, la plus massive de toutes avec la disparition d'environ 90 % des espèces ; à la limite Trias-Jurassique, il y a environ 200 millions d'années ; à la limite Crétacé-Tertiaire, il y a 65 millions d'années.
Réduire la croissance de la population et de sa consommation, stopper le commerce des espèces en voie de disparition, utiliser des technologies moins consommatrices, aider les pays en développement à préserver leurs habitats naturels sont les solutions préconisées par les scientifiques.
Sixième extinction de masse : la disparition des espèces a été largement sous-estimée. Si l'on comptabilise les invertébrés, 170 à 300 fois plus d'espèces auraient déjà disparu. Les vertébrés représentent environ 3 % de la biodiversité connue.
Et si les prévisions démographiques actuelles varient, il y a un consensus sur le fait que la population mondiale culminera vers le milieu du siècle et commencera à chuter ensuite : dès 2100, le nombre d'habitants sur Terre pourrait être inférieur à celui d'aujourd'hui.
- 65 MA (Crétacé-Paléogène ou extinction K-Pg, antérieurement extinction Crétacé-Tertiaire ou extinction K-T), 5e extinction massive : la fin des dinosaures. Tous règnes confondus, près de six à huit espèces sur dix disparurent, dont les grands sauriens tels les célèbres dinosaures.
L'extinction actuelle, provoquée par l'impact des activités humaines sur les milieux, est comparable à une crise biologique majeure puisque d'ici à 2050, on considère que 25 à 50 % des espèces auront disparu. Malheureusement, ces dommages graves sur la biodiversité seront irréversibles à notre échelle.
Pour définir une crise biologique majeure, on utilise trois critères: - un grand nombre de taxons est concerné par l'extinction, - les espèces qui disparaissent occupaient une vaste surface géographique, - la période sur laquelle se font les extinctions doit être très courte.
La troisième crise du Permien-Trias est la plus grande qu'ait jamais connue la Terre. Elle provoque la disparition de plus de 90% des espèces, terrestres comme marines. Cette crise sans précédent aurait été essentiellement causée par deux épisodes volcaniques majeurs.
Extinction du Dévonien
Il y a : 375 millions d'années. Taux d'extinction (en pourcentage des espèces) : environ 75 %, principalement des organismes marins, en particulier : trilobites, arthropodes…
On dénombre cinq extinctions de masse : l'extinction de l'Ordovicien, le Dévonien, le Permien, le Trias-Jurassique et le Crétacé-tertiaire. On parle alors d'extinction de masse, extinction massive ou crise biologique.
Les causes de la crise biologique actuelle
Les activités humaines telles que la déforestation et l'émission de plastique sont à l'origine de la mise en danger de plusieurs espèces. L'Orang-outan est une espèce de primates présente seulement sur les îles de Sumatra et de Bornéo.
Le destin le plus probable pour la planète consiste en son absorption par le Soleil dans environ 7,5 milliards d'années, après que l'étoile sera devenue une géante rouge et que son rayon aura dépassé celui de l'orbite terrestre actuelle.
Plus de 99 % de tous les organismes ayant vécu sur Terre sont aujourd'hui éteints. À mesure que de nouvelles espèces évoluent pour s'adapter aux changements perpétuels des niches écologiques, les plus anciennes disparaissent. Ce qui ne veut pas dire que le taux d'extinction est perpétuellement constant.
Dans ce groupe figure notamment la fin du Permien, la plus grande extinction de tous les temps survenue il y a 252 millions d'années environ, responsable de la disparition de 95 % des espèces marines.
Le risque d'extinction de l'humanité a été "dangereusement sous-exploré". C'est l'alarmante conclusion d'une étude réalisée par des climatologues et publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) le 1er août 2022.
La planète sera de plus en plus surpeuplée et ses habitants se concentreront dans les villes. Les technologies produiront davantage de richesses, mais il faudra tenir compte des inégalités et de la durabilité. La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes[1].