Tombe-t-on amoureux de son psychanalyste ? Il est tout à fait normal de s'attacher et même de tomber amoureux du psychanalyste. La situation analytique est une situation particulière, en dehors du contexte social habituel. C'est une situation permettant d'accéder au plus intime de soi même et à sa vérité profonde.
Il dispose d'un cadre imposé par sa profession : une déontologie. Votre psy va vous aider à analyser votre transfert pour le résoudre. Il va lui-même gérer son contre-transfert, et ce même s'il éprouve du désir pour vous. L'émergence de cette attirance psy/patient est au cœur de votre thérapie.
Ce sentiment amoureux, la psychanalyse le range dans ce qu'elle nomme «l'amour de transfert». C'est-à-dire toutes les expressions d'affection, mais aussi d'agressivité que le patient éprouve à l'égard de son psy.
Tout psychologue peut être touché par l'amour Eros envers son ou sa patient(e). S'offre à lui deux options : 1) Céder aux passions, et vivre un amour Eros. Qui est hors cadre déontologique.
En psychanalyse, le transfert est la projection de sentiments ou de désirs de la personne en analyse sur une tierce personne, celle-ci étant généralement son analyste. Ainsi, le patient ou la patiente reproduit un sentiment connu ainsi que des émotions familières, envers la personne qui l'écoute.
La personne qui transfère, réagit vis à vis de son interlocuteur, comme s'il s'agissait de quelqu'un d'autre (habituellement un parent). Sa réaction est souvent inappropriée et disproportionnée par rapport au contexte, à la situation, à l'interlocuteur, mais elle ne le conscientise pas ou difficilement.
Le transfert permet de revivre des frustrations, des désirs ou des colères, accumulés dans l'inconscient et qui influencent le comportement actuel. Une relation de confiance avec le thérapeute est donc essentielle pour que la personne se sente complément à l'aise et aborde tous ses sentiments et ses émotions.
« La première des choses à faire, c'est d'en parler au thérapeute. Il faut dédramatiser la situation, la faire sortir de sa tête : ensuite, on peut continuer à progresser en s'interrogeant sur ce mouvement psychique vers l'autre.
En psychanalyse active, le transfert est considéré comme une forme d'activation des différentes phases d'évolution psychoaffectives. Dans un premier temps, le transfert positif est seul à l'œuvre, l'analysant perçoit l'analyste et les séances comme une matrice protectrice, rassurante, bienfaisante.
Parler avec son psy, c'est oser poser des questions
Dès le début, vous ne devez pas hésiter à clarifier tous vos questionnements. Il n'y a pas de questions bêtes. Lors des séances, le psy ne parle que très peu, mais il répondra sans hésiter à vos questions.
Le professionnel psychologue et/ou psychothérapeute est enregistré sur le répertoire ADELI. Celui-ci recense les professionnels de santé réglementés en mentionnant leurs lieux d'exercice et leurs diplômes. Ce numéro ADELI est le garant d'une formation solide et du respect de la loi eu égard à la santé des patients.
C'est une réaction tout à fait professionnelle, sachant qu'il ne pourra plus travailler avec vous, il vous oriente vers un autre professionnel et vous permet ainsi de continuer une thérapie.
Ni vous et encore moins nous ne pouvons pas savoir si ce psychiatre a compris ou pas que vous aviez fait un transfert amoureux sur lui. Donc, à partir de là, nous ne savons pas non plus si le fait de vous avoir envoyé vers un confrère soit ou pas lié à son éventuel contretransfert.
Nous allions de transfert, du côté du patient, mais qu'en est-il du côté du thérapeute. Et bien, il en va de même pour le thérapeute qui transfère, lui aussi, des émotions, sentiments et reliquats de relations passées sur son patient. C'est ce que l'on nomme le contre-transfert.
S'il n'y a pas de bonne manière de procéder, l'idéal c'est d'en parler : "le simple fait de dire à son thérapeute 'j'ai envie qu'on arrête de se voir, mais j'ai peur de vous le dire' est un bon moyen de sauter le pas", confie la psychologue clinicienne.
Le psy doit être empathique (mais pas invasif), et le patient doit se sentir libre de s'exprimer sans se sentir jugé. In fine, la psychothérapie a pour but de générer des changements et du bien-être… Des changements certes positifs, mais parfois difficiles à vivre.
Crises de larmes aussi soudaines qu'inexpliquées dans les moments les plus incongrus. Dépression réactive (qu'on appelera « décompensation »). Recherche d'isolement. Impression de n'en jamais voir la fin.
Le transfert se produit lorsque les sentiments du client pour quelqu'un d'autre sont redirigés vers le thérapeute. En revanche, le contre-transfert se produit lorsque le thérapeute projette ses sentiments et ses expériences personnelles sur le client.
La psychanalyse touche à sa fin lorsqu'on en a dit suffisamment pour s'être transformé et réconcilié avec soi-même et que l'on n'est plus gouverné par son ignorance.
Elle consiste donc à projeter en l'autre ce que l'on refuse en soi. Il s'agit d'un mécanisme de défense, car ce faisant, la projection nous protège, d'une certaine manière, de nos angoisses.
En moyenne, une analyse dure entre 5 et 10 ans, et une thérapie de 2 à 5 ans. Alors pourquoi ne pas fixer dès le départ une date de fin? «La vie inconsciente a besoin de savoir qu'elle a du temps pour s'exprimer, explique Jean-Marc Chauvin. Toute limite encourage le sujet à se retenir.
Pourquoi Android File Transfer ne fonctionne pas ? Souvent, lorsque vous rencontrez des difficultés avec Android File Transfer, le téléphone n'est pas dans le mode approprié pour transférer des fichiers. Parmi les autres causes vous avez également celles-ci : Vous avez des câbles ou des ports USB défectueux.
D'après Freud, on peut considérer qu'une psychanalyse est réussie quand la personne a réappris à aimer et à travailler.