Les pleurs de décharge peuvent être un moyen pour lui de communiquer les différentes émotions ressenties durant sa journée et de faire entendre un besoin d'être rassuré. Mais cela peut aussi être le signe d'un manque de confort ou d'une douleur.
Lorsque les pleurs de décharge arrivent, la meilleure manière d'aider votre bébé est de rester serein au maximum, et d'accompagner ses pleurs. Vous pouvez le prendre dans vos bras, le bercer, le faire téter, le prendre en portage, lui parler, lui chanter des berceuses ou encore mettre du bruit blanc.
Cependant les pleurs du soir semblent physiologiques et ne sont en rien liés à la peur de la nuit. Ils s'atténuent ou disparaissent vers 3 à 4 mois.
les pleurs de fatigue ressemblent plus à des gémissements. Votre petit se tortille et se frotte les yeux. les pleurs de souffrance physique sont souvent très aigus et peuvent survenir brusquement, par exemple les coliques.
Les pleurs de décharge, aussi appelés pleurs du soir, sont la manifestation des émotions de votre bébé. Les cris et les pleurs sont souvent le seul moyen qu'a bébé pour exprimer sa douleur, sa faim et son inconfort. Ces pleurs peuvent aussi être un moyen de relâcher toute la stimulation émotionnelle de la journée.
besoin de sécurité. On oublie souvent ce besoin fondamental d'un bébé. Il ne faut pas oublier qu'il a passé 9 mois dans le ventre de sa maman, au chaud et bien en sécurité, et que son arrivée dans notre monde à nous peut aussi le stresser. Il n'a pas conscience qu'il est réellement en sécurité chez lui, dans son lit.
Vous pouvez le bercer, lui chanter une douce chanson, ou tout simplement l'avoir dans vos bras et déambuler dans votre maison. Pour vous soulager, vous pouvez utiliser un porte-bébé. Blotti contre vous, il pourra se calmer au rythme de votre cœur qui bat, comme quand il était dans votre ventre.
« Parce qu'on peut l'utiliser chez les plus jeunes, avant 4 mois », explique Evelyne Martello, qui rappelle que la méthode du 5-10-15 convient à des enfants à partir de 4 à 6 mois, et jusqu'à 18 mois environ.
Après des journées bien chargées, ces crises permettent à bébé d'évacuer les tensions de la journée. Trop de bruit ou de visites peuvent être à l'origine d'un excès d'émotions chez bébé, qui, le soir venu, est énervé et se décharge grâce à son seul moyen d'expression et de communication : les pleurs.
Comment savoir si mon bébé développe un lien d'attachement sécurisant? Pour le parent, les premiers signes d'attachement sont extrêmement gratifiants : À 4 semaines, votre bébé réagira à votre sourire, par exemple par une expression du visage ou un mouvement. À 3 mois, il vous sourira en retour.
La réponse de notre expert
Ne vous inquiétez pas, ces pleurs sont connus des médecins. Dits « pleurs de décharge », ils apparaissent en fin de journée, entre chien et loup, sans raison apparente. Ils semblent permettre au tout-petit d'évacuer les stimulations de la journée.
Vous pouvez voir que votre enfant est stressé s'il se met à bégayer, a un changement d'humeur subite, a des soucis de concentration ou troubles du sommeil. Le changement d'humeur chez bébé subite se caractérise ainsi par une irritabilité plus prononcée ou des crises de colère.
Les pleurs de décharge sont fréquents, mais pas du tout obligatoires, comme pratiquement toutes les étapes de développement.
Son cerveau est bien trop immature pour élaborer une telle stratégie. Il réagit simplement sous l'impulsion de ses besoins primaires. Il a peur, il ne se sent pas en sécurité : c'est un véritable besoin. Et si on le comble (au lieu de le frustrer davantage), on arrivera sans doute à le rassurer et il se calmera.
Certains bébés peuvent se calmer à l'aide d'une sucette, s'ils ont un besoin de succion non nutritive particulièrement intense (mais attention au risque de dépendance !). Pour éviter de perturber la succion, mieux vaut ne pas la proposer avant que l'allaitement ne soit bien installé.
Tentez de le poser dans son lit très progressivement : écartez-le de votre corps, déposez-le en veillant à garder vos bras autour de lui quelques minutes, puis enfin retirez-les tout doucement, sans faire de geste brusque. Il ne reste plus qu'à sortir de la chambre sans faire de bruit.
Il arrive même que certains bébés rient pendant leur sommeil. Tout comme le sourire aux anges du nouveau-né, ce rire intervient au cours des phases de sommeil paradoxal (ou sommeil agité), qui sont très importantes chez le petit enfant. Elles permettent une activité neuronale intense malgré un relâchement musculaire.
"Ne laissez pas bébé trop longtemps dans son siège auto.
Ses mouvements sont gênés et il peut même entraîner dans de très rares cas une malformation de la tête. De même, il existe un risque de problèmes respiratoires et de mort subite du nourrisson."
Laisser pleurer un nouveau-né, des conséquences graves
D'après une étude du département de psychologie de l'université de Notre-Dame aux États-Unis, laisser un bébé pleurer sans chercher à le consoler aurait des conséquences négatives pour sa santé et pourrait entraîner des problèmes d'anxiété à l'âge adulte.
"A partir de quatre ou cinq semaines, tous les bébés pleurent le soir, un peu avant la tombée de la nuit, indique le Dr Cohen-Solal, pédiatre. Cela survient après le quatrième ou cinquième repas. La durée de ces pleurs est variable - de quelques dizaines de minutes à deux ou trois heures !-
Un bébé ne pleure jamais pour rien
C'est donc la même chose pour l'endormissement : si le bébé pleure, c'est qu'il y a quelque chose qui ne va pas, et souhaite le faire ressentir par le seul moyen de communication qu'il connaît : les pleurs.
Dès la naissance, un bébé reconnaît sa mère et dès les premiers jours, il est en mesure d'échanger avec ses parents à sa manière. Les relations affectives qu'il entretient avec eux vont être primordiales dans son développement.
Le nouveau-né s'attache à la personne qui va lui procurer l'essentiel des soins qu'il réclame : le nourrir, le changer, le rassurer, le câliner. Il s'agit majoritairement de la maman, dont il reconnaît la voix et l'odeur dès sa naissance. En répondant à ses besoins, elle est la personne clef de son univers.
Non, un enfant ne risque pas de « s'habituer aux bras ». Contrairement aux idées reçues, un enfant ne risque pas de « s'habituer aux bras », c'est à dire de réclamer davantage les bras de l'adulte si celui-ci le prend plus souvent dans les bras.