En général, on évalue l'efficacité du médicament après trois semaines de traitement. Le bon respect des heures de prise est important : un antidépresseur sédatif sera pris avant le coucher, alors qu'un antidépresseur stimulant sera pris avant 17 heures pour prévenir toute difficulté d'endormissement.
Antidépresseurs.
En général, le médecin qui prescrit des antidépresseurs recommande de les prendre le matin, surtout pour les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine ou ISRS (ex. fluoxétine, citalopram). Ces médicaments peuvent, en effet, mener à des effets secondaires perturbant le sommeil.
Les antidépresseurs sont largement prescrits en cas d'insomnie bien qu'ils ne soient pas homologués pour cette utilisation et que les preuves de leur efficacité ne soient pas définitives. Cela pourrait être lié aux inquiétudes vis-à-vis des médicaments hypnotiques.
Il est souvent conseillé de prendre les médicaments pour la tension le matin, pourtant des études ont montré que lorsqu'ils sont pris le soir cela réduit le risque d'AVC et d'infarctus, souvent associés à une tension artérielle nocturne élevée.
Trois antidépresseurs ont récemment démontré leur efficacité dans l'anxiété généralisée: la venlafaxine, la paroxétine et l'escitalopram.
L'oubli occasionnel de son traitement est sans conséquence notoire. Cependant vous ne devez pas modifier la dose prescrite ni le nombre de prises pour compenser un oubli sans en parler avec votre médecin. L'oubli régulier de son traitement antidépresseur compromet sérieusement son efficacité.
La signification d'un réveil entre 3h et 5h
Tout d'abord, cela peut être simplement un souci de respiration, un problème d'oxygénation de l'organisme. Mais cela peut aussi symboliser un poids psychologique. Un problème qui vous tracasse peut alors devenir physiquement oppressant et vous réveiller au milieu de la nuit.
La plupart des patients commencent à se sentir mieux après une à deux semaines de traitement, mais le plein effet bénéfique n'est généralement pas ressenti avant quatre à dix semaines de traitement. La durée du traitement par un antidépresseur varie d'une personne à l'autre.
Un antidépresseur pourra par exemple commen-cer par fatiguer et modérer l'activité d'une personne concernée, qui devra attendre quelques semaines avant de sentir son humeur s'améliorer. A côté des effets antidépressifs souhaités, les antidépresseurs ont souvent aussi des effets indésirables.
Perte de mémoire à court et long terme, douleurs musculaires, nausée, sautes d'humeur, mal de tête récurrent. 67% des patients ont ressenti au moins un effet secondaire majeur, et jusqu'à 80% des troubles d'ordre sexuel liés aux médicaments. 100% des patients ont ressenti les effets secondaires.
En ciblant certaines substances chimiques du cerveau (sérotonine, noradrénaline, dopamine), les antidépresseurs contribuent à la régulation de l'humeur et à la réduction des symptômes qui vous empêchent de profiter de la vie et d'effectuer vos tâches quotidiennes.
On part généralement du principe qu'en cas de fatigue dépressive, il est préférable de recourir à des antidépresseurs stimulants de type ISRS (inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine) et IRSN (inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline).
5 molécules s'avéraient plus efficaces que la moyenne des 21 antidépresseurs (OR 1,19 – 1,96) : en tête la vortioxetine (BRINTELLIX), puis l'escitalopram, la mirtazapine, l'amitriptyline, l'agomélatine, la paroxetine et la venlafaxine.
Ainsi, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) ont des effets moins gênants que les inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO), les antidépresseurs tricycliques (ou imipraminiques) ou les inhibiteurs de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSNA).
Ils aident à sortir du fond du trou – et c'est déjà beaucoup. Mais ils ne règlent pas tout le problème. Concrètement, oui aux antidépresseurs si les symptômes vous submergent (dépression sévère), et toujours en association avec une psychothérapie ; non, si c'est juste pour surmonter une difficulté.
La dépression ne se guérit pas à force de volonté. C'est une maladie qui nécessite la mise en œuvre d'un traitement spécifique. Les stratégies thérapeutiques existantes sont efficaces dans au moins 70% des cas. Des pistes émergent pour les cas de dépression résistante.
La kétamine est déjà reconnue pour ses effets antidépresseurs, extrêmement rapides, ce qui peut constituer un avantage non négligeable en regard des antidépresseurs « classiques ».
Les antidépresseurs les plus efficaces :
l'amitriptyline (Elavil, Tryptanol, Endep, Elatrol, Tryptizol, Trepiline, Laroxyl, et Redomex) la mirtazapine (Norset et Remeron) la paroxétine (Paxil, Deroxat et Seroxat) la venlafaxine (Effexor)
Antidépresseurs : le matin
se prennent de préférence le matin car ils risquent d'empêcher de dormir. De plus, leur efficacité serait aussi augmentée, d'après une étude de l'Inserm qui montre que la liaison du citalopram au site d'action augmente significativement pendant les premières heures du jour.
L'anxiété se manifeste par un sentiment diffus d'inquiétude qui a des répercussions négatives sur le quotidien. La personne anxieuse est fatiguée, irritable, a du mal à se concentrer et se sent incapable de contrôler les situations qui se présentent.