Durant la nuit on laisse un repos de 4 heures. Cette opération active également la prolactine. Cela permet une augmentation rapide de même que des pics de production du lait maternel.
D'après de nouvelles recherches, le lait maternel du matin différerait de celui du soir. Une explication au fait que certains bébés tardent à faire leurs nuits Pour ne pas perturber l'horloge biologique de l'enfant, il convient donc d'allaiter et, pour les mères qui tirent leur lait, de ne pas mélanger les biberons.
Si le volume est plus faible, le lait est plus riche. Ainsi, à rations inégales, tous les bébés allaités peuvent avoir une croissance satisfaisante. Dès la fin du premier mois, le volume de lait produit ne dépend plus du taux sanguin de prolactine.
Avec des seins trop remplis, le corps estime que la lactation est trop importante. Aussi, il fabriquera moins de lait lors des prochaines tétées. En réalité, c'est la succion qui régule la production. Moins de temps de succion favorise la diminution de livraison du lait.
Le plus souvent sont en cause dans ce cas des pathologies connues dès la grossesse ou très rapidement après la naissance : malformation de la glande mammaire, problèmes hormonaux, chirurgie mammaire avec section de canaux lactifères... Et c'est visible dès le début de l'allaitement, pas après 1 mois.
En ce qui concerne la satiété nocturne, il est important de prévoir un repas du soir nourrissant, mais également que l'enfant soit suffisamment nourri tout au long de la journée. Pour que le bébé tienne toute la nuit sans avoir faim, il est important que ses besoins nutritionnels soient couverts la journée.
Le stress / l'anxiété peuvent avoir un impact sur la production de lait et sur votre réflexe d'éjection. Être malade peut également diminuer votre lactation. De plus, le fait que vous soyez mal en point peut entraîner une baisse de la fréquence des tétées, ce qui peut également avoir un impact sur la production.
Stimuler la lactation en mettant bébé au sein plus souvent
Ce geste basique de mettre au sein son bébé est le moyen le plus efficace pour favoriser la montée de lait : plus le bébé tète, plus votre corps libère de la prolactine et vos seins produisent du lait.
Vous pouvez cependant vous tourner vers des remèdes naturels pour favoriser la lactation. La solution naturelle : Consommez du fenouil, de l'aneth, du cumin, du fenugrec, de la bourrache ou de l'anis vert. Ces plantes sont dites « «galactogènes », c'est à dire qu'elle favorisent la fabrication du lait maternel.
Votre lait maternel commence à devenir mature après environ deux semaines, mais il ne parvient à complète maturité qu'après la quatrième semaine de votre bébé. À partir de cette étape, sa composition reste globalement stable et ne se modifiera plus en profondeur, comme durant le premier mois.
Suivez un "power pumping"
Il existe essentiellement deux méthodes. Tirez votre lait au moins 10 fois par jour pendant 5 à 10 minutes. Espacez les tirages d'au mois 45 minutes. Tirez 3 fois par jour pendant 1 heure de la façon suivante : 20 minutes de tirage puis alternez 10 minutes de pause et 10 minutes de tirage.
Chaque corps est différent, chaque aventure lactée est unique : le passage en lactation autocrine ne dépend donc pas d'une durée minimale d'allaitement à atteindre. Il se produit souvent entre le 4e et le 6e mois lacté, mais cela reste vraiment indicatif et est propre à chacune.
Une stimulation insuffisante de la lactation
En d'autres termes, plus votre bébé tète, plus vos seins vont produire de lait. À l'inverse, si vous limitez le nombre et la durée des tétées, il est possible que votre lactation ne soit pas assez stimulée. Votre production de lait est alors limitée.
Les aliments qui freinent la production de lait maternel
La sauge. Le persil. La menthe poivrée.
Le café est à éviter (max 2 à 3 tasses par jour, selon les réactions de votre bébé) L'alcool est à éviter car il passe dans le lait maternel. Les laitages si vous remarquez que cela cause des coliques ou RGO à votre bébé. Certains gros poissons qui peuvent être contaminés par du mercure.
Normalement, entre 4 et 11 mois, l'enfant dort environ de 12 à 15 heures sur 24. De plus, il commence à dormir pendant de plus longues périodes la nuit. C'est souvent autour de 3 mois que les bébés commencent à faire leurs nuits, c'est-à-dire dormir de 5 à 6 heures de suite pendant la nuit.
Si vous pouvez déposer votre bébé dans son lit quand il est réveillé, partir de la chambre et que bébé s'endort sans aide de votre part ni tétine, alors lorsqu'il se réveille la nuit, il y a plus de chance que ce soit la faim, ou bien l'habitude.
Vers l'âge de 8 ou 9 mois, il peut dormir de 6 à 12 heures par nuit sans se réveiller pour réclamer à manger. Gardez en mémoire que ces scénarios que nous vous présentons ici ne signifient pas que votre petit ne se réveillera pas une fois de temps en temps.
Vous avez réussi à passer l'étape du premier mois d'allaitement. Votre lait maternel est maintenant entièrement mature 1, votre production commence à se stabiliser et vos seins ne fuiront plus autant, voire plus du tout.
Les seins produiront du lait tant que bébé tétera ou que la mère exprimera son lait. Le sein produit du lait de façon continue tout au long de la journée. Le lait produit s'accumule dans les seins en attendant que bébé tète ou que le lait soit exprimé.
Il vaut mieux tirer le lait dès la naissance et toutes les 3 heures, la nuit incluse. Si votre enfant ne reçoit que du lait maternel, il faut absolument s'entraîner à tirer son lait et constituer des réserves pour les premiers jours de séparation et pour avoir une marge de sécurité.
En terme de chiffre, il peut être tout à fait normal de ne pas tirer plus de 30 ml si votre bébé est avec vous et tète régulièrement, comme il est possible de tirer 200 à 250 ml si l'on a une grosse capacité de stockage de lait et que l'on n'est pas avec son bébé.
« Si l'allaitement se passe bien, on recommande de ne pas tirer son lait avant six semaines pour éviter de trop stimuler et d'avoir des engorgements. Pour un enfant prématuré, la maman doit tirer son lait au plus tôt pour avoir une bonne production de lait », indique la médecin.