« Manger ses émotions » est un mécanisme d'adaptation que certaines personnes utilisent pour atténuer le stress, la peur, la colère, l'ennui et la solitude. Parfois, les émotions deviennent liées aux habitudes alimentaires à un tel point que vous allez chercher du réconfort sans même y penser.
Manger pour calmer ses émotions est normal. Cela devient une maladie lorsqu'on ne peut plus s'arrêter au quotidien. Après un choc émotionnel, certains ont l'appétit coupé, d'autres se précipitent sur de la comfort food (nourriture réconfortante): des biscuits, du chocolat, des plats riches...
Un de ces troubles alimentaires se nomme hyperphagie ou hyperphagie boulimique*. Plusieurs personnes ont du mal à le distinguer du comportement de manger ses émotions pour la raison suivante : manger ses émotions est une des fonctions du trouble hyperphagique.
La faim émotionnelle, c'est quoi? Elle se différencie de la faim physiologique. En effet, dans le premier cas on mange pour soulager une peine et combler un mal-être alors que dans l'autre, on mange car l'organisme en a besoin. Lorsque l'on est triste, en colère ou stressé, cela peut influer sur notre façon de manger.
On sait que le mangeur, en choisissant des nourritures qu'il apprécie, active ce que l'on appelle aujourd'hui ses systèmes récompensants (endorphines, dopamine) qui produisent un effet apaisant.
Faim psychologique vs faim physiologique
C'est la faim physique, c'est-à-dire le signal que le corps envoie quand il a besoin de manger pour survivre, c'est à dire de manger des nutriments pour accomplir ses fonctions vitales.
La sensation de faim émotionnelle
Manger permet de libérer des hormones du bonheur et de nous reconnecter à la terre. Comme le corps et l'esprit forment une unité, l'esprit sait comment s'aider lui-même : s'il s'ennuie, est stressé ou autre, il déclenche des sensations de faim.
Le terme orthorexie est-il nouveau pour vous? L'Office québécois de la langue française le définit comme étant : « Un comportement névrotique caractérisé par l'obsession d'une alimentation saine. » En ajoutant que l'orthorexie nerveuse n'est pas reconnue comme une maladie dans le milieu médical.
Lors d'une dépression, la perte d'appétit peut survenir en raison d'une absence de plaisir générale. Lors d'un état de stress ou d'anxiété, une poussée d'adrénaline peut avoir lieu et dirige le sang vers le cerveau, le cœur et les muscles en délaissant le système digestif ce qui peut provoquer un manque d'appétit.
Une seule solution pour rester à son poids idéal: faire de l'exercice physique chaque jour et ne manger qu'à sa faim. «Au début, cela demande beaucoup d'attention et des efforts car nous vivons dans une société d'hypersollicitation alimentaire et puis on prend l'habitude et les choses se font naturellement.
Les hyperphages mangent souvent même lorsqu'ils n'ont pas faim et continuent de manger jusqu'à ce qu'ils soient remplis et même au delà. Il peuvent aussi se goinfrer en mangeant rapidement et en ne faisant pas attention à la quantité d'aliments qu'ils ingurgitent.
La personne ressent une peur intense avec perte de contrôle (peur de s'évanouir, de mourir, de devenir fou, de faire un malaise cardiaque…), une sensation de danger immédiat et des sensations physiques très désagréables et très variables (palpitations, sueurs, frissons, bouffées de chaleur, tremblements, douleurs ...
C'est même l'assurance de maigrir. "La faim protège notre poids, elle annule l'effet grossissant des aliments, car elle signale un déficit énergétique du corps. De plus, on mange moins quand on respecte sa faim", insiste le Dr Jean-Philippe Zermati, nutritionniste.
La polyphagie, l'hyperphagie ou la suralimentation est un symptôme caractérisé par une faim excessive avec une absence de sensation de satiété, traduisant un excès dans le comportement alimentaire.
En général, le type de faim auquel nous pensons le plus souvent est celui que tous connaissent : l'inconfort temporaire lié au besoin de manger, y compris des symptômes tels que les grondements d'estomac, de légers étourdissements et parfois des sautes d'humeur, des vertiges et des nausées.
"Si l'on consomme des aliments avec un indice glycémique élevé, des glucides vite assimilés par l'organisme, on va rapidement avoir faim après le repas", continue la spécialiste. Plus précisément, en augmentant le taux de sucre dans le sang, ces aliments entraîneront ensuite rapidement une chute de ce taux.
Pourquoi certaines personnes n'arrivent-elles pas toujours à se sentir rassasiées ? Le rassasiement résulte à la fois du soulagement de la faim et d'un sentiment de satisfaction. L'absence de cette satisfaction nous conduit à dépasser la satiété. > Soit tout simplement parce que l'aliment n'est pas à notre goût.
C'est là qu'intervient la faim. Quand l'heure du prochain repas approche, plusieurs organes se mettent en action pour préparer le terrain de la digestion à venir. Notamment l'intestin, qui commence à se contracter. D'où parfois des bruits de tuyauterie, dont l'intensité diffère d'une personne à l'autre.
Difficultés pour communiquer ses sentiments
La première caractéristique de l'alexithymie réside dans la difficulté à pouvoir communiquer ses sentiments aux autres. L'alexithymique est incapable d'exprimer ses émotions verbalement.
Se pincer la peau entre le pouce et l'index stoppe également immédiatement les larmes. Si vous voulez cacher votre tristesse face à quelqu'un, pensez à pincer votre main dans votre dos, c'est plus discret.
Efforcez-vous de pardonner (à vous et aux autres).
Faites une liste des raisons qui peuvent vous mettre en colère contre vous-même, puis lisez-la comme si vous étiez quelqu'un d'autre et laissez les émotions venir et partir. Soyez gentil avec vous-même X Source de recherche . Développez de l'empathie pour les autres.