Le but de la réanimation néonatale est de prendre en charge l'adaptation respiratoire et hémodynamique des nouveau-nés en difficulté, pour éviter les séquelles neurologiques parfois définitives d'une anoxie cérébrale prolongée.
Si la fréquence cardiaque est < 60 battements/minute, les nouveau-nés doivent bénéficier d'une intubation endotrachéale. Pour cette raison... en apprendre davantage . L'efficacité de la ventilation est jugée principalement par l'amélioration rapide de la fréquence cardiaque.
Chez le nouveau-né en détresse, il est recommandé de pratiquer 5 premières insufflations prolongées au masque facial, d'une durée de 2 à 3 secondes, d'un volume égal à environ 6 ml.kg-1, à pression constante (30 cmH2O chez le nouveau-né à terme, 20-25 cmH2O chez le prématuré).
Laisser la mère et le bébé ensemble. Un premier contact peau-à-peau entre la mère et le bébé aide le nouveau-né à mieux respirer et à se sentir au chaud.
La « mort inattendue du nourrisson » (MIN) est définie comme « le décès subit d'un enfant âgé de 1 mois à 1 an jusqu'alors bien portant, alors que rien dans ses antécédents connus ni dans l'histoire des faits ne pouvait le laisser prévoir ». Le décès a lieu le plus souvent durant son sommeil.
Il est communément accepté que la persistance d'une asystolie de plus de 20 min en l'absence d'une cause réversible en cours de Réanimation Cardio Pulmonaire Spécialisée (RCPS) constitue un fondement pour arrêter la réanimation dans la majorité des cas.
Il suffit de retenir quelques secondes sa respiration pour prendre conscience de l'automatisme des mouvements des muscles qui, plus de 14 000 fois par jour, sans que l'on ait besoin d'y penser, font bouger notre cage thoracique et notre diaphragme et ainsi provoquent inspiration et expiration.
La réanimation cardio-pulmonaire s'impose en cas d'arrêt cardiaque : lorsqu'une personne est inconsciente (ne bouge pas spontanément, ne réagit ni au toucher ni à la voix) et ne respire plus.
Il existe en effet un risque d'étouffement important lorsque l'on couche un nourrisson sur le ventre, puisqu'avant environ ses 4 mois, il ne possède pas le tonus musculaire nécessaire pour pouvoir se dégager si besoin.
La première minute est la « minute d'or ». Si à 1 minute, le NN n'a pas récupéré il faut intensifier la réanimation. Il faut songer à arrêter la réanimation lorsqu'on ne décèle pas d'activité cardiaque après plus de 10 minutes d'efforts.
Dans des cas similaires, les séquelles sont essentiellement neurologiques car le cerveau est un organe fragile. Il peut s'agir d'un coma prolongé, de troubles locomoteurs ou de troubles au niveau du langage et de la vision.
soit en "soins intensifs" (si la défaillance porte sur un seul organe), soit en "réanimation" (si plusieurs défaillances sont identifiées et si le pronostic vital est engagé)".
Sur un bébé (moins d'un an), le massage cardiaque doit s'effectuer avec deux doigts et non avec la paume entière. Positionnez le nourrisson sur le dos, sur une surface dure (sol, table), poitrine dénudée. Placez deux doigts sur le sternum, environ deux à trois centimètres au-dessus de la jonction des dernières côtes.
La réalité est tout autre, comme l'explique Anna : « On sort le bébé et on veut qu'il pousse son premier cri… Oui, sauf que ça n'a pas forcément lieu. Il y a des bébés qui vont super bien, et qui sont juste hyper tranquilles, calmes, qui ouvrent les yeux, en allant très bien mais en ne criant pas. »
Le cri primal est sans effet par rapport à l'enfant lui-même. Seul est ici visé le statut du couple dont est issu un enfant mort peu après la naissance.
Le plus souvent, un bébé qui ne pleure pas, c'est simplement un bébé qui est comblé. "Un nouveau-né bien entouré par ses parents, notamment sa mère dans les premiers mois, totalement disponibles pour répondre à ses besoins et respecter ses rythmes, n'aura pas de raison de pleurer.
Causes. L'arrêt cardiaque soudain est causé par un problème électrique dans le cœur. Il se produit lorsque le cœur commence à battre dangereusement vite, ce qui fait qu'il tremble plutôt que de pomper le sang vers l'organisme et le cerveau.
Lors d'un arrêt cardiaque, aucun sang n'arrive au cerveau. C'est un choc pour le cerveau. Si un arrêt cardiaque dure plus de 5-6 minutes sans aucune réanimation, le tissu cérébral s'abîme. C'est ainsi que des lésions cérébrales apparaissent.
Le stage va permettre à l'étudiant une confrontation avec la réalité hospitalière et contribuer au développement d'attitudes professionnelles. Il nécessite l'engagement de l'étudiant afin de développer sa responsabilité professionnelle et lui permettre de construire son projet.
Il s'agit du décès brutal d'un nourrisson, jusque-là considéré comme étant en bonne santé, dans son sommeil. 90% de ces décès ont lieu avant l'âge de 6 mois. Au-delà, le risque diminue mais il persiste jusqu'à 18 mois.
En outre, les chercheurs ajoutent que "lorsque les mères qui allaitent dorment avec leurs nourrissons, elles les protègent contre les facteurs de stress physiologiques potentiels, la notamment la couverture des voies respiratoires et la surchauffe" grâce à la position de sommeil décrite plus haut.
Les symptômes habituels d'une crise cardiaque sont des douleurs dans la poitrine ou le haut du corps, de l'essoufflement, de la transpiration, des nausées et des étourdissements.
Sans prise en charge immédiate, plus de 92 % de ces arrêts cardiaques sont fatals. 7 fois sur 10, ces arrêts surviennent devant témoins, mais seulement 40 % de ceux-ci font les gestes de premier secours. Le taux de survie à un arrêt cardiaque en France est au maximum de 8 %.