On mettra le nom qui suit la préposition «sans» au pluriel lorsque ce dernier qualifiera quelque chose de concret, un ensemble duquel il manque plusieurs éléments.
En dehors de certains cas définis par l'usage (comme « sans détour », « sans encombre »), le nom qui suit « sans » se met au singulier ou au pluriel selon qu'il désigne une ou plusieurs choses manquantes. > Ce film muet narre une histoire sans paroles. (Une histoire comporte d'habitude plus d'une parole.)
On écrit les leurs si la personne ou la chose dont on parle est au pluriel : « Je préfère tes plates-bandes, les leurs sont trop désordonnées ». On peut remplacer le leur par le sien, la leur par la sienne et les leurs par les siens ou les siennes.
Dans la langue française, en général, il suffit d'ajouter un "-S", aux mots ou adjectifs pour former le pluriel.
Accord du nom après sans
un jardin sans fleurs (Il y a habituellement plusieurs fleurs dans un jardin.) Dans de nombreux cas, on peut employer indifféremment le singulier ou le pluriel : un couple sans enfant(s) (On peut avoir un ou plusieurs enfants.) un voyageur sans bagage(s) (On peut avoir un ou plusieurs bagages.)
Avec le temps, les voyelles se sont amüies et il n'est plus resté que /mur/ et /murs/. Malgré qu'il ne soit plus prononcé, le /s/ du pluriel a été gardé afin de distinguer à l'écrit singulier et pluriel.
Le mot qui suit la préposition sans prend la marque du pluriel quand il renvoie à plusieurs éléments.
Puits est issu du latin puteus, trou, fosse. Le mot, écrit puz, puiz et puis au début du XIIe s., a pris un t étymologique au XVIe s. pour éviter la confusion avec l'adverbe puis.
« S' » est le pronom personnel réfléchi de la 3e personne (utilisé avec « il », « elle », « on », « ils », « elles »). Il s'agit du pronom se qui se raccourcit devant un verbe commençant par une voyelle ou la lettre « h ». Il est toujours placé entre le sujet et le verbe conjugué.
Ils s'écrivent donc avec une minuscule et prennent un «-s» au pluriel, ainsi que le rappelle le Projet Voltaire. Ainsi, on écrira: «Tous les lundis et tous les vendredis, j'ai une réunion.» Les jours de la semaine ne sont pas invariables.
On lie le tout par un trait d'union. On écrit donc « profite bien » et « profites-en bien ». Attention – cas particulier du cas particulier, c'est le comble ! – si les pronoms « en » ou « y » dépendent d'un infinitif et non directement du verbe à l'impératif, il n'y a ni « s » ni trait d'union.
Tous les verbes du premier groupe prennent un "s" quand on les conjugue à la deuxième personne du singulier au présent de l'indicatif. Avec les verbes en "ir" comme "bondir", ou en "re" comme "descendre", il y a encore un "s" avec "tu". Et "voir" prend lui aussi un "s" au présent et devient "tu vois".
On utilise la marque 's pour exprimer une relation de possession entre deux choses. Elle s'utilise majoritairement lorsque le possesseur est un être animé (personne, groupe de personnes, animaux) ou un pays.
Toujours au singulier dans : à regret, au regret de, sans regret.
Difficultés. On écrit sans trait d'union : date limite, cas limite (plur. : des dates limites, des cas limites). - On écrit au pluriel sans limites : un pouvoir sans limites, une autorité sans limites.
Suivi d'un nom ou d'un groupe nominal (un déterminant suivi d'un nom), « tout » s'accorde en genre et en nombre avec ce nom et prend les formes : « tout », « tous », « toute » ou « toutes ».
> se ou s' sont des pronoms personnels réfléchis à la 3e personne du singulier , utilisés devant le verbe dans la conjugaison pronominale : par exemple : se perdre. Pour les distinguer : Si l'on remplace le sujet par 'je' ou 'tu' 'se' devient 'me ' ou 'te', 's'' devient m' ou t' .
Le mot « puits » est un nom masculin qui s'écrit toujours avec un « s » à la fin, qu'il soit employé au singulier ou au pluriel. La graphie « puit » correspond toujours à une orthographe incorrecte.
Puis signifie « ensuite, après cela » : « D'abord il s'y prit mal, puis un peu mieux, puis bien » (La Fontaine). recommandation : Éviter le pléonasme *et puis ensuite.
En effet, si l'on écrit au singulier «je n'ai aucune nouvelle», on note au pluriel «sans nouvelles de toi».
La question du nombre après « de », qu'il s'agisse de la préposition ou de l'article partitif, est récurrente en français. Il n'est d'ailleurs pas rare, les ouvrages de référence ayant toutes les peines du monde à parler en l'occurrence d'une seule voix, que singulier comme pluriel soient jugés recevables.