Lorsque la température baisse, le mercure ne peut pas redescendre d'une façon naturelle puisque l'amincissement du tube l'empêche de le faire. Après la prise de mesures, il est nécessaire de secouer vigoureusement le thermomètre dans le but de faire redescendre le mercure.
Précautions à connaitre :
Tenir le thermomètre au niveau des yeux pour lire le résultat. Avant et après chaque mesure, le secouer afin de faire redescendre la colonne d'alliage en deçà de la première graduation.
Pour faire descendre le liquide du thermomètre, il faut le placer dans un endroit plus froid.
En général, la température est prise lorsque que l'aisselle est sèche, il faut alors rajouter 0,8 °C voir 1 °C au résultat donné. La température par voie buccale : souvent prise par un appareil à gallium ou électronique, pour une indication précise, rajoutez 0,3 °C ou 0,5 °C au résultat affiché sur le thermomètre.
Pourquoi les premiers thermomètres utilisaient-ils le mercure? Le mercure est un métal liquide qui se dilate lorsqu'on le chauffe. En mesurant le volume d'une masse donnée de mercure, il est donc possible de mesurer la température.
Le galinstan est commercialement utilisé pour remplacer le mercure des thermomètres. Cependant le tube intérieur doit être couvert d'oxyde de gallium pour empêcher l'alliage d'adhérer au verre.
Le liquide organique (éthanol, toluène, kérosène..) utilisé dans les thermomètres à alcool nécessite l'addition d'un colorant pour faciliter la lecture (le plus souvent rouge) , ce que ne nécessitait pas le mercure. Le thermomètre à alcool, c'est pas nouveau: il a été mis au point dès le 19ème siècle.
Elle est de moins de 37,5 °C le matin et moins de 37,8 °C le soir. On parle de fièvre si la température corporelle dépasse 38 °C lorsqu'elle est prise chez un enfant normalement couvert, non exposé à une atmosphère très chaude et n'ayant pas fait une activité physique intense avant la prise de température.
- La voie axillaire. Il faut glisser le thermomètre sous l'aisselle et bien fermer le bras sur le thermomètre de façon à le maintenir dans un milieu le plus clos possible. Il faut ajouter 0,5°C pour corriger la température obtenue. En cas de doute, n'hésitez pas à confirmer votre mesure avec une prise par voie rectale.
Pour évaluer la fièvre sans thermomètre, vous pouvez poser le dos de la main sur le front ou le cou de la personne. Vous aurez déjà une indication si la peau semble trop chaude. Pour avoir un point de comparaison, vous pouvez poser le dos de l'autre main sur votre propre peau (cou ou front).
Pour lire avec exactitude le thermomètre à mercure, l'œil de l'observateur doit être au même niveau que l'extrémité de la colonne. Dans ces thermomètres, le ménisque est convexe (voir la figure 3-8), autrement dit, l'extrémité de la colonne de mercure est bombée, ou s'éloigne du réservoir.
Le mercure existe sous différents formes: le mercure métallique, les sels inorganiques de mercure (mercureux et mercuriques) et les composés organiques de mercure. Dans un thermomètre, le mercure se forme sous forme métallique (appelé aussi mercure élémentaire).
Détacher le mercure des parois de la chambre en tapant le thermomètre contre la main. Taper ensuite délicatement le thermomètre sur une surface douce pour obliger le mercure à descendre au fond de la chambre d'expansion où il peut être repris par le sommet de la colonne de mercure en chauffant à nouveau le thermomètre.
Privilégiez la voie rectale ou buccale, plus fiables que la mesure sous l'aisselle. Le thermomètre auriculaire est précis, à condition de prendre correctement la mesure, ce qui peut s'avérer difficile. Le thermomètre frontal est à réserver aux dépistages rapides.
1er choix : voie rectale (par le rectum), pour obtenir une lecture exacte ; 2e choix : voie tympanique (par l'oreille) ; 3e choix : voie axillaire (sous l'aisselle).
Les thermomètres médicaux sont utilisés pour la mesure de la température corporelle (dans le rectum — rectale —, sous l'aisselle — axillaire —, dans l'oreille — auriculaire —, ou dans la bouche — buccale —).
Quand on prend la température sur le frontal on rajoute combien ? Pour une mesure frontale, il faudra rajouter 0.5 °C à la valeur mesurée pour avoir la température interne exacte. Dans le cas d'une prise de mesure au niveau de la tempe, la valeur à additionner sera de 0.4 °C.
Température axillaire (température relevée au creux de l'aisselle). Il faut ajouter 0,5 °C à l'affichage du thermomètre. Si le thermomètre affiche 37 °C, on retient la température de 37,5 °C.
Sachez également que le meilleur moment pour prendre votre température se situe au réveil. On parle alors de température basale. Il s'agit de la température la plus basse de votre corps lorsque vous êtes au repos.
Il s'agit souvent d'une maladie infectieuse ou d'une inflammation qui peut être traitée avec des anti-inflammatoires. Fièvre au-dessus de 40 °C : il faut urgemment consulter un médecin. Fièvre de plus longue durée (plus de 2 à 3 jours) : Vous devriez également consulter un médecin.
Une fièvre aiguë (c'est-à-dire, durée ≤ 4 jours) chez l'adulte est fortement suspecte d'être infectieuse. Lorsque les patients ont une fièvre de cause non infectieuse à la présentation, celle-ci a presque toujours une forme chronique ou récidivante.
Certaines émotions peuvent occasionner la survenue de frissons sans fièvre : la peur, le plaisir, l'excitation, etc. Les troubles anxieux et les troubles dépressifs ont aussi la capacité de générer des frissons. Ils s'accompagnent souvent d'une perte d'appétit et de poids qui génère les frissons.
Comment désinfecter un thermomètre ? Avant et après chaque utilisation, il est recommandé de nettoyer la sonde du thermomètre avec de l'eau savonneuse tiède ou avec un produit doux. Puis il faut désinfecter à l'aide d'un coton imbibé d'alcool.
Quels types de thermomètre existe-t-il ? Le thermomètre à mercure. Le thermomètre électronique.
Le bris d'un thermomètre est responsable de lésions traumatiques locales (perforations...) et de plaies cutanées. Ces plaies sont bénignes tant qu'il n'y a pas de contact avec le mercure. Dans le cas contraire, le contact entraîne une réaction inflammatoire et un risque toxique.