Or personne ne peut voir dans l'oeuvre de l'artiste comment elle s'est faite; c'est son avantage, car partout où l'on peut assister à la formation, on est un peu refroidi. L'art achevé de l'expression écarte toute idée de devenir; il s'impose tyranniquement comme une perfection actuelle.
Ce qui est primordial pour la production artistique, c'est un état qui accroît la force, la plénitude de l'artiste : «Dans cet état tout ce que voit l'artiste est surchargé de force, de sorte que ses objets deviennent miroir de son pouvoir – de sorte qu'ils soient des reflets de sa perfection.
En fait, si Nietzsche accorde tant d'importance à l'œuvre d'art, c'est que celle-ci confirme la réalité du monde en tant qu'apparence. Il ne suffit pas de dire, de constater : tout est apparence, car cela, la volonté de vérité laissée à elle-même en serait bien capable. C'est même en cela que consiste son nihilisme.
« Les artistes ont quelque intérêt à ce qu'on croie à leurs intuitions subites, à leurs prétendues inspirations ; comme si l'idée de l'œuvre d'art, du poème, la pensée fondamentale d'une philosophie tombaient du ciel tel un rayon de la grâce.
Nietzsche pense que tous les idéaux, qu'ils soient religieux, philosophiques ou politiques, ont la même finalité, celle d'inventer un au-delà meilleur que l'ici-bas et d'imaginer des valeurs « transcendantes ». Nier le vrai réel au nom de fausses réalités au lieu de l'assumer et de le vivre tel qu'il est.
L'inégalité naturelle des individus est une des croyances profondes de Nietzsche : chacun doit se créer lui-même sa vérité et sa morale ; ce qui est bon ou mauvais, utile ou nuisible pour l'un ne l'est pas nécessairement pour l'autre.
Le Zarathoustra de Nietzsche enseigne une contre-morale par laquelle l'homme doit se libérer de ses erreurs.
L'approche du spectateur face à l'œuvre d'art met en avant deux processus : l'appel aux sens, l'acte sensoriel, c'est-à-dire voir, entendre, etc., ainsi que l'attention délibérée face à l'œuvre, l'ensemble devant amener à la réflexion.
Pour les artistes, l'autoportrait représente l'artiste dans son ensemble, c'est-à-dire la façon dont il se voit, ce qu'il ressent et comment il veut être vu par les autres. Il ne s'agit pas nécessairement de créer une image réaliste de soi, mais plutôt d'un exercice d'exploration de soi.
Une œuvre d'art doit avoir un rythme, une dynamique qui donne sens. Quel que soit le sujet, l'artiste a pour rôle d'amener le spectateur à s'éveiller et à prendre conscience de choses nouvelles, car l'art est un moyen de connaissance, d'approche du monde.
Pour le jeune Nietzsche, l'art est issu de la nature elle-même : il n'y a pas l'art d'un côté et la nature de l'autre, chacun dans sa sphère ontologique, mais une nature qui est artiste y compris en nous, en particulier à travers la physiologie du rêve et de l'ivresse.
Nietzsche va plus loin, et s'oppose même au dualisme classique que l'on effectue entre âme et corps : l'être n'est que corps puisque l'être n'est que instinct.
“La femme n'est pas encore capable d'amitié : elle ne connaît que l'amour.” Vos avis (142) : “Pour le fort rien n'est plus dangereux que la pitié. ” “On veut la liberté aussi longtemps qu'on n'a pas la puissance ; mais si on a la puissance, on veut la suprématie. ”
Selon Nietzsche, la morale, la religion catholique et les valeurs occidentales sont issues d'une inversion des valeurs qu'il est nécessaire de renverser. Pour lui, le christianisme et la morale de bien et de mal qui lui est associée condamne toute forme de vie et d'épanouissement menant au Surhomme.
Les plus faibles, indique Nietzsche, sont plus intelligents, plus subtils, plus aptes à s'organiser, et par-dessus tout, ils savent mener une guerre de l'esprit : « L'histoire humaine serait une affaire vraiment trop stupide sans l'esprit que lui ont insufflé les hommes dénués de puissance. » (La Généalogie de la ...
Ainsi, l'autoportrait de l'artiste est une façon de se montrer au monde tel que l'on veut être vu. Conclusion : Si l'autoportrait peut être une recherche de la vérité personnelle, il est aussi un moyen d'exposer notre image au monde telle que nous souhaitons être vus.
Un artiste est un individu faisant (une) œuvre, cultivant ou maîtrisant un art, un savoir-faire, une technique, et dont on remarque entre autres la créativité, l'inventivité, l'originalité de sa production, de ses actes, de ses gestes.
De nombreux artistes s'inspirent d'images vues sur internet, les réseaux sociaux, dans la presse pour leurs propres créations. D'autres réinterprètent des œuvres célèbres. Mais bien souvent, ils enfreignent sans le savoir les principes du droit d'auteur.
L'artiste nous propose sa propre perception du monde, en fonction de son histoire personnelle, ses expériences, sa culture, son époque et son état d'esprit. Il ne nous l'impose pas, mais nous invite à observer la réalité autrement. En modifiant notre rapport au réel, une création artistique modifie notre regard.
Organisez des événements. Organiser des événements est une excellente manière de promouvoir un artiste. Ces événements peuvent prendre différentes formes, notamment des concerts, des vernissages, des expositions, etc. Cela permet à l'artiste de présenter son travail en direct et ainsi créer un lien avec le public.
« Les artistes jouent un des rôles les plus importants dans notre société. Ils peuvent transformer notre monde en un monde meilleur, où la liberté de pensée et la véritable communication peuvent à nouveau être diffusées par l'art et le langage universel du réalisme.
Zarathoustra est le nom avestique de Zoroastre, prophète et fondateur du zoroastrisme, l'ancienne religion perse. En allemand, il garde cette forme ancienne. Nietzsche l'a choisi car il fut le premier à enseigner la doctrine morale des deux principes du bien et du mal.
En philosophie, l'idéalisme est la position selon laquelle toute réalité se ramène à des déterminations de l'esprit, qu'il s'agisse d'« idées », de représentations mentales ou de déterminations plus subjectives comme les « expériences sensibles » ou les sensations.
En effet, selon Nietzsche, le goût des Grec, avec Socrate, s'altère au profit de la dialectique ; mais cette dernière ne vaut pas grand chose, car : « partout où l'autorité est encore de bon ton, partout où l'on ne donne pas des « raisons », mais des ordres, le dialecticien est une sorte de pitre. »