Un degré de réchauffement supplémentaire augmente de 7 % la vapeur d'eau présente dans l'atmosphère. Ce qui donne lieu à des précipitations plus nombreuses et à des inondations. À long terme, ces 7 % pourraient même aller jusqu'à causer des submersions marines.
Actuellement, les conséquences des changements climatiques sont notamment les suivantes : sécheresses intenses, pénuries d'eau, graves incendies, élévation du niveau de la mer, inondations, fonte des glaces polaires, tempêtes catastrophiques et déclin de la biodiversité.
Le rapport a été catégorique dans sa conclusion : les changements climatiques sont réels et les activités humaines, en grande partie le rejet de gaz polluants provenant de la combustion de combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz), en sont la cause principale.
Incendies, sécheresses, canicules, gel, tempêtes, précipitations intenses, érosion côtière, avalanches et fonte des glaciers s'intensifient avec le changement climatique.
Les températures élevées augmentent également la concentration d'ozone, ce qui peut endommager le tissu pulmonaire et causer des complications chez les asthmatiques et les personnes souffrant de maladies respiratoires.
L'effet de serre est déséquilibré par les activités humaines, en particulier l'utilisation des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon). Celles-ci provoquent artificiellement l'augmentation des concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère et, par conséquent, accentuent le réchauffement de notre planète.
Le CO2 produit par les activités humaines est la principale cause du réchauffement climatique. En 2020, sa concentration dans l'atmosphère était passée à 48 % au-dessus de son niveau préindustriel (avant 1750). D'autres gaz à effet de serre sont émis par les activités humaines en moindres quantités.
Les femmes, premières victimes des effets du réchauffement climatique. Un rapport rédigé par le Cese souligne que les femmes sont plus nombreuses à périr en cas d'inondations ou de tremblements de terre, et qu'elles sont les premières à souffrir de la sécheresse.
émissions de dioxyde de carbone et d'autres gaz à effet de serre (qui aggravent le réchauffement de la planète); appauvrissement de la couche d'ozone; détérioration de la qualité de l'air; smog (notamment particules et ozone troposphérique);
Des vagues de chaleur mortelles
Il cite, à la volée, l'accroissement de la fatigue, la perte d'attention, des symptômes cardiovasculaires, des troubles de la grossesse. Autant d'effets qui se traduisent par une surmortalité (+ 10.700 décès depuis 2015, dont 2.820 en 2022).
On peut néanmoins conclure que, dans le monde entier, les systèmes naturels sont touchés par les changements du climat régional, en particulier par la hausse des températures, et que ce réchauffement est très probablement dû aux émissions de gaz à effet de serre d'origine anthropique.
Le climat est déterminé par les facteurs météorologiques: la température, la pression atmosphérique, le vent, l'humidité et les précipitations, ainsi que les facteurs géographiques: la latitude, l'altitude, la continentalité, l'influence maritime et les réalisations de l'être humain.
En purifiant l'air, les villes deviendraient plus productives, la production alimentaire augmenterait et les enfants seraient en meilleure santé. »
Records de chaleur, multiplication des catastrophes météo, fonte des glaces, déclin de la nature : les preuves de l'impact dévastateur des activités humaines sur la planète s'accumulent, attestant de l'urgence à agir en particulier contre le dérèglement climatique.
En effet, le réchauffement a d'abord touché la région Arctique et les océans tropicaux, et ce dès les années 1830, avant d'atteindre les autres régions de l'hémisphère nord.
L'évolution des températures moyennes annuelles en France métropolitaine montre un réchauffement depuis 1900. Ce réchauffement a connu un rythme variable, avec une augmentation particulièrement marquée depuis les années 1980.
Deux modes d'action sont possibles pour limiter les dommages du changement climatique : réduire les émissions de GES (ou retirer des GES de l'atmosphère) pour limiter le changement (atténuation) ; limiter les impacts négatifs (ou augmenter les effets positifs) du nouveau climat (adaptation).
Les transports, première source de gaz à effet de serre
Le dioxyde de carbone (CO2) est le principal gaz à effet de serre, mais pas le seul. Pour mesurer l'effet des différents polluants (méthane, dioxyde d'azote…), les spécialistes calculent un pouvoir de réchauffement global en « équivalent CO2 ».
En raison de la surpêche, de la déforestation, de la destruction des habitats, de la pollution et d'autres facteurs, un plus grand nombre de plantes et d'animaux sont en voie d'extinction. Même la moindre perturbation d'un écosystème peut avoir un effet domino qui nous affecte tous.
Tornades, canicules, incendies, sécheresse… En 2021, le monde a été secoué par une succession de phénomènes météorologiques extrêmes aux conséquences désastreuses. Des catastrophes qui seraient, selon les spécialistes, directement liées au réchauffement climatique.
L'augmentation de la température de l'air et de l'eau entraîne une élévation du niveau des mers et renforce l'intensité des tempêtes, des vents, des sécheresses et des incendies qui durent plus longtemps, ainsi que des précipitations et des inondations.
5 solutions pour lutter contre le réchauffement climatique :
Manger moins de viande, plus de légumes et consommer local. Réduire ses déchets. Lutter contre la pollution numérique. Réduire sa consommation d'électricité