Sophocle utilise le personnage d'Antigone pour plaider contre la tyrannie, soutenant ainsi les valeurs démocratiques attachées à Athènes. Il écrit cette pièce, comme la plupart de ses pièces, pour participer aux compétitions théâtrales associées aux festivals annuels du monde grec données dans le Théâtre de Dionysos.
Le contexte de la création de la version d'Anouilh est donc bien différent, à cette époque la France est sous l'emprise de l'Allemagne Nazie. Le personnage d'Antigone représente la liberté, la résistance et a pour but de pousser le public de l'époque à se révolter contre l'Allemagne Nazie.
Antigone se place dans un rapport immédiat avec l'absolu. Elle a la volonté d'être sous la loi des dieux. Elle affirme qu'il n'existe qu'un roi, dieu, contre Créon. Elle revendique la supériorité des lois divines intérieures à la conscience qur les lois humaines qui lui sont extérieures.
L'Antigone de Sophocle meurt pour être fidèle à la loi divine : « J'aurai plus longtemps à plaire aux morts qu'aux vivants », dit-elle. La pièce d'Anouilh semble plus proche de nous car les mobiles d'Antigone ne sont qu'humains. C'est une petite-fille qui ressent dans sa chair l'injustice faite à son frère.
La pièce est inspirée du mythe antique d'Antigone, la fille d'Œdipe, mais est écrite en rupture avec les codes de la tragédie grecque : « L'Antigone de Sophocle, lue et relue, et que je connaissais par cœur depuis toujours, a été un choc soudain pour moi pendant la guerre, le jour des petites affiches rouges.
Résumés. La figure d'Antigone, symbole de l'opposition au pouvoir, a hanté la dramaturgie espagnole pendant la dictature franquiste. Les réécritures de la tragédie de Sophocle ont foisonné à cette période, suscitées par un contexte historique qui faisait écho à l'histoire fratricide de Thèbes.
Elle va braver l'interdit mais un garde va la surprendre et l'amener devant Créon. C'est là qu'Antigone se hisse au statut de mythe : elle brave la mort en affrontant Créon et l'accuse de tyrannie. Pendant leur affrontement, la soeur d'Antigone aussi est surprise en train d'ensevelir la dépouille de Polynice.
Antigone, héros tragique
Antigone est un symbole et un exemple de dévouement : elle assistera son père Oedipe jusqu'à la fin, avant de lutter pour enterrer son frère au prix de sa propre vie. Elle représente la résistance individuelle face à l'État, l'équité et la morale.
« L'audace et le pouvoir de dire non » « Antigone met en scène le plus célèbre dilemme moral de la littérature universelle. Antigone représente d'abord l'audace et le pouvoir de dire non. Non, il y a des choses qu'on ne doit pas accepter, sous aucun prétexte, à aucun prix.
Prénom féminin grec. (Mythologie) Fille d'Œdipe, roi de Thèbes, et de la reine Jocaste ; héroïne à la vie dramatique qui osa braver les interdits. (Mythologie) Fille du roi de Phthie Actor, première épouse de Pélée.
ce qu'elle veut, ce qu'elle défend, c'est la liberté à tout prix.
Pour moi, la pièce de Jean Anouilh repose sur trois enjeux dramaturgiques fondamentaux : celui de la révolte d'une Antigone qui se tient dressée dans son refus du compromis et qui, dans sa dignité noire et lumineuse à la fois, atteint au charisme de l'héroïne romantique en quête d'absolu.
Antigone est la fille d'Œdipe, roi de Thèbes. Son mythe s'inscrit donc dans la continuité de celui de son père, pour le moins tragique. En effet rappelons qu'Œdipe avait – sans le savoir – épousé sa mère (avec qui il eut quatre enfants, dont Antigone), et tué son père.
Antigone est une pièce très intéressante, elle se lit très rapidement car une fois plongé dans l'histoire, on ne peut plus s'en détacher avant d'avoir fini. Elle est extrêmement simple à lire même si comme moi, vous ne lisez pas beaucoup.
Selon l'auteur, c'est une « évidence » qu'une jeune femme portant le voile est une « Antigone contemporaine » interpellant au nom de ses convictions religieuses « une société qui se veut, qui se croit, neutre et laïque » (« La tragédie du voile. -Au genre théâtral, et plus précisément, c'est une tragédie moderne.
Pour moi, Antigone préfère mourir car elle rejette la vie et le "bonheur" tels que les évoque Créon, elle refuse les compromissions que semble impliquer la vie d'adulte. Elle préfère la mort en gardant son caractère entier que la vie si elle doit faire preuve de bassesse.
Parce qu'Antigone est une icône, un personnage fort et important dans la mythologie grecque. Fille de Jocaste et Oedipe, elle présente des qualités telles que la force, la loyauté et le courage. De manière plus poussée, Antigone est le symbole de la lutte contre le patriarcat.
Les valeurs d'amitié et de piété auxquelles se réfère Antigone sont le socle de l'humanisation. En affirmant qu'elle est faite « pour partager l'amour, non la haine » (Sophocle 1999 : 64), elle établit clairement les fondements de son agir.
Antigone : c'est l'héroïne et la fille d'Œdipe et de Jocaste (qui est à la fois la femme et la mère d'Œdipe…). Âgée de seulement 20 ans, elle se démarque des autres par son courage et son sens de la justice divine. Créon : c'est l'oncle d'Antigone (donc le frère de Jocaste) et le roi de Thèbes.
Antigone n'est pas belle (« la maigre jeune fille noiraude et renfermée que personne ne prenait au sérieux dans la famille ») mais représente l'intransigeance et la pureté. Elle risque la mort en transgressant la loi pour son frère, qui pourtant ne l'aimait pas.
Antigone est sortie tôt le matin pour « vivre encore un peu ». Pour Antigone, la douleur et la peur de mourir sont des prétextes qui ne suffisent pas pour vivire. Pour Ismène, ce sont les hommes qui doivent mourir pour les idées.
Pour Antigone, le bonheur est un monde entier et plein : «Moi, je veux tout, tout de suite, – et que ce soit entier, – ou alors je refuse ! » (l. 10-11) C'est un monde qui la rapproche de l'enfance : « et que cela soit aussi beau que quand j'étais petite – ou mourir.» (l.
Les deux fils d'Œdipe, Étéocle et Polynice, se sont entre-tués sous les murs de la ville. Le roi Créon a ordonné de n'enterrer qu'Étéocle, laissant sans sépulture celui qu'il considère comme traître, Polynice (ce qui, selon les Anciens, condamne son âme à errer éternellement).
Antigone raconte le conflit qui oppose la fille d'Œdipe à son oncle Créon. Ses deux frères s'étant entretués, Antigone désobéit aux ordres de Créon, roi de Thèbes qui avait décidé que Polynice, considéré comme un traître, reste sans sépulture .