Sortir de sa zone de confort nécessite d'aller vers la nouveauté pour nous permettre d'élargir ainsi la vision que nous avons de nous mais aussi du monde. De flirter avec l'inconnu et d'apprivoiser la peur. D'acquérir de nouvelles expériences et enrichir aussi bien nos centres d'intérêts que nos compétences.
Rester à la maison a des conséquences négatives sur notre bien-être psycho-physique. Selon une étude publiée dans la revue "Current Biology", cette habitude peut entraîner une augmentation du risque d'anxiété et d'insomnie.
Une meilleure santé physique
Parmi ces bienfaits, notons la diminution des cas de diabète et de mortalité d'origine cardio-vasculaire, la baisse de la pression artérielle et du rythme cardiaque, et un meilleur système immunitaire.
Ne pas sortir de chez soi va également avoir un impact sur la forme physique, puisqu'en restant en permanence sur place, on s'expose à la prise de poids.
Rester chez soi et ne rien faire permet ainsi de récupérer des heures de sommeil perdues en semaine et de réduire son niveau de cortisol. Cette hormone est sécrétée par notre corps quand il est en situation de stress, physique ou psychologique.
Les personnes souffrant de lypémanie ou dépression sévère présentent une humeur dépressive presque toute la journée, presque tous les jours, une tristesse constante voire des pleurs, une fatigue et perte d'énergie, une perte de l'intérêt et du plaisir (elles n'ont plus envie de rien et plus rien ne leur fait plaisir).
La clinophilie désigne le fait de vouloir rester toujours dans son lit, ou par extension, de rester chez soi et de ne plus vouloir, ou ne plus pouvoir sortir. Il ne s'agit pas d'une maladie en tant que telle, elle est davantage le symptôme de multiples pathologies psychiatriques.
Le burn out se traduit d'abord par des signes physiques : fatigue permanente, mal de dos, insomnies, migraine, maux de ventre, infections fréquentes, etc.
La clinomanie expliquée
C'est une sorte d'addiction, de rester au lit, de refuser de se lever. Ainsi, les personnes qui présentent des signes de clinomanie, ou de clinophilie, peuvent rester couchées plusieurs jours, même en l'absence de sommeil sans avoir le besoin ni l'envie de se lever.
Selon la science, ne rien faire serait bon pour la santé. Explications. Lorsque le corps humain est inactif, son cerveau se met alors en mode « par défaut » et fait le tri des informations qu'il contient. C'est ce que démontre une étude menée par le neuropsychologue Francis Eustache qui exerce au CHU de Caen.
Ne pas confondre la clinophilie avec d'autres types de troubles tels que la dysanie qui désigne la difficulté à sortir du lit le matin et l'hypersomnie qui correspond à un besoin excessif de sommeil.
Un comportement apathique se manifeste par : l'absence d'émotions, de sensations et de désirs ; une perte de motivation et un manque d'initiative ; l'absence d'intérêt vis-à-vis d'autrui.
L'obsession de rester couché dans son lit, ce que les spécialistes appellent la clinophilie ou la clinomanie, pourrait constituer un symptôme annonciateur de troubles mentaux plus graves, comme la dépression ou la schizophrénie.
Rester chez soi est mal considéré.
Ce temps chez soi permet de se retrouver avec soi, pour ensuite mieux vivre les rapports sociaux. Un temps de recul est pris, qui facilite les liens entre l'intérieur et l'extérieur. Ainsi recentré, on est plus « frais », plus accueillant pour ce qui vient de l'extérieur.
La personne ressent une peur intense avec perte de contrôle (peur de s'évanouir, de mourir, de devenir fou, de faire un malaise cardiaque…), une sensation de danger immédiat et des sensations physiques très désagréables et très variables (palpitations, sueurs, frissons, bouffées de chaleur, tremblements, douleurs ...
L'agoraphobie est un trouble dont la définition psychiatrique peut se résumer par la peur de sortir de chez soi ou de ne pas pouvoir s'échapper facilement d'un endroit. Cette phobie peut avoir des conséquences lourdes sur la vie quotidienne et sociale du patient, et cela ne se guérit pas du jour au lendemain.
L'anosognosie signifie l'absence de prise de conscience ou une prise de conscience amoindrie des troubles. Elle est fréquente chez les patients souffrant de maladie d'Alzheimer ou d'autres types de démences.
Le cortisol est produit par la glande surrénale (qui se trouve au niveau des reins), avec des pics de sécrétion en réponse au stress, à la peur ou la colère. En outre, le niveau de cortisol subit des fluctuations au cours de la journée avec un pic le matin après le réveil.
Une sensation de ne pas être là, des maux de tête récurrents, des douleurs articulaires, une fatigue permanente, des émotions qui s'emballent, des tremblements, une sensation de froid, une incapacité à prendre des décisions.
Une étude révèle qu'un cerveau fatigué réclame des pauses, à moins qu'une incitation financière n'en repousse les limites.
Une fatigue (asthénie), souvent plus marquée le matin. Une perte d'appétit, souvent associée à une perte de poids. Des troubles du sommeil, avec souvent une insomnie en deuxième partie de nuit et un réveil matinal précoce. Des troubles de l'attention, de la concentration et de la mémoire chez la plupart des malades.
Il peut s'agir d'une déprime ou bien d'une dépression. La première est un mal-être passager ; la seconde est une maladie qui nécessite une prise en charge médicale et psychothérapeutique.
Pourquoi on a envie de rien ? Un comportement apathique peut être provoqué par de nombreuses causes. Les premières sont les troubles psychologiques : "L'apathie peut faire partie d'un tableau clinique", explique Dina Karoubi-Pecon. La bipolarité, la schizophrénie ou encore la dépression peuvent entraîner de l'apathie.