Mais les causes immédiates de la Grande Terreur, à la fois internationales et intérieures, sont nombreuses : la crainte d'une guerre prochaine et de l'existence d'un « réservoir insurrectionnel d'ennemis » a joué son rôle dans l'esprit de Staline.
Mais c'est en fin juillet 1937 que le dictateur édicte un ordre secret afin de réprimer les « éléments antisoviétiques et socialement dangereux ». C'est là le début de la Grande Terreur, appelée aussi « les Grandes Purges » si l'on y inclut les procès politiques mentionnés précédemment.
En juillet 1937, sur ordre de Staline, le NKVD, organisme chargé de maintenir l'ordre en URSS, instaure des quotas d'individus à arrêter dans chaque région, selon des critères très flous visant toutes les personnes suspectes.
Lecture 2 min. La Grande Terreur qui frappa l'URSS d'août 1937 à novembre 1938 est « le plus grand massacre d'Etat jamais mis en œuvre en Europe en temps de paix », écrit l'historien Nicolas Werth dans sa préface à Sandormokh. Elle fut aussi le plus méconnu.
les voleurs de bétail et de chevaux, les membres de « sectes » et d'Églises. les autres personnes prétendument contre-révolutionnaires, accusées de s'être activement affairées dans les camps contre l'Union soviétique.
Article. 1Depuis une quinzaine d'années, l'historiographie de ce qu'il est convenu d'appeler la Grande Terreur des années 1937-1938 a été profondément renouvelée, tant par des historiens russes et ukrainiens que par des historiens occidentaux.
D'août 1937 à novembre 1938, l'ordre 00447 entraîna 820 000 condamnations. La moitié des individus, soit 400 000 environ, furent mis à mort. L'immense majorité des exécutions fut accomplie dans le plus grand secret, les familles des suppliciés n'étant pas tenues au courant de la sentence.
La seconde Terreur (5 septembre 1793-28 juillet 1794) Après la chute des Girondins, sous la domination des Montagnards, la Terreur vise à assurer la défense de la nation contre les ennemis de l'extérieur (→ première coalition) et intérieurs (→ guerre de Vendée, insurrections fédéralistes et royalistes).
Pour l'Histoire, Robespierre est resté le visage de la Terreur. "Au sein du comité de Salut public où il entre le 27 juillet 1793, Robespierre est plus puissant que jamais et s'impose incontestablement comme le premier des onze, en notoriété et en autorité.
Staline fait face aux oppositions internes et dénonce les camarades d'hier qui pourraient mettre en péril le déroulement historique de la révolution bolchevique : les « indésirables », les « hypocrites » et les « carriéristes ». Ces indésirables encourent la prison, le goulag, ou l'exécution immédiate.
Durant l'entre-deux-guerres se mettent en place en Europe des régimes que les historiens qualifient de « totalitaires ». Dirigés par des dictateurs qui assoient leur pouvoir par la terreur et la propagande, ils cherchent à remodeler les sociétés en fonction d'idéologies officielles.
La Terreur se caractérise ainsi par un état d'exception destiné à endiguer militairement, politiquement, et économiquement la crise multiple à laquelle le pays est alors confronté.
La négation des libertés individuelles. Tout individu qui n'entre pas dans le projet totalitaire du régime est à éliminer. Ainsi des groupes entiers de populations sont désignés d'avance comme nuisibles sur des critères sociaux, raciaux ou politiques.
Pourquoi un régime de Terreur a-t-il été mis en place ? La Terreur a été instaurée pour faire face aux menaces internes et externes du pays. A l'extérieur, une coalition formée par la plupart des autres royaumes européens s'est constituée pour contrer les révolutionnaires français et rétablir la monarchie.
Cette ère d'épouvante finit avec le 9-Thermidor. On a pu dresser un bilan approximatif de la Terreur : environ 17 000 condamnations à mort selon les documents officiels, en fait près de 40 000 victimes, si l'on compte les personnes assassinées sans jugement.
Une fois qu'ils ont avoué sous la torture et au terme d'interrogatoires interminables, ces opposants, réels ou supposés comme tels, sont exécutés ou déportés au goulag, où ils sont soumis au travail forcé.
Maximilien de Robespierre, ou Maximilien Robespierre, est un avocat et homme politique français né le 6 mai 1758 à Arras (Artois, aujourd'hui Pas-de-Calais) et mort guillotiné le 10 thermidor an II ( 28 juillet 1794 ) à Paris, place de la Révolution (actuelle place de la Concorde).
L'ordre opérationnel no 00447 du 31 juillet 1937 , qui ordonne de réprimer les « éléments antisoviétiques et socialement dangereux », marque le début des purges à grande échelle. Iejov y ordonne à la police secrète de fusiller un quota minimal de 75 950 personnes et d'en envoyer 193 000 au Goulag.
Terreur : Période pendant laquelle la Convention exerce la violence contre les ennemis de la République.
23 juillet : capitulation de Mayence. 26 juillet : loi prévoyant la peine de mort contre les accapareurs. 26-28 juillet : bataille des Ponts-de-Cé. 27 juillet : entrée de Robespierre au Comité de salut public.
La reine Marie-Antoinette est guillotinée le 16 octobre 1793, dix mois après son mari Louis XVI et quatre ans après que la famille royale a dû quitter le palais de Versailles pour les Tuileries, sous la pression des Parisiennes.
affolement, effroi, épouvante, frayeur, horreur, panique, peur bleue, peur panique, phobie.
La Terreur prend fin avec la mort des principaux députés Montagnards dont Robespierre, figure de proue du gouvernement révolutionnaire, guillotiné le 28 juillet 1794. L'héritage de notre République, inaugurée dans la politique de "la Terreur", anime toujours autant de débats au sein de notre histoire politique.
En réalité, la « Grande Terreur » fut, pour l'essentiel, le résultat d'opérations répressives de masse secrètes, décidées et planifiées par Staline en personne, assisté de son Commissaire du peuple à l'Intérieur, Nikolaï Iejov, et mises en oeuvre systématiquement par l'immense appareil de la Sécurité d'État.
La majorité des victimes étaient d'origine polonaise, certaines appartenant à divers groupes minoritaires de la région du Kresy, par exemple les Ruthènes ; ces groupes dans la vision du monde soviétique avaient un élément de la culture ou de l'héritage polonais, et étaient donc aussi « polonais ».