Dans l'église catholique, le tabernacle est le meuble qui abrite le ciboire contenant les hosties. Ce mot à été déformé en français canadiens, pour devenir un sacre ( un juron ) familier : tabarnak. La force du mot (comme beaucoup de jurons québécois), provient de son caractère blasphématoire.
On le divise souvent en 3 syllabes pour ajouter un ton dramatique… Origine : Provient du tabernacle, le meuble où sont rangées les hosties dans une église. Exemple : « TA-BAR-NAK, j'en reviens pas ! », « le parc Forillon, c'est beau tabarnak », « il pleut en tabarnak », « le vieux tabarnak » « ayoye tabarnak ! »
Tabernacle. Selon le dictionnaire du Larousse, un tabernacle est un sanctuaire itinérant. Pourtant, au Québec, le mot tabernacle (prononcez “tabarnak”) est un juron très populaire qui permet d'exprimer la colère, l'énervement ou la surprise.
Dans le langage populaire québécois, une « gosse » signifie… un testicule.
Bisoune : Désigne un sexe masculin, un pénis. Généralement, c'est une expression un peu infantile.
Gosses = couilles
Evitez de parler de vos gosses ou de ceux des autres au Québec : outre-Atlantique, cela veut dire “couilles”.
1. Sanctuaire itinérant, centre du culte des Hébreux avant la construction du Temple de Salomon, demeure de l'arche d'alliance où étaient déposées les Tables de la loi. 2. Petite armoire, fixée au milieu de l'autel ou dans un autre endroit d'une église, destinée à recevoir le ciboire contenant la réserve eucharistique.
Utilisé seul dans une exclamation, ou placé en début de phrase, il fonctionne comme une interjection et exprime la colère, l'indignation ou la surprise. À l'intérieur de la phrase, il est utilisé comme adverbe pour renforcer le propos, par exemple dans la phrase C'est beau en tabarnak !
Le sacre se fait aussi substantif (« P'tit crisse, le tabarnak! »), qualificatif (« Crisse que je t'aime! » ; « Une viarge de belle fille! » ; « Une calvaire de grosse montagne! » ; « Un câlice de bon vin! »), verbe (« J'ai crissé ma job là! » ; « J'vais t'en crisser une! ») ou même adverbe (« C'est crissement beau! ») ...
Un schmoutz, par exemple, désigne un «bisou» alsacien, un «bec» canadien.
Cibole : C'est un sacre, un juron québécois. Cibole est une atténuation du sacre québécois Ciboire, lui même étant un sacre blasphématoire en référence au vase sacré chrétien.
L'originalité linguistique du sacre au Québec
En troisième lieu, il faut signaler la multiplication des euphémismes. En effet, à partir d'une quinzaine de mots religieux (dont les principaux sont : Christ, Vierge, hostie, calice, tabernacle, ciboire, calvaire, sacrement, baptême), plus de 2000 mots ont été recensés.
hostie. 1. Pain eucharistique après la consécration. (Le mot latin [hostia] désigne la victime sacrifiée, en particulier le Christ dans le sacrifice eucharistique.)
Dans l'église catholique, le tabernacle est le meuble qui abrite le ciboire contenant les hosties, mais ça tout le monde s'en crisse! Ça s'écrit tabernacle mais ça se prononce tabarnak.
"Au cas où" sert à exprimer une éventualité. Cette locution soulève une hypothèse. Elle peut être employée seule ou introduire une proposition au conditionnel ou au subjonctif. Exemple : Prends ton sac, au cas où.
Ce sont des endroits où nous rencontrons le divin et trouvons l'Esprit du Seigneur. À trois reprises dans les Doctrine et Alliances, le Seigneur recommande à son peuple de se tenir en des lieux saints (voir D&A 45:32 ; 87:8 ; 101:22).
tabellion
1. À Rome, juriste chargé de rédiger les actes et les contrats.
ou adv.] Pronom, adverbe relatif désignant le lieu au propre ou au figuré et secondairement le temps. 1. a) [L'antécédent désigne un lieu, au propre ou au fig.]
13. Faire le flouc = Faire l'amour.
Voici quelques comportements à bannir dès que vous franchissez le sol canadien. Première règle à respecter : évitez de fumer ou de boire de l'alcool dans un lieu public comme dans la rue, à la terrasse d'un restaurant ou d'un café ou encore dans un parc.
Au Québec, un char désigne tout simplement une automobile. Il s'agit du nom le plus commun et le plus utilisé pour parler d'une voiture. On dit aussi "chauffer un char" : dans le sens de conduire une voiture.