Ils véhiculent l'acidité au sein du chocolat noir, ce qu'il faut empêcher pour préserver sa saveur. Enfin, la torréfaction sert aussi à développer les saveurs et les arômes du cacao, que l'on va pouvoir savourer avec une tablette de chocolat.
La torréfaction
Celle-ci consiste à griller les fèves avec beaucoup de minutie car la couleur et l'arôme du cacao dépendent de cette manipulation. Une excellente torréfaction permettra d'obtenir, outre un excellent cacao, une qualité régulière du produit.
LA TORREFACTION
Elle à plusieurs rôles : abaisser le taux d'humidité à 1,5/2%, provoquer l'évaporation des acides volatils, faciliter la séparation de l'amande et des coques et surtout développer l'arôme du chocolat. Comme le café, le cacao ne développe vraiment sa couleur et son arôme qu'une fois torréfié.
La torréfaction consiste à exposer un ingrédient à un feu direct. Elle développe un arôme qui rappelle l'odeur du grillé. À la Maison RICHART on l'utilise depuis très longtemps dans la fabrication des pralinés (amandes, noisettes, noix, pistaches…) et dans la fabrication du chocolat (fèves de cacao).
Torréfier les fèves de cacao au four ou à la poêle, à environ 130 °C pendant 20 à 40 minutes. Arrêter la torréfaction quand une odeur de chocolat apparaît.
Vous pouvez les utiliser entières, concassées, râpées, broyées ou moulues. Vous pouvez aussi les torréfier préalablement dans une poêle et les réduire en poudre pour obtenir des grués de cacao. Vous pouvez potentiellement les employer partout, mais je préfère les utiliser dans un plat cru plutôt que cuit.
Le séchage naturel ou solaire : c'est le plus communément employé. Il dure de 8 à 15 jours suivant les conditions climatiques. Le séchage sur natte : primitif et utilisé seulement dans les petites exploitations. Les fèves sont étalées en couches unies sur des nattes en bambou posées sur le sol ou sur un bâti rustique.
Les fèves sont triées, nettoyées et mises à fermenter quatre à six jours dans des caisses de bois recouvertes de feuilles de bananiers pour que se développe un début d'arôme par suite de réactions chimiques naturelles. Cette première fermentation permet de liquéfier la pulpe entourant la fève.
Le cacao cru est obtenu par la transformation de fèves de cacao qui n'ont pas été torrefiées, mais simplement séchées au soleil et fermentées à température ambiante. Ce processus permet de garantir la présence d'enzymes "vivants" dans le cacao.
Le soja cru est rapidement décomposé par les microbes présents dans l'estomac des animaux, tandis que les grains torréfiés retardent cette action microbienne, permettant aux protéines non dégradées de s'écouler directement dans le sang des animaux, renforçant ainsi leur bien-être.
Le torréfacteur (l'appareil à torréfier) est constitué d'un cylindre, au travers duquel circule de l'air chauffé au gaz. A l'intérieur, le café est brassé par des pales afin d'assurer une cuisson homogène de la fève. L'opération dure une vingtaine de minutes à une température moyenne de 220°C.
Pour être tout à fait honnête, le cacao peut poser problème chez certains: «Sa théobromine agit sur le diamètre des vaisseaux et favorise une migraine chez les personnes prédisposées. Par ailleurs, les personnes sujettes aux calculs d'oxalate de calcium doivent apprendre à se passer de chocolat, trop riche en oxalate.
La fermentation et la torréfaction
Les graines de cacao sont extraites de la cabosse, couvertes puis laissées en fermentation : à 50°C environ. C'est cette fermentation naturelle qui permet aux arômes du cacao de se développer. Les graines brunissent et deviennent des fèves.
Les fèves de cacao sont reconnues pour leurs propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires, car elles sont très riches en polyphénols (flavonoïdes), nutriments protecteurs permettant la prévention de nombreuses maladies (maladies cardio-vasculaires, diabète, cancers, Alzheimer, Parkinson, etc.)
Mais c'est quoi la fermentation ? La fermentation c'est une transformation d'un aliment par un micro- organisme en absence d'oxygène. Ce que tu appelles toi des « bons microbes ». L'Homme s'en sert pour 3 raisons : rendre plus digeste, conserver plus longtemps et produire une substance d'intérêt.
La cabosse, fruit du cacaoyer, doit être brisée après récolte pour en extraire les graines ; c'est l'écabossage. Chez certains planteurs, il est réalisé sur le lieu même de la cueillette et suit immédiate- ment celle-ci ; chez d'autres, les cabosses sont stockées plusieurs jours avant d'être ouvertes.
Broyées et chauffées entre des cylindres d'acier, les fèves se transforment en pâte de cacao. Le pressage sépare ensuite la partie liquide, le beurre de cacao, et la partie solide, le tourteau. Le tourteau est passé à travers un tamis pour obtenir la poudre de cacao.
Conservez les cabosses de cacao à 15°C minimum pour garder leur faculté germinative.
Ce processus consiste à chauffer les fèves pendant une demi-heure, entre 100 et 140° afin de développer leur arôme de chocolat. Les fèves de cacao torréfiées sont soufflées par un système de ventilation afin d'en séparer les coques et germes.
Le fèves : Elles se sèment mi-juin pour une récolte en septembre. Pour les faire sécher : écosser les fèves, les faire sécher entières, bien étalées sur une cagette avec du papier absorbant, à l'abri de l'humidité et dans un endroit bien aéré. Attendre au moins une semaine, s'assurer que l'intérieur est bien sec.
La matière grasse est extraite de la pâte de cacao par un procédé à haute pression (jusqu'à 550 kg/cm2). Le beurre est ensuite filtré pour retirer les derniers éléments solides du cacao. Le fabricant fournit le beurre de cacao sous forme liquide dans des réservoirs ou sous forme solidifiée dans des boîtes en carton.
Une fois les cabosses récoltées, on en extrait les fèves que l'on fait fermenter, avant de les torréfier et de les broyer jusqu'à l'obtention d'une pâte liquide. Cette pâte est ensuite pressée afin d'en extraire la matière grasse, autrement dit, le beurre de cacao.