Le pervers narcissique projette toute sa frustration, son insécurité et sa rancune de l'autre. Cela le dévalue et met fin à votre santé mentale. Et si la victime ne cherche pas d'aide, elle peut souffrir de dépression, de panique, même dans les cas les plus graves en essayant de se blesser ou de se suicider.
Cela se produit lorsque sa vengeance échoue, soit quand il lui devient impossible de « toucher » sa proie d'une quelconque façon. Il est possible aussi, que dans le même temps, sa réputation l'ait « rattrapé », ce qui fait tomber socialement son masque. Cela devient alors dangereux pour lui.
Ils ne ressentent aucune empathie. Ils exigent toujours de l'attention. Ils ne sont jamais satisfaits, en veulent de plus en plus. Comme ce sont des gens assez compliqués, vivre avec un narcissique est souvent épuisant, surtout pour ceux qui sont émotionnellement dépendants ou qui ont des problèmes d'estime de soi.
La vengeance la plus réussie envers un pervers narcissique c'est quand celui-ci se rend compte que l'on est (vraiment) détaché émotionnellement de lui. (Ce genre de personne ne supporte pas l'indifférence, tout sauf ne plus exister aux yeux des autres..)
Les grands manipulateurs choisissent leurs victimes en fonction de leur degré de vulnérabilité. Ils ont pour ambition de sauver leurs proies, et ils considèrent être les seuls à pouvoir le faire. Dans cette logique, le pervers narcissique déteste tout ce qui vous apporte du bonheur en dehors de lui.
Ainsi, en évitant d'être seul avec lui, vous lui ôterez la possibilité de vous blesser. Le meilleur moyen de piéger un pervers narcissique reste donc de lui montrer qu'il n'arrive pas à avoir d'emprise sur vous et que vous ne souhaitez pas entretenir de relation profonde avec lui.
Procédez à cela en répondant avec des phrases toutes faites. Par exemple : « Personne n'est parfait », « Tu as le droit de croire en ton avis », « Pourquoi tu me viens me dire cela ? ». Ce que déteste un manipulateur, c'est aussi le fait de répéter en boucle les mêmes phrases.
Très vite, la proie perd ses repères (repères identitaires, personnalité propre, référents intellectuels ou culturels…) et l'on peut voir chez certaines personnes sous emprise, une forme de décompensation. C'est en cela que le pervers narcissique déshumanise l'autre.
Jusqu'au jour où il a trouvé une nouvelle proie… À ce sujet, ce qui est très commun chez le pervers narcissique, c'est son infidélité assumée: il est constamment en train de dire qu'il peut trouver mieux, qu'il cherche activement quelqu'un d'autre, etc.
Le pervers narcissique vieillit mal. Il n'intègre ni la perte de contrôle, ni la possibilité de disparaître et de mourir et ainsi de perdre sa toute puissance narcissique. C'est un fait impensable qui le rend d'autant plus vicieux, aigri, sournois et pervers qu'il redouble d'efforts dans un élan de compensation.
Il sera nécessaire outre de partir, de couper tout contact et de ne pas céder à la prise de contact du manipulateur affectif. Vous pouvez par exemple, bloquer le numéro de la personne manipulatrice, ne pas donner d'adresse ou encore, avoir recours à la loi si le pervers narcissique entrave la prise de distance.
Quand le manipulateur part définitivement, c'est, le plus souvent, lorsque sa proie n'est plus suffisamment docile et qu'elle ne devient plus manipulable. Cela se produit quand elle sort de l'emprise et commence à ouvrir les yeux sur la vraie nature de ce compagnon. Le manipulateur s'en va alors, mais pourquoi ?
Pourquoi le PN aime le conflit
Le PN aime le conflit, car il correspond à son besoin de s'alimenter des autres, au travers du gain de pouvoir sur autrui que lui procure l'agression. Cet aspect rend donc la confrontation et l'agressivité incontournable dans son mode de relation à l'autre.
Le pervers narcissique peut travailler, mais son salaire ne sera jamais suffisant à ses yeux. Il vit donc volontiers au-dessus de ses moyens pour compenser le manque, et rendra sa victime responsable de ce manque.
Peut-on manquer à un pn ? Non, il n'est pas possible de manquer à un pervers narcissique, car le pn se lasse vite de ses victimes. Le pervers narcissique ne ressent pas le manque de votre personne en elle-même, mais de ce que vous lui apportiez.
Un pervers installe son emprise autant par la séduction que par la victimisation, ce qui l'attire vers les personnes sensibles, humaines et empathiques. Car il cherche à émouvoir sa victime en se faisant passer pour un être en détresse.
Les narcissiques n'ont pas de vrais sentiments comme la tristesse, le désir, le regret, mais plutôt la colère, l'indignation, la vengeance quand ils n'obtiennent pas quelque chose qui leur tient à cœur. Ainsi, la mort de sa mère est perçue, par le pn, comme un abandon.
Oui, Le pn sait qu'il fait du mal, qu'il fait souffrir ses victimes et pourtant cela ne l'empêche pas de prendre plaisir à les anéantir. Il s'est construit avec deux modes de fonctionnement : le clivage et l'identification projective qui sont aux fondements de sa perversion.
Il fait l'amour en utilisant son arme secrète « la manipulation » pour que la victime puisse répondre à tous ses désirs. Vous le savez, c'est une personne très dominante dans la relation et donc également dans les rapports sexuels.
Comment le contrer : il est essentiel de ne pas se soumettre au harceleur. Plus on cède, plus ses exigences seront nombreuses et intenses. La meilleure alternative est de lui faire prendre conscience de la situation anormale qu'il génère, expliquer ce que l'on ressent sans critiquer directement son comportement.
Quand un manipulateur se rend compte que la victime prend conscience, commence à se révolter ou menace de le quitter, il est dans la phase "rendors-toi", c'est-à-dire qu'il redevient gentil et adorable par calcul.
"Le pervers narcissique en général n'est pas conscient et le déni est une des caractéristiques à plusieurs niveaux de cette pathologie, donc il nie également et surtout sa propre pathologie.
La victime du manipulateur change peu à peu de personnalité. Constamment rabaissée, isolée, elle perd totalement confiance en elle, et s'en remet entièrement à son bourreau.