La noblesse d'une profession réside précisément dans la capacité à expliciter la morale de sa pratique. Dès lors, une déontologie, dans sa dimension éthique, dans les normes morales qu'elle explicite et revendique, apparait comme un point d'appui pour soutenir et étayer l'autonomie morale du professeur.
Elle aide à résoudre les situations où les obligations du professionnel envers son client et envers le public sont difficilement conciliables, de même que les situations où les valeurs du groupe professionnel entrent en conflit avec d'autres valeurs ou intérêts dignes de considération.
La compétence relative à l'éthique professionnelle
Améliorer la qualité de l'apprentissage des élèves, envisagé comme le développement de compétences. Et améliorer la qualité de l'enseignement par le développement et la consolidation des compétences professionnelles du personnel enseignant.
Déontologie « Théorie de Devoir »:
Il faut faire la différence entre la morale, qui renvoie aux mœurs telles qu'elles sont pratiquées et la notion d'éthique, qui est le souci de fonder une morale, ce qui fait plutôt référence à la théorie, aux règles et aux principes.
Dans cette perspective, « morale professionnelle » aurait le sens quelque peu désuet et autoritaire de « règles imposées du dehors aux membres d'une profession », alors qu'« éthique professionnelle » supposerait, de façon beaucoup plus moderne, l'implication consciente et réfléchie de ceux qui sont concernés par ces ...
L'éthique dans toutes les dimensions de l'enseignement
De nombreuses situations associées à votre pratique enseignante peuvent vous amener à recourir à votre compétence éthique: animer des activités pédagogiques qui répondent aux attentes et aptitudes de toutes les étudiantes et tous les étudiants.
La déontologie, écrit par exemple Le Petit Larousse, est « l'ensemble des règles et des devoirs qui régissent une profession, la conduite de ceux qui l'exercent, les rapports entre ceux-ci et leurs clients ou le public ».
La déontologie se pose à la charnière du professionnel et du moral. Elle formalise les règles devant présider à la réalisation de certaines tâches en fonction de principes éthiques tout en tenant compte des exigences sociales et morales du lieu et du moment.
À la différence de l'éthique professionnelle, qui définit ce qu'un individu particulier estime comme moralement correct dans sa profession, la déontologie professionnelle est un code de conduite qui s'applique à tous les professionnels.
L'éthique est une analyse systématique et critique de la morale et des facteurs moraux qui orientent la conduite humaine dans une société ou une activité donnée.
Justice, bienveillance, tact. L'éthique enseignante mêle ces trois vertus : la justice car elle est souci du collectif et des équilibres, la bienveillance car elle est souci de la personne singulière et le tact car il est le souci de la relation elle-même.
- L'étudiant doit faire preuve de civisme et de bonnes manières dans l'ensemble de ses comportements. - L'étudiant ne doit jamais frauder ou recourir au plagiat. - L'étudiant doit préserver les locaux et les matériels mis à sa disposition et respecter les règles de sécurité et d'hygiène dans tout l'établissement.
Tirée du mot grec « ethos » qui signifie « manière de vivre », l'éthique est une branche de la philosophie qui s'intéresse aux comportements humains et, plus précisément, à la conduite des individus en société.
La raison d'être du code de déontologie dépasse toutefois les intérêts du psychologue individuel et de ses clients. Ce code permet, en effet, à la société, où notre profession occupe une place de plus en plus importante, d'avoir une image positive du travail des psychologues et des normes qu'ils doivent respecter.
Les membres et agents de la commission, ainsi que l'ensemble de ses collaborateurs et experts, qu'ils exercent des fonctions permanentes, non permanentes ou à titre temporaire et quel que soit leur statut (ci-après « les membres et agents de la commission »), sont tenus au respect de ces principes et obligations ...
À la limite, une déontologie n'invente rien, ne crée pas de nouvelles normes, mais se contente d'interdire ou de valider certaines régularités déjà à l'œuvre dans les pratiques professionnelles. Dans toutes professions, il y a des choses à faire et à ne pas faire.
Le terme « déontologie » a été créé par le philosophe anglais Jeremy Bentham dans son livre Chrestomathia (1816).
La réflexion éthique est ici nécessaire pour guider l'action collective. Les enjeux éthiques touchant la vie et la mort ne sont pas les seuls que rencontre la société. Des enjeux surgissent dans différents domaines, comme l'environnement.
L'éthique professionnelle est une branche de l'éthique appliquée qui traite précisément des professions. Ricœur (1991) définit l'éthique comme une sagesse pratique dont l'ambition est « la visée de la vie bonne, avec et pour les autres, dans des institutions justes ».
Par exemple, le christianisme propose un ensemble de valeurs (la charité, le pardon) et de principes (« Aime ton prochain comme toi-même ») devant guider l'agir humain. Pour y référer, on parle de la « morale chrétienne ». L'éthique, quant à elle, n'est pas un ensemble de valeurs ni de principes en particulier.
Une déontologie est là pour soutenir et étayer l'autonomie morale des professionnels car il n'y a pas d'attitude éthique consistante et durable qui ne s'appuie sur une précompréhension de l'expérience morale telle qu'elle est donnée par la communauté professionnelle.
Les principaux sont l'éthique appliquée, l'éthique normative et la méta-éthique (ou éthique fondamentale). L'éthique normative et la méta-éthique appartiennent à la philosophie et s'intéressent aux fondements de la morale. On les regroupe donc sous l'expression « philosophie morale ».