La loi est faite par le pouvoir souverain, et tout ce qui est fait par ce pouvoir est sûr, et approuvé par tout un chacun parmi le peuple. Et ce que tout homme veut, nul ne saurait le dire injuste.
En effet, il existe bien des lois qui, même si elles sont valides dans un système oppressif, ne sont pas pour autant acceptables. Une loi peut être injuste dans sa conception, c'est-à-dire qu'elle est dépendante d'un Système qui est également injuste.
Enfin, il est possible de dire qu'une « loi injuste n'est pas une loi » à condition que cette loi ne soit pas en harmonie avec les lois morales, et qu'elle soit réellement injuste et non pas seulement ressentie comme un sentiment d'injustice.
Une loi juste imposera les mêmes restrictions à chacun, donc les mêmes droits et les mêmes devoirs. De plus, le droit implique l'égalité de tous devant la loi. En garantissant la liberté et l'égalité, la loi fixe les limites entre ce qui est juste et ce qui est injuste.
Résumé du Léviathan de Hobbes :
L'homme a selon Hobbes un désir de protéger ce qu'il possède, il a donc tout intérêt à trouver un protecteur. Ainsi, un État ou une communauté est établie avec le seul but de protéger la vie et les propriétés de ses membres.
La capacité de tous les hommes d'être une menace pour chacun les rend égaux. Or leur plus puissant désir est de se conserver. Il faut donc sortir de l'état de nature pour satisfaire la passion fondamentale de cette même nature.
Selon Hobbes, l'état de nature, défini par l'absence d'état et de lois, est un état de guerre de chacun contre tous. Dans cette situation, il n'y a pas de justice, mais seulement des rapports de pouvoir. Cette guerre de chacun contre chacun a une autre conséquence : à savoir, que rien ne peut être injuste.
La loi est un processus de décision collective, qui se base sur le droit et la raison, lui donnant une légalité donc une légitimité qui s'applique à tous. En effet, comme ce sont des règles qui ont été convenu pour les autres et soi-même, il est injuste d'y désobéir, de les enfreindre.
Que penser des conventions comprises comme usages et comme coutumes, comme institutions ? Serait juste ce qui est réputé juste et reçu comme tel au sein des sociétés ; serait injuste ce qui est prohibé par la loi des hommes (par la loi positive) ou ce qui transgresse les règles établies.
Les lois permettent de maintenir l'équilibre entre nos droits individuels et nos obligations à titre de membres de la société. Par exemple, lorsqu'une loi donne à une personne le droit de conduire, elle lui impose également l'obligation de savoir conduire et de respecter le Code de la route.
Outre que l'obéissance sans réserves à la loi positive menace de nous conduire à obéir à des lois injustes, elle risque également de nous absoudre de nos actes : si l'homme obéit aveuglément à la loi positive, alors il peut avancer qu'il n'est plus totalement responsable de ses actes.
Dans ces conditions, ils sont moralement contraints de les respecter dans leur vie quotidienne. L'auteur, même indirect, d'une loi, ne peut se dispenser de son application. Le non-respect des lois constitue toujours une faute qui peut conduire à de lourdes sanctions pénales.
On juge que la vie c'est injuste parce qu'on l'évalue à l'aune de sa propre existence. On s'évalue par rapport aux autres et on dit : « eh bien oui, moi, c'est injuste. » On fait cela pour deux raisons.
Les lois sont "tenues pour justes" 1. Pascal écrit: "La justice est ce qui est établi et ainsi toutes nos lois établies seront nécessairement tenues pour justes sans être examinées puisqu'elles sont établies"." (Pensées, 645-312). Ainsi, le juge est "tenu" de respecter la lettre de la loi.
Première partie / Il est toujours injuste de désobéir à la loi car elle est la norme du juste. Il existe de nombreux critères et conceptions de la justice qui entrent en concurrence. Ceux-ci différent selon les valeurs morales, les coutumes, les croyances, etc.
la loi est-elle toujours juste et 2. faut-il laisser autre chose que soi ( et sa raison) distinguer ce qui est juste, de ce qui ne l'est pas. 3. si c'est la loi qui définit ce qui est juste alors on pourrait penser que la légalité, la conformité à la loi suffit pour être juste.
La justice n'est pas juste car ce n'est pas son rôle m'a t'on appris à la fac. La justice serait une sorte de ciment social, conforme à la société dans laquelle elle vit. Exit le rôle de Zorro redresseur de torts, nous ne serions que de l'huile dans les rouages de notre société.
Pour que justice soit faite, un juge doit prononcer une sentence en appliquant une loi. Celui qui veut réparer lui-même l'injustice se venge : il commet alors à son tour une injustice. Agir par vengeance consiste à rétablir l'équilibre sans égard pour la justice.
Marx est souvent présenté comme le penseur de la révolution par excellence. Il estime que l'ordre du monde est injuste, puisqu'il repose sur l'exploitation d'une classe sociale par une autre. Il croit en la révolution qui permettra d'instaurer un ordre juste.
Le refus d'obéir ne doit pas être interprété comme une attitude de défi ou d'opposition. Les tout-petits répètent leurs actions pour perfectionner leurs nouvelles habiletés. Ils s'exercent avec persévérance. Ils le font aussi par besoin d'indépendance et parce qu'ils comprennent encore mal les consignes.
Qui a gagné la Deuxième Guerre mondiale ? Le camp des Alliés a remporté la Seconde Guerre mondiale. Dès le mois de mars 1945, les Alliés pénètrent sur le territoire du IIIe Reich. Le 2 mai, Berlin est conquise par l'armée soviétique.
C'est une loi immuable, une loi fatale. La guerre n'est pas seulement présentée comme le stade final de l'adolescence, elle apparaît aussi comme vitale pour les hommes à toutes les étapes de leur existence. Ils vivent avec elle, pour elle, car ils ne peuvent se passer d'elle. Plus de doutes, plus de ruses » (Int., p.
Conflit planétaire qui, de 1939 à 1945, opposa les puissances démocratiques alliées (Pologne, Grande-Bretagne et pays du Commonwealth, France, Danemark, Norvège, Pays-Bas, Belgique, Yougoslavie, Grèce, puis URSS, États-Unis, Chine, et la plupart des pays de l'Amérique latine) aux puissances totalitaires de l'Axe ( ...
223) De nature égoïste, l'être humain pense à satisfaire ses besoins en premier et en plus il est méchant, car il cherche à maintenir l'égalité face à ses semblables. Voilà pourquoi Hobbes croit qu'il n'y a pas de sécurité dans l'état de nature et qu'il n'y a pas possibilité de développement.
L'état de nature désigne l'état qui précède l'entrée en société, plus précisément l'état civil, c'est-à-dire l'organisation d'un collectif autour de règles et de lois. Il s'agit donc de l'état qui précède les institutions.