Les terreurs nocturnes se caractérisent par des symptômes physiques observables à peu près identiques à ceux de la peur, tels que l'accélération du rythme cardiaque et la transpiration. De ce point de vue, elles ressemblent plus à des crises de panique qu'à des cauchemars, cela est à ne pas confondre.
Chez l'adulte, les terreurs nocturnes sont plus rares et il vaut mieux consulter un neurologue spécialiste des troubles du sommeil afin d'éliminer d'autres pathologies.
Définition des terreurs nocturnes
Il s'agit d'une parasomnie ( para : à côté, et somnie : sommeil), comportement moteur ou psychomoteur survenant pendant le sommeil, l'endormissement ou le réveil, Et où la personne n'est pas consciente ou pas entièrement consciente de ce qu'elle fait.
Au contraire, il ne faut surtout pas essayer d'éveiller l'enfant, cela va accentuer la crise. Face à une terreur nocturne, une seule chose peut aider l'enfant : s'installer à côté de lui, poser la main sur lui et lui parler doucement en attendant que la crise passe. Celle-ci peut durer 1 à 20 minutes.
Les cauchemars sont présents chez 18,6 % des personnes qui souffrent d'insomnie et sont fréquents quand il existe une psychopathologie ; ils font partie des symptômes du trouble de stress post-traumatique (TSPT) où ils sont notés dans 80 % des cas.
Contrairement aux cauchemars qui résultent d'une anxiété passagère, les terreurs nocturnes sont plus graves et peuvent cacher une angoisse véritable. Survenant généralement au début de la nuit, elles peuvent être particulièrement impressionnantes.
Le premier cauchemar peut se produire vers 2 ans mais parfois plus tard. Les terreurs nocturnes peuvent commencer vers 4 ou 5 ans mais perdurer jusqu'à environ 12 ans. Votre enfant peut se réveiller en pleurs et terrorisé à cause du cauchemar.
Les terreurs nocturnes sont un trouble du sommeil qui touche environ 6 % des enfants âgés entre 18 mois et 4 ans, en général. Dans certains cas, elles peuvent perdurer jusqu'à l'adolescence, voire l'âge adulte (plus rare).
La « nyctophobie », ou la peur de la nuit, ne concerne pas que les enfants. Elle submerge aussi les adultes, qui connaissent de grandes angoisses lors du coucher. Comment expliquer cette phobie de la nuit et surtout comment s'en libérer ? Décryptage et conseils d'expert.
Les cauchemars sont un héritage de nos lointains ancêtres qui aide à réguler les émotions négatives auxquelles on peut faire face. Ils sont donc très utiles au bon fonctionnement de nos capacités cérébrales au quotidien.
Faites une activité relaxante, créez un environnement calme pour la nuit, avec une température ambiante agréable et évitez les aliments lourds, l'alcool et le café avant de dormir. Si vous êtes vraiment trop souvent confronté à des cauchemars, un problème psychologique peut y être à la base.
Certains enfants ont moins d'inhibition motrice". Ce qui expliquerait qu'ils se retrouvent à dormir à l'envers dans leur lit. D'après l'ouvrage de Joseph Messinger, "une agitation motrice indique toujours un tempérament agressif. Les jambes sans repos […] dénoncent un individu inadapté socialement".
La personne ressent une peur intense avec perte de contrôle (peur de s'évanouir, de mourir, de devenir fou, de faire un malaise cardiaque…), une sensation de danger immédiat et des sensations physiques très désagréables et très variables (palpitations, sueurs, frissons, bouffées de chaleur, tremblements, douleurs ...
Fréquemment la crise d'angoisse ou crise de panique est associée à d'autres problèmes psychologiques : un syndrome de dépression, des phobies (phobie sociale, agoraphobie ou phobie des transports…)
Les conséquences de cauchemars
Les cauchemars chroniques peuvent par contre causer des troubles du sommeil récurrents et ainsi affecter la qualité du sommeil. Le sommeil n'est plus récupérateur et la qualité de vie est perturbée (fatigue, irritabilité, inattention, anxiété).
La maladie du cauchemar peut être associée à d'autres parasomnies (SOAS) mais aussi à l'abus de substance ou au sevrage de drogues ainsi qu'à l'usage de certains médicaments comme les bêtabloquants, les antagonistes dopaminergiques, certains somnifères ou les antirétroviraux.
La valériane calme l'agitation nerveuse et les problèmes d'insomie. L'escholtzia favorise l'endormissement et permet de lutter contre les réveils nocturnes et les cauchemars. La mélisse, une herbe à forte odeur de citronnelle, atténue l'agitation et les troubles du sommeil."
Le cauchemar provoque des émotions tellement intenses que des zones du cerveau déconnectées pendant le sommeil se reconnectent brusquement avec la réalité.
"Par définition, le cauchemar est un rêve désagréable et éprouvant où le sentiment prédominant est la peur. Les émotions peuvent ainsi devenir si intenses qu'elles amènent le dormeur à se réveiller.
L'origine de nos problèmes de cauchemars s'appelle l'asymétrie frontale alpha. Il s'agit d'un déséquilibre entre les deux parties du cerveau. Autrement dit, ce phénomène se produit lorsqu'on utilise plus un hémisphère que l'autre. Dans le cas des mauvais rêves, c'est la partie droite qui est sur-sollicitée.
Il a besoin de savoir que vous êtes tout près et qu'il ne lui arrivera rien de mal pendant qu'il dort tout seul. Laissez une veilleuse allumée dans sa chambre. Au début, vous pouvez rester dans sa chambre jusqu'à ce qu'il s'endorme.
(Insomnie familiale fatale ; Insomnie fatale sporadique)
L'insomnie fatale est une maladie à prions rare qui perturbe le sommeil et qui aboutit à la détérioration des fonctions cognitives et à une perte de la coordination. Le décès survient en quelques mois à quelques années.