Mode verbal après si. Bien que le verbe ne puisse être employé au conditionnel lorsque si exprime une condition, tant le conditionnel que le futur sont admis dans le cas où si véhicule une idée de concession. Le conditionnel est aussi correct lorsque si introduit une interrogation indirecte.
Après « bien que », le verbe est au subjonctif. On n'écrit donc pas « bien que je n'ai pas le permis », mais « bien que je n'aie pas le permis ».
Indique la conséquence logique de quelque chose. Exemple : Ses aventures étaient narrées avec fougue et originalité, si bien que la foule s'est passionnée pour ce personnage hors du commun qui la faisait rêver.
4. Si… que, encadrant un adjectif ou un adverbe, introduit une subordonnée concessive ; quelque… que : Si mal qu'il ait agi, il faut lui pardonner. (Avec un adjectif, on peut employer si… soit-il : Si aimable soit-il.)
507), qu'avec des conjonctions proches comme sitôt que, dès que, toujours suivies d'un indicatif. En effet, dans « je te téléphone dès qu 'il est parti », l'action de téléphoner est perçue comme plus proche du départ que dans « je te téléphone après qu 'il soit parti ».
On utilise la structure "Si + verbe à imparfait, verbe au conditionnel présent" pour exprimer une hypothèse. Exemple : Si j'avais une baguette magique, je changerais beaucoup de choses. Le conditionnel présent est formé sur la base du futur simple mais avec les terminaisons de l'imparfait.
Notez : Après un conditionnel présent, si le verbe de la subordonnée doit être au subjonctif, il se met au présent ou à l' imparfait (Je voudrais qu'elle écrive ou Je voudrais qu'elle écrivît).
La locution conjonctive bien que introduit une concession qui vise une situation passée ou présente, tandis que même si sert à introduire une hypothèse ou une éventualité.
Faux. Il faut écrire : Il tient à démissionner, bien que son travail donne satisfaction. « Malgré que » relève du langage familier. Il est préférable d'employer « bien que » ou « quoique ».
- le passé antérieur après quand, lorsque, après que, etc. quand le verbe principal est au passé simple.
bien que. Exprime la concession : Bien qu'il soit inquiet, il n'en laisse rien paraître.
Il faut écrire : Après que chacun a gagné sa place, le cours commence. Si la locution « avant que » est suivie du subjonctif, « après que » entraîne nécessairement l'indicatif, ici au passé composé.
Le subjonctif permet d'exprimer des faits qui ne sont pas certains. On l'emploie dans certaines propositions subordonnées. Alors que l'indicatif est le mode du réel, le subjonctif, lui, est le mode de l'éventuel, du possible.
Le phénomène de la concordance des temps impose à une proposition subordonnée un temps qui ne dépend pas du sens, mais qui dépend de celui de la principale. Ce cas s'observe pour les subordonnées de condition introduites par si et pour les subordonnées au subjonctif.
Même si+ plus que parfait, proposition principale :conditionnel passé.
Dans la première partie de la phrase, "si" est suivi d'un verbe conjugué à l'imparfait de l'indicatif. Dans ce cas, le verbe de la seconde partie de la phrase est conjugué au conditionnel. Et à la première personne du singulier, la terminaison est -ais, d'où "je ferais", que l'on prononce d'ailleurs [ferè].
Notes. Cette locution conjonctive est suivie de l'imparfait ou du plus-que-parfait.
Si est suivi d'un verbe à l'imparfait pour exprimer la(les) condition(s) (ou probabilités) sans laquelle (lesquelles) un événement ou une action ne pourrait se réaliser, puis d'un verbe au conditonnel présent pour lequel les conditions énumérées précédemment sont nécessaires pour sa réalisation concrète.
Car se place toujours après l'assertion qui est expliquée ou justifiée; c'est pourquoi cette conjonction est la plupart du temps précédée d'une virgule ou, parfois, d'un point-virgule ou d'un point, si l'on veut insister davantage sur ce qui la précède ou sur ce qui la suit.
À la différence de avant que, qui implique une notion d'éventualité, après que, marquant que l'on considère le fait comme accompli, introduit une subordonnée dont le verbe doit être mis à l'indicatif. Je rentrerai après que la nuit sera tombée. Il est parti après que nous l'avons tous salué.
Elles peuvent être conjonctives (introduites par que), interrogatives indirectes (introduites par un mot interrogatif) ou infinitives (sans mot subordonnant et avec un verbe à l'infinitif).