Le mot Utopie est créé par Thomas More et signifie « Nulle part » ou « Lieu de bonheur ». L'île d'Utopie est une sorte de contre-image positive de ce que pourrait être l'Angleterre, si elle était mieux gouvernée.
Thomas More a sans doute simplement voulu aiguillonner la société chrétienne du livre I en lui montrant les qualités de la société « païenne » du livre II.
Une dystopie décrit le mécanisme d'un pouvoir totalitaire représenté au travers d'une société imaginaire où un faux bonheur est organisé et cache, aux yeux même des êtres humains, le malheur dans lequel ils sont plongés. Elle est donc une utopie apparente qui tourne au cauchemar.
L'utopie évoque un lieu qui n'existe nulle part et qui présente des caractéristiques idéales. C'est donc un lieu imaginé. L'utilisation de l'utopie en littérature ou dans le cinéma permet une réflexion sur une société idéale qui pourrait servir de modèle et permettre d'améliorer les conditions de vie en société.
Le terme utopia est un néologisme grec forgé par Thomas More en 1516 pour désigner la société idéale qu'il décrit dans son œuvre (en latin) Utopia. Il est traduit en français par « utopie ». Ce terme est composé de la préposition négative grecque ou et du mot topos qui signifie « lieu ».
On considère è titre d'hypothèse de travail que la ville a été originellement conçue pour l'homme: or, elle n'est plus humaine. Dans ces conditions, une ville utopique c'est une ville humaine. C'est de cette ville-là qu'il s'agit.
Inventé en 1516 par Thomas More dans son ouvrage Utopia, littéralement « en aucun lieu », le concept trouve ses racines chez Aristote, Platon, Saint-Augustin.
Projet irréalisable. Synonyme : chimère, idéal, illusion, impossibilité, mirage, rêve.
uchronie. Au contraire de l'utopie, la dystopie fait le récit d'une société imaginaire difficile ou impossible à vivre, pleine de défauts, et dont le modèle ne doit pas être imité. Exemple : Le livre "1984" de G. Orwell est un exemple de dystopie.
Une dystopie, également appelée contre-utopie, est un récit de fiction dépeignant une société imaginaire organisée de telle façon qu'elle empêche ses membres d'atteindre le bonheur. Une dystopie peut également être considérée comme une utopie qui vire au cauchemar et conduit donc à une contre-utopie.
Histoire. La première utilisation du terme dystopia est attribuée à John Stuart Mill, dans un discours de 1868 au parlement britannique. Dans la dystopie, le projet utopique est présenté comme réalisé : les bonnes lois sont appliquées et tout le monde est donc censé être heureux.
Roman d'anticipation par excellence, la dystopie dépeint, sous forme narrative, les dangers d'une idéologie. En s'opposant clairement à l'utopie, elle met en garde contre des idéaux dont les conséquences pourraient être catastrophiques, notamment pour les libertés humaines.
L'utopie est née en 1516, quand Thomas More, futur chancelier du roi d'Angleterre, publia son Libellus vere aureus nec minus salutaris quam festivus de optimo reipublicae statu, deque nova Insula Utopia (Petit livre d'or non moins salutaire que divertissant sur le meilleur état de la république ou sur la nouvelle île d ...
Une double limite s'exprime : la relativité d'une utopie (le point de vue d'une subjectivité sur la perfection), l'écart encore une fois entre construction de l'esprit et réalisation pratique. Le rêve d'une société dans laquelle tout le monde serait heureux semble irréalisable.
Budé ajoute aussitôt : « Pourtant l'île d'Utopie, que j'entends aussi être appelée Udépotie, a par un merveilleux hasard, si nous croyons ce qu'on nous en rapporte, adopté dans la vie tant publique que privée les coutumes vraiment chrétienne et même la vraie sapience, et les a gardées jusqu'à aujourd'hui sans y rien ...
Les lieux de l'utopie. L'utopie, pays de Nulle Part – "Utopia" signifie littéralement "en aucun lieu" –, s'est trouvé au fil des siècles des lieux de concrétisation très divers : un pays imaginaire doit être représenté comme inaccessible, une île lointaine ou une région enfermée dans de hautes montagnes.
Initialement, une utopie est un monde imaginaire où un gouvernement idéal permet à tous les habitants d'être heureux. Par extension, on appelle aussi utopie un projet, souvent social ou politique, qui est idéal mais déconnecté de la réalité et donc impossible à réaliser.
Société imaginaire régie par un pouvoir totalitaire ou une idéologie néfaste, telle que la conçoit un auteur donné.
L'utopie raconte une société idéale par essence fictive. Mais « fictif » ne signifie pas forcément « impossible ». Et c'est justement à travers ces quelques exemples que nous vous invitons dans le futur idéal de grands utopistes.
Le récit utopique se donne enfin comme un discours justificatif, dans la mesure où il expose aussi – de manière plus ou moins explicite en fonction des œuvres – les conditions de possibilité de la société qu'il dépeint à ses lecteurs.
L'utopie est un terme inventé par le philosophe Thomas More au XVIe siècle. Il s'agit d'un néologisme, c'est-à-dire d'un mot créé à partir de mots déjà existants. "Utopie" signifie littéralement "lieu qui n'existe pas", à partir du mot grec "topos", signifiant "lieu", auquel on a ajouté le préfixe privatif "u-".
Certes, l'utopie se caractérise par un recours à la fiction, par un artifice littéraire qui consiste à décrire une société idéale dans une géographie imaginaire, souvent dans le cadre d'un récit de voyage purement romanesque. Mais imaginaire ou fictif ne veut pas dire impossible : tout rêve n'est pas chimère.
La ville idéale : une ville belle et ergonomique pour tous les usagers. C'est grâce à l'aménagement des espaces qu'il est possible de concevoir une ville à la fois esthétique et ergonomique. La beauté d'une ville est subjective, elle dépend de nombreux critères différents pour chacun.
Nous l'utilisons pour désigner tout ce qui est impossible et tout ce qui est inadmissible. Au fil des siècles, ce mot s'est développé, s'est répandu et s'est épanoui. Le mot "Utopie" est né avec Thomas More au XVIe siècle pour représenter une nouvelle organisation sociale et une nouvelle vie idéale.