Il est possible de donner un organe à un proche, comme le rein de son vivant. Il s'agit de la meilleure option thérapeutique pour traiter l'insuffisance rénale au stade de suppléance. Ce type de don est encadré par la loi, librement consenti et gratuit.
Est-ce que n'importe qui peut donner un rein? Tout adulte en santé désireux de faire un don de rein de son vivant peut faire l'objet d'une évaluation à cet égard. Un donneur potentiel peut être un membre de la famille, un ami, un voisin ou une connaissance du candidat à la transplantation.
Il faut que le donneur soit proche du receveur, soit par lien familial soit par lien affectif. Les parents, les frères et sœurs ou les cousins peuvent ainsi décider de donner un rein à un proche. Le conjoint peut également faire cette démarche.
Certains patients de la liste d'attente sont prioritaires : les enfants, les receveurs dont la vie est menacée à très court terme, les receveurs pour lesquels la probabilité d'obtenir un greffon.
Pour pallier le manque de donneurs, l'âge limite des greffes, notamment rénales, se situe désormais autour de 72-75 ans.
Vous pouvez mener une vie normale et en santé avec un seul rein fonctionnel ou avec seulement une partie d'un rein. Le reste du tissu rénal est quand même en mesure de filtrer les déchets et l'excédent d'eau du sang. Il est important que vous preniez soin du rein qui reste.
Le donneur peut être n'importe quel membre de la famille très proche (parents, enfants, frères et soeurs, oncles et tantes, cousins germains, le conjoint ou un conjoint des parents) ou, depuis 2011, toute personne apportant la preuve d'une vie commune ou d'un lien affectif stable avec le receveur depuis au moins 2 ans.
On connait depuis quelques années le coût médical d'une greffe rénale en France. En gros, 80000€ l'année de la greffe, puis 20000€ par an, ce qui en fait le traitement de l'insuffisance rénale terminale le moins onéreux, tout en étant le plus efficace.
Une femme qui débute la dialyse à 30-34 ans, et reste en dialyse toute sa vie, a une espérance de vie de 16 ans et peut donc espérer vivre jusqu'à environ 46-50 ans.
En France, 51 % des patients greffés entre 61 et 70 ans sont en vie avec un greffon fonctionnel 10 ans après la transplantation. Les données étrangères constatent un taux de survie des patients transplantés entre 70 à 84 ans de 90 % à 1 an, 65 % à 5 ans.
Elle est pratiquée sous anesthésie générale : soit par lombotomie : l'incision est réalisée en face du rein, la cicatrice est soit sur le côté, sous les côtes, il peut être nécessaire de pratiquer l'ablation de la dernière côte en fonction de la position du rein.
L'équipe médicale va s'assurer de la compatibilité des groupes sanguins ABO entre le candidat au don et le futur receveur. Le risque pour un couple donneur receveur non apparentés (époux, amis) d'être incompatible au niveau du groupe sanguin est estimé autour de 36 %.
A la différence du foie, quand il est abîmé et que l'agression cesse, le rein ne repousse pas. Au-delà de 95% d'atteinte rénale, l'entassement des déchets dans le corps se traduit vite par dysfonctionnement et un coma gravissime.
Selon le système de groupes sanguins le plus important, le système ABO combiné au facteur rhésus, le groupe sanguin le plus rare est le groupe AB-, tandis que le plus courant est O+.
La douleur pendant la dialyse est un symptôme extrêmement fréquent. La ponction de l'abord vasculaire est l'acte le plus souvent responsable de douleur. La prescription de pommade anesthésiante à la lidocaïne permet dans la majorité des cas de contrôler cette douleur.
L'eau est la meilleure boisson pour la santé des reins. La recommandation officielle est de boire de 1,5 à 2 litres par jour. C'est l'équivalent de 8 verres d'eau par jour.
La dialyse entraîne parfois des cicatrices cardiaques qui, en s'accumulant au fil du temps, peuvent conduire à l'insuffisance cardiaque. L'exercice physique est connu pour permettre d'atténuer de nombreux facteurs de risques cardiovasculaires.
" En effet, selon le Dr Tostivint, " des mesures dites de néphroprotection reposant sur l'alimentation et l'activité physique associées à des médicaments permettent d'éviter la dialyse. C'est d'autant plus vrai aujourd'hui avec l'arrivée de molécules très prometteuses de protection des reins.
"Records" de survie. Pour être précis, les montants facturés en plus de la transplantation s'élèvent entre 13 835 et 20 050 euros pour un donneur cadavérique, et à 13 601 euros pour un donneur vivant.
Quand débuter la dialyse ? Quand la vie de tous les jours est rendue difficile par des symptômes comme la fatigue, la perte de l'appétit, les maux de tête dus à l'hypertension artérielle, les œdèmes des chevilles et l'essoufflement dus à la surcharge en eau et sel, et l'anémie.
"Le rein fabrique moins d'EPO (érythropoïétine) et donc moins de globules rouges, ce qui provoque une anémie, un essoufflement, une fatigue".
Risques de complications et douleurs
Comme il s'agit d'une chirurgie au niveau abdominal, il existe également un risque digestif et un risque infectieux. Par la suite, comme il n'y aura qu'un seul rein fonctionnel, il est possible de souffrir d'une insuffisance rénale.
Ces chercheurs se positionnent donc à contre-courant de la plupart des études qui démontrent un effet globalement néfaste de l'alcool sur les reins dû à une augmentation de la tension artérielle, facteur de risque de l'insuffisancerénale.
"Non, le café n'est pas particulièrement mauvais pour les reins", note la nutritionniste. Il est cependant recommandé d'en limiter la consommation, surtout s'il s'agit de café soluble ou de chicoré.
Elle dure de 4 à 5 heures durant la journée et de 8 à 12 heures durant la nuit. Le ou la patient-e branche le cathéter de dialyse à une machine (cycler), à laquelle sont connectées plusieurs poches de dialysat.