Vous pouvez être en arrêt de travail pour maladie durant votre préavis (de démission, de licenciement,...). Vous percevez alors les indemnités journalières versées par la Sécurité sociale et, si vous y avez droit, l'indemnité complémentaire de l'employeur.
Généralement, une rupture conventionnelle ne peut être faite pendant un arrêt maladie. Cependant, une rupture de ce genre est possible en cas de faute grave du salarié ou de l'impossibilité de maintenir le contrat de travail pour un motif autre motif que la maladie.
Le salarié qui se porte candidat à la rupture conventionnelle collective donne son accord écrit. Le salarié qui signe une rupture conventionnelle collective avec son employeur perçoit une indemnité de rupture. Il a également droit aux allocations de chômage, s'il en remplit les conditions d'attribution.
Après la signature de la convention de rupture, employeur et salarié disposent de 15 jours calendaires pour se rétracter. La date de fin du délai de rétractation est cependant prolongée le jour ouvrable suivant si elle tombe un jour férié ou chômé ou un week-end.
L'inconvénient pour un salarié serait que la rupture soit imposée par l'employeur pour contourner un licenciement économique ou un licenciement pour faute et imposer des conditions très défavorables au salarié. Le salarié ne peut pas bénéficier du préavis alors que dans le cadre d'un licenciement, il peut le négocier.
Il y a 7 jours de carence obligatoire imposés par Pole Emploi. Pour calculer le délai de carence il faut opérer une soustraction entre le montant de l'indemnité supra-légale décidée et le montant de l'indemnité légale. Ce résultat doit ensuite être divisé par 90.
Conclusion. La rupture conventionnelle ouvre les même droits à l'allocation chômage qu'en cas de licenciement. Le montant de cette allocation et sa durée de versement sont fonction de votre ancien salaire brut, de votre âge et de la durée pendant laquelle vous avez cotisé.
Mais les avantage de la rupture conventionnelle ne sont pas à négliger. Elle présente l'atout majeur, au contraire de la démission, de faire bénéficier au salarié des indemnités de rupture du contrat de travail. S'il y est éligible, le salarié a également le droit au chômage après la rupture conventionnelle.
Tout d'abord, elle permet au salarié de sortir rapidement de l'entreprise et d'éviter de rester bloquer dans une situation délicate. L'avantage immédiat réside dans le fait de bénéficier de l'assurance chômage pour le salarié et ainsi de continuer sa carrière professionnelle vers d'autres projets.
Pour être prise en charge au titre de maladie professionnelle, l'affection dont est atteint le salarié doit être expressément mentionnée dans un tableau. Or, le burn-out ne figure dans aucun tableau de maladies professionnelles.
Un salarié peut-il démissionner pendant un arrêt maladie ? Un arrêt maladie n'est pas incompatible avec une suspension de contrat de travail, par conséquent un salarié en CDI peut démissionner pendant une période d'arrêt maladie. Le salarié doit ainsi adresser sa lettre de démission à son employeur.
Pour bien négocier votre rupture conventionnelle, vous devez avant tout rester en arrêt maladie, afin de vous protéger. Il apparait en effet difficile de cumuler les conséquences d'un burn-out et la pression inhérente à une négociation menée physiquement. La prise de distance constituera donc votre première protection.
Le salarié comme l'employeur signataires d'une rupture conventionnelle peuvent saisir le Conseil de Prud'hommes. Ce recours devra être introduit dans les 12 mois de l'homologation ou du refus d'homologation de la convention de rupture par l'administration.
Evitez de rédiger une lettre de demande de rupture conventionnelle, au delà de son inutilité, elle risque de se retourner contre vous. Profitez de l'entretien pour convaincre l'employeur de signer la convention de rupture et n'hésitez pas à vous faire assister.
En théorie, la rupture conventionnelle vous ouvre automatiquement des droits à l'assurance chômage. Le montant des allocations versées par Pôle Emploi, ainsi que la durée pendant laquelle vous toucherez ces allocations varient en fonction de : Votre ancien salaire. La durée pendant laquelle vous avez travaillé
Licenciement pour faute simple (absences injustifiées, retards répétés, refus d'effectuer certaines tâches, etc.) Le licenciement pour faute grave (insubordination, violence au travail, injures, harcèlement, vol, etc.) Et le licenciement pour faute lourde (ensemble des fautes graves, réalisés avec l'intention de nuire)
Rupture conventionnelle : la solution pour quitter un CDI sans perdre ses droits. Signer une rupture conventionnelle avec votre employeur vous permet de bénéficier des allocations chômage dès la fin du contrat de travail à durée indéterminée.
L'indemnité spécifique de rupture conventionnelle
Tous les salariés dont la rupture conventionnelle est homologuée ou validée à l'issue de la procédure prévue à cet effet se voient verser une somme d'argent par son employeur, quelle que soit son ancienneté dans l'entreprise.
?Quel est le pourcentage du salaire brut au chômage ? Cela dépend de votre salaire mensuel brut de référence. S'il est inférieur à 1.186 €, le pourcentage est de 75 % du salaire brut. S'il est compris entre 1.300 € et 2.198€, le pourcentage sera égal à 40,40 % du salaire journalier de référence + 12,05 €.
- Quel sera le montant de votre ARE avec un salaire de 2 000 € net par mois ? Votre salaire correspond à environ 2 600 € brut. Sur cette base vous obtenez une indemnité de 1 461,70 € brut.
Tout salarié qui n'a pas pu bénéficier de la totalité des congés payés auxquels il avait droit à la date de rupture de son contrat reçoit l'indemnité compensatrice de congés payés. Cette indemnité est due que l'origine de la rupture du contrat soit à l'initiative de l'employeur ou à celle du salarié.
La saisine des prud'hommes est gratuite et s'effectue à l'aide d'un formulaire (document à télécharger dans cette partie). Pour une action aux prud'hommes, vous devez saisir le conseil des prud'hommes compétent pour votre dossier et respecter les délais de recours selon le motif de votre action.
Les conseillers prud'hommes suivent une formation initiale avant d'exercer leur fonction juridictionnelle et une formation continue pendant la durée de leur mandat. Les formations sont organisées et financées par l'État.
Quelle est la procédure à suivre ? Que l'inaptitude soit professionnelle ou non, la procédure est la même : Demande de visite médicale. En général, c'est le salarié, souvent suite à une visite avec son médecin traitant, qui demande un rendez-vous à la médecine du travail.