Si la salariée souhaite reprendre son travail avant le terme de son congé maternité, elle le peut, mais à la condition de respecter la période d'interdiction d'emploi de huit semaines au total avant et après son accouchement (article L. 1225-29 du code du travail).
Vous pouvez réduire votre congé prénatal pour une durée maximale de 3 semaines. Votre congé postnatal sera alors augmenté de ces 3 semaines. Pour décaler une partie de votre congé postnatal, vous devez obtenir l'avis favorable du professionnel de santé qui suit votre grossesse.
Le congé de maternité entraîne la suspension du contrat de travail. La salariée avertit l'employeur du motif de son absence et de la date à laquelle elle entend y mettre fin ; cette information se fait par lettre recommandée avec avis de réception ou remise contre récépissé.
En cas de non-respect, l'employeur risque une condamnation aux prud'hommes ainsi qu'une amende. Quant à renoncer totalement à son congé maternité, c'est impossible.
La salariée peut choisir de répartir ses congés entre la période prénatale et postnatale. Toutefois, vous ne pouvez pas employer la salariée pendant une période de huit semaines au total avant et après son accouchement. De plus, il est interdit d'employer la salariée dans les six semaines qui suivent son accouchement.
Modifier la durée de son congé maternité
Il est possible de demander à avancer son congé maternité de deux semaines (4 semaines en cas de grossesse multiple) si la salariée a déjà deux enfants à charge, ou si elle a déjà mis au monde 2 enfants viables. La durée du congé maternité post-natal sera réduite d'autant.
Il n'existe pas de congé spécifique pour allaitement. Ainsi, si vous allaitez votre bébé, votre congé postnatal ne pourra pas être prolongé pour ce motif.
En principe, durant un congé maternité, vous n'êtes plus rémunéré par votre employeur et ne cotisez donc plus pour votre mutuelle obligatoire qui est prélevée sur votre salaire.
Au 1er janvier 2022, le montant maximum de l'indemnité journalière maternité est de 89,03 € par jour avant déduction des 21 % de charges (CSG et CRDS). Pour évaluer vos indemnités, utilisez l'outil Simulateur : estimez vos indemnités journalières maternité ou paternité de l'Assurance Maladie.
Les montants nets de la PreParE proposés pour une naissance ou une adoption en vigueur sont de 398,80 € pour un Congé parental total et de 257,80 € pour un congé parental à temps partiel. Pour un temps partiel du congé parental, le montant de l'allocation varie en fonction du type de temps partiel obtenu.
La visite de reprise de travail
Après votre congé de maternité, vous bénéficiez d'une visite médicale de reprise réalisée par le médecin du travail. Cette visite, à l'initiative de votre employeur, doit avoir lieu au plus tard dans les 8 jours qui suivent votre retour, pendant les heures de travail.
2 semaines avant la date présumée de l'accouchement, 4 semaines après l'accouchement.
Pour un deuxième bébé ou plus
Présence de contractions régulières d'au moins 45 secondes toutes les 5 minutes ou moins pendant 1 heure. Si vous demeurez à plus de 30 minutes du lieu de naissance, allez-y dès que vous avez des contractions toutes les 10 minutes.
Le congé parental
Pour votre 1er enfant, la durée du congé parental est d'1 an maximum. Il est renouvelable 2 fois jusqu'au 3ème anniversaire de l'enfant maximum. Si vous avez 2 enfants, il peut aller jusqu'à l'entrée en maternelle.
Auprès de ma Caf
La demande est à déposer dès la fin de votre congé de maternité. Une partie de cette demande sera à compléter par votre employeur dans le cas où vous optez pour un congé parental à temps partiel.
Congé maternité : quelles démarches pour l'employeur ? Dès le début du congé de maternité, vous devez établir l'attestation de salaire de la salariée. Cette démarche est à effectuer le plus tôt possible pour ne pas retarder le versement de ses indemnités journalières.
Ces indemnités sont égales au salaire de base diminué du montant des cotisations sociales obligatoires. Ces indemnités journalières peuvent être versées pendant les six semaines précédant la date présumée de l'accouchement, voire deux semaines plus tôt, si un repos supplémentaire est prescrit par le médecin.
Il faut d'abord vérifier que votre mutuelle de santé prévoit une prime de naissance. Il faut aussi que le contrat que vous avez souscrit corresponde au versement de cette prime. Puis, il vous faut la demander dans le délai prévu par votre complémentaire de santé (voir la partie demande).
C'est le Code du travail qui fixe le nombre minimum de congés auxquels un salarié a droit. Ainsi, la loi détermine le nombre de jours de congés payés, le nombre de jours de congé pour événements familiaux, la durée du congé maternité, etc.
Que dois-je faire ? Faites remplir l'attestation de prime d'allaitement par votre médecin généraliste, votre pédiatre, votre gynécologue ou la sage-femme et renvoyez-la à votre mutuelle. Ce certificat confirme que votre enfant a été allaité pendant plus de deux, quatre ou six mois.
Qu'est-ce que le congé d'allaitement ? Le congé d'allaitement est une période durant laquelle une femme ne travaille pas pour pouvoir allaiter son bébé. Ce congé démarre quand le congé postnatal prend fin.
Pour se reposer avant l'arrivée du bébé et s'en occuper une fois qu'il est né, toute maman salariée bénéficie de plusieurs semaines de congé maternité. Les modalités de ce congé sont fixées par le code du travail (1) et le code de la sécurité sociale (2).
On parle d'ailleurs de "faux travail" pour qualifier des contractions douloureuses, et parfois régulières, qui n'ont aucun effet sur le travail d'accouchement ni sur le col de l'utérus. Cette expression n'est employée qu'après 37 semaines d'aménorrhée (9e mois de grossesse).
Il est également possible de perdre les eaux sans que le travail n'ait commencé. Mais ce n'est peut-être qu'une question d'heures ! Contactez votre sage-femme ou votre maternité.