Quand mettre en place les soins palliatifs ? Une personne gravement malade peut recevoir ces soins spécifiques à différents moments de sa maladie, pour lui assurer une meilleure qualité de vie et un meilleur confort de vie : à un stade précoce, en même temps que des soins curatifs.
Le niveau de conscience est diminué. La respiration change (devient plus lente ou plus rapide, avec des pauses pouvant aller jusqu'à 30 secondes). Comme le patient ne peut plus déloger de sécrétions de ses voies respiratoires, des râlements peuvent se faire entendre. Le patient devient incontinent et élimine peu.
Quand les médecins ne peuvent plus guérir, il s'agit d'arrêter les soins qui maintiennent artificiellement en vie. Et si pour Vincent Lambert, tétraplégique en état végétatif chronique, la décision d'arrêter ou non les traitements est au coeur d'une bataille familiale, médicale, et judiciaire...
Les directives anticipées sont le recueil des volontés de la personne. Elles permettent d'exprimer, par avance, la volonté de poursuivre, limiter, arrêter ou refuser des traitements ou actes médicaux, pour le jour où l'on ne peut plus le faire soi-même, par exemple du fait d'un accident ou d'une maladie grave.
Ils ont besoin de respect et de validation du vécu, d'une écoute sans jugement, et de sécurité. Afin d'optimiser leur prise en charge, le médecin spécialiste gagnerait à être épaulé, tôt dans le processus de la maladie, par le médecin de famille du patient ainsi que par une infirmière pivot en oncologie.
Bouche sèche; • Difficulté à parler; • Diminution ou arrêt des urines; • Perte du contrôle de la vessie et des intestins; Respiration irrégulière, superficielle, avec pause; Râles terminaux : respiration bruyante causée par les sécrétions; Agitation ou inactivité; • Inconscience.
Les soins palliatifs peuvent intervenir à différents stades de la maladie : au cours d'une période de soins ou en phase avancée ou terminale d'une maladie grave et incurable, moments dont l'issue irrémédiable désigne alors la « fin de vie ».
De nombreux métiers interviennent au sein du service (kinésithérapeute, ostéopathe, art-thérapeute, socio-esthéticienne…) et l'apport des bénévoles fait également partie intégrante de la démarche. La moyenne d'âge des patients est de 60 ans et la durée moyenne de séjour de 11 jours.
A domicile : la décision de soins palliatifs au domicile est prise par le médecin traitant, avec l'accord du patient et de sa famille. Il importe de s'assurer que les soins et l'accompagnement pourront être menés dans de bonnes conditions.
Au moment de la mort, les muscles peuvent se contracter plusieurs fois et la poitrine se soulève comme un souffle. Après l'arrêt de la respiration, le cœur peut continuer à battre pendant quelques minutes et un bref spasme peut survenir.
La procédure collégiale peut être demandée par le médecin, l'équipe médicale mais aussi par la famille et les proches sur le fondement des directives anticipées dont ils seraient dépositaires. La décision finale appartient au médecin qui doit la motiver et l'inscrire dans le dossier médical du patient.
Elles peuvent se manifester à travers : Attitudes ou comportements : repli sur soi, agressivité, irritabilité, agitation, tension, hypervigilance, etc. Troubles du sommeil, de la digestion, respiratoires, etc. Répétition de certaines paroles comme « je vais mourir », etc.
- La décision de limitation ou d'arrêt de traitement est prise par le médecin en charge du patient à l'issue de la procédure collégiale.
Les ongles des doigts et des orteils peuvent prendre une couleur bleuâtre et le visage devient parfois cireux ou grisâtre. La température corporelle change aussi, elle peut varier de l'hyperthermie (ou fièvre) à l'hypothermie (peau froide et moite). La personne peut transpirer plus souvent.
Les soins de confort ou soins de bien-être désignent l'ensemble des soins non médicamenteux qui visent à améliorer la qualité de vie des patients et de leurs proches, notamment en soins palliatifs. Ils sont d'ailleurs un élément important de la prise en charge thérapeutique globale et pluridisciplinaire des patients.
L'objectif des soins palliatifs est de soulager les douleurs physiques et la souffrance psychologique, sociale et spirituelle. Même quand leur état de santé est fortement altéré, les patients peuvent bénéficier de soins palliatifs à la maison.
Cette phase est en général assez facilement identifiable par le médecin, comme par le patient dont l'état général se dégrade brusquement et rapidement : fatigue extrême, manque d'appétit, amaigrissement, douleurs.
La démarche palliative est une façon d'aborder les situations de fin de vie de façon anticipée : accorder une place aux questions éthiques, à l'accompagnement psychologique, aux soins de confort, au juste soin, repérer précocement les besoins en terme de soins palliatifs des "personnes approchant de leur fin de vie".
Ces médicaments s'utilisent pour soulager la douleur ou la détresse respiratoire durant une maladie ou en fin de vie. Les patients et les familles craignent souvent que l'administration d'opioïdes ait pour effet d'accélérer le processus de mort.
– Quel organe lâche en premier ? – 30 minutes à 1 heure post mortem : les organes lâchent – Trente minutes après la mort, les organes commencent à lâcher les uns après les autres. Les premiers concernés : le foie, puis le pancréas et les reins.
Pas besoin de grandes formules à l'eau de rose. Montrez seulement à la personne, par votre façon de lui dire au revoir, qu'elle comptera toujours pour vous. Si vous partez pour quelque temps et que vous ne reverrez probablement plus la personne, vos adieux seront peut-être plus émouvants.
En effet, au stade avancé d'une maladie, l'hydratation par perfusion influe très peu sur l'espérance de vie. De plus, elle expose à des complications : elle peut augmenter l'encombrement pulmonaire, les vomissements et peut créer des œdèmes.
Face au refus de soins, des attitudes passives, dites de fuite, sont retrouvées majoritairement et de façon homogène chez 75 % des infirmières avec la non-écoute, la banalisation, retrouvées en lien avec la fin de vie où l'on n'est plus dans le « faire », où la mort proche paraît la seule réponse.
Pour tout malade, le sens donné à la réanimation doit être, sans cesse, évalué et réévalué. L'admission en réanimation peut ainsi s'apparenter à un acharnement thérapeutique si l'évolution vers une mort imminente ou vers une qualité de vie très diminuée est avérée.
Comment se déroule cet acte ? Au départ, des médicaments anesthésiques et analgésiques sont injectés, jusqu'à ce que la vigilance du patient soit altérée : pour l'anesthésie, il faut que la conscience soit totalement abolie, pour la sédation pas forcément complètement.