En présence d'une gène respiratoire réelle la bronchiolite est une urgence. Une consultation dans des délais brefs chez le médecin de l'enfant ou aux urgences pédiatriques est en revanche nécessaire si l'enfant présente l'un des signes suivants : Difficulté nette à respirer. Toux importante.
Elle commence par des symptômes semblables à ceux du rhume : nez qui coule, congestion nasale, éternuements, toux et fièvre; puis, quelques jours plus tard, la toux s'aggrave, la respiration s'accélère, devient plus difficile et plus bruyante (sons de sifflements), et il est plus difficile d'avaler des liquides.
Symptômes de la détresse respiratoire : Respiration visiblement laborieuse et rapide. Rétractions (pendant la respiration rapide, traction des muscles thoraciques attachés aux côtes et en dessous des côtes) Battement des narines à l'inspiration.
lorsqu'il est éveillé, gardez votre enfant droit, ce qui peut l'aider à mieux respirer ; pour dormir, continuez à coucher votre enfant sur le dos comme habituellement ; évitez d'exposer votre enfant au tabagisme passif : cela aggrave la maladie et favorise les rechutes.
Toute perte de connaissance, vomissement, état de somnolence ou de confusion et désorientation après une chute ou une blessure. Présence d'un corps étranger inséré et impossible à enlever dans une partie du corps. Chute ou traumatisme avec suspicion de fracture ou entorse, notamment si l'enfant refuse de marcher.
Vous pouvez dans un premier temps nettoyer ses narines à l'aide d'une compresse de gaze stérile, puis lui laver le nez régulièrement avec une solution physiologique, vendue sous forme de spray ou pipette en pharmacie. Cela l'aidera à évacuer ses glaires naturellement.
Les signes
La bronchiolite débute par un simple rhume (nez bouché ou qui coule) et l'enfant tousse un peu. Puis, la toux est plus fréquente, la respiration peut devenir sifflante. L'enfant peut être gêné pour respirer et avoir du mal à manger et à dormir. Il peut avoir de la fièvre.
Il n'existe pas de traitement spécifique pour soigner la bronchiolite. Les antibiotiques sont inutiles car elle est due à un virus. Les antitussifs sont inutiles, voire contre indiqués. Pour protéger vos autres enfants, lavez-vous régulièrement les mains.
En inclinant la tête de votre bébé sur le côté, placez le sérum physiologique ou le spray dans la narine supérieure et fermez-lui la bouche pour l'obliger à respirer par le nez. Répétez l'opération de l'autre côté.
Mais si des quintes inexpliquées durent plus de trois à six semaines, si elles s'aggravent ou si elles s'accompagnent d'autres symptômes comme des difficultés à respirer ou du sang dans les crachats, il est important de consulter un médecin.
D'autres signes d'alerte doivent conduire aux urgences. C'est le cas si l'enfant boit moins de la moitié de ses biberons à trois repas consécutifs, s'il vomit systématiquement, s'il dort en permanence ou, au contraire, ne peut s'endormir et s'il fait de l'apnée du sommeil.
La bronchiolite n'est pas grave.
Dans la plupart des cas, les nourrissons guérissent dans un délai de deux jours à une semaine. Les parents craignent la bronchiolite parce que l'hospitalisation est parfois nécessaire, mais ce ne doit être le cas que chez un nourrisson de moins de deux mois et en cas de crises répétées.
La dyspnée peut amener des troubles alimentaires. Dans de rares cas, d'autres complications telles que le pneumomédiastin et le pneumothorax peuvent survenir. le plan hémodynamique, un déficit immunitaire ou une maladie pulmonaire, ainsi que les enfants âgés de moins de 1 an nés prématurément.
L'évolution au cours des premiers jours. Entre 2 et 4 jours après le début de l'infection, les symptômes de la bronchiolite sont à leur climax. Dans la majorité des cas, elle évolue vers la guérison en 3 à 4 semaines. Les signes d'obstruction durent entre 8 et 10 jours, alors que la toux peut persister pendant 15 jours ...
En cas fièvre ou de douleurs associées à un premier épisode de bronchiolite non compliqué, les seuls médicaments indispensables sont : Le paracétamol; L'ibuprofène (chez l'enfant de plus de trois mois); Le kétoprofène (chez l'enfant de plus de six mois).
Le sifflement est dû au rétrécissement ou au blocage (obstruction) des voies respiratoires. Le rétrécissement peut être dû à un ou plusieurs des facteurs suivants : Gonflement des tissus tapissant les voies respiratoires. Spasme des minuscules muscles des parois des voies respiratoires (bronchospasme)
La respiration du bébé pendant les trois premiers mois
La respiration des nouveau-nés s'appelle « respiration périodique ». Le petit cœur bat beaucoup plus rapidement que chez les adultes. L'enfant doit respirer plus souvent et plus vite pour s'oxygéner.
On vous préconise tout d'abord de ne pas trop couvrir bébé, l'habiller avec des vêtements légers, ou le laisser en body. Il est également important que sa chambre ne soit pas surchauffée, la température ambiante idéale étant de 18° à 20°C.
La gêne respiratoire occasionnée par le nez bouché peut être source de fatigue pour votre bébé, notamment en cas de réveils nocturnes. Pour faciliter la respiration de votre bébé la nuit, nettoyez lui régulièrement le nez, en particulier juste avant de le coucher, afin de faciliter son endormissement.
Mesures préventives contre la bronchiolite
Lavez-vous fréquemment et correctement les mains avant et après vous être occupé de votre bébé. Évitez de l'embrasser sur le visage, les mains et les pieds si vous êtes enrhumé. Lavez le nez de votre enfant avec du sérum physiologique.
Si la fièvre de votre bébé dépasse les 38,5 °C avec au moins un autre symptôme, il est nécessaire de vous présenter en urgence à la clinique ou chez le médecin.
Vous devriez envisager de communiquer avec votre médecin ou avec un dispensateur de soins si votre enfant : a moins de six mois et fait de la fièvre. fait plus de 39 °C (102 °F) de fièvre. fait de la fièvre depuis plus de 48 heures.
La température est supérieure ou égale à 38 °C.